Fond de sac

Sauf qu’il y a des sorties, y compris à la journée, où la probabilité de finir tard étant importante, ou même il est nécessaire de démarrer tôt de nuit, conduit à prendre une vrai frontale, y compris en ski de randonnée, VTT ou randonnée pédestre.
Par ailleurs, j’ai 2 modèles de couverture de survie.

oui. Et il y a des sorties, y compris à la journée, où il faut prendre des pitons. D’autres où il faut prendre un DVA, …
Le sac se fait en fonction de la course.
Pas le « fond de sac », qui est (pour moi) le

2 Likes

Si le type de frontale, ou même le type de couverture de survie, dépend de la sortie, tu ne peux pas prendre systématiquement la même frontale ou la même couverture de survie.
COUVERTURE DE SURVIE OR/ARGENT SUPER ISOLANTE versus COUVERTURE ISOTHERMIQUE EPAISSE POLYETHYLENE

Tu peux décider de prendre 2 frontales et 2 couvertures de survie, sous-entendu en conservant systématiquement ton fond de sac (petite frontale, couverture de survie polyester), y compris qd tu prends une « vrai » frontale et une couverture de survie épaisse. Pour ma part, je préfère mettre les 80g dans autre chose.

En ski de rando au printemps, c’est classique de partir de nuit avec donc une vrai frontale, y compris à la journée.

Mince alors ! Drôle de problème !

2 Likes

En ce qui me concerne, transposable dans mes sacs de rando, escalade, canyon, mon fond de sac primordial c’est :

  • PQ/Pelle-à-caca dans un ziploc (oui, je suis un enterreur)
  • Couverture de survie épaisse (qui peut servir à pas se mouiller le cul au picnic ou bâcher le sac ou soi-même en cas de pluie incongrue)
  • Couteau/briquet/5m de fine cordelette
  • frontale
    et ensuite je complète suivant l’activité et les participants (si enfants ou pas par exemple…)
3 Likes

:+1:…et je rajouterai ce qui justifie cette liste d’objet.
Liste d’objets qui servent à gérer un imprévu qui peut ralentir ou stopper la progression lors d’une sortie qui va de la simple randonnée à la course d’alpinisme en passant par le canyon et la spéléo.

G.Rebuffat au début des années 60 fixait cette liste , avec ce qu’il y avait à sa disposition à l’époque, à une paire de chaussette, de gant et de lacet de rechange , une trousse de secours minimaliste, une cagoule , une carte, une boussole et un appareil photo.
La question serait de savoir avec ce que la technologie a apporté en 60 ans qu’est ce que nous pourrions ( les gens normaux😉) rajouter à masse constante ( voir bien moins ) pour mieux parer à certains imprévues ?

Pour ceux que cela intéresse le témoignage ci- dessous ( spéléologie) avec retour d’expérience qui peut servir à d’autres activités.
C’est quand « on y est » que l’on s’aperçoit de ce qui manque d’essentiel pour se sortir de façon raisonnablement autonome de petits ennuis improbable sur un parcours et éventuellement de pouvoir ( faire) attendre des secours avec un relatif confort minimum .

Et comme le conclue l’article : il est de loin préférable de faire en sorte que l’improbable ne se réalise pas…
Mais ne pas prévoir c’est déjà gémir ( L.de Vinci )
Retour d’expérience - bivouac forcé

PS et pour ce genre d’exploit en fond de sac
( à corde ) : un n*2 de chez Opinel :wink:

2 Likes

Finalement, on retrouve toujours un peu les mêmes ingrédients… pour ma part, j’ai toujours :

  • Une frontale
  • Une couverture de survie
  • Un téléphone chargé avec le numéro du PGHM local.
  • Un couteau
  • Un coupe vent
    Et le reste s’adapte en fonction de la thématique du jour.
1 Like

Juste un peu de magnésie.

Je sais pas si c’est un fond de sac, mais quand je réfléchis à ce que j’emporte,je me rend compte que les seuls objets communs, qqe soit l’activité, c’est pq et couv de survie le modèle léger.

1 Like

En fait, le fond de sac le plus optimisé est du PQ et un téléphone, pas plus.
Si j’ai un petit bobo, téléphone secours
Si j’ai un gros bobo, téléphone secours
Si la nuit arrive, téléphone secours.

J’évite autant que possible d’aller dans les zones sans couverture réseau, heureusement de plus en plus rares.

Précise, précise! Ainsi que les raisons pour lesquelles les prendre, ainsi qu’un seul marteau

Sauf que les conditions ne permettent pas toujours aux secours d’intervenir, ou en tout cas pas toujours dans des délais rapides - une caravane, ça prend du temps…

1 Like

J’ose espérer que son message était ironique.

2 Likes

Je pense aussi :grin:

1 Like

C’est effectivement une réalité de la pratique, notamment dans les Alpes et dans les massifs bien couverts en réseau téléphonique.
C’est logique que ce phénomène soit apparu et s’accroit au fil des décennies. Les premiers téléphones cellulaires sont apparus dans les années 80. Avant, c’est certains que le pratiquant non équipé de téléphone ou de radio ne risquait pas d’appeler directement les secours.
Un service étant disponible, voir étant mis délibérément, et gratuitement, au service des pratiquants, il est logique qu’il soit utilisé. Il est tout aussi inévitable qu’il soit parfois employé à tord à travers.

Après quel est le % de bobologie et de nuit pas sympa traité en appelant le Charles de Gaulle ? Seul les services concernés peuvent répondre.

Mais, il est certains que l’engagement s’est considérablement réduit dans les Alpes. Il est également certains que le rapport à l’engagement, au risque et tout simplement à la mort, n’est pas/plus le même dans notre société d’occidentaux repus.
Mais, un petit stage à l’ukrainienne remettrait aisément les pendules à l’heure.

pourquoi du PQ ? Quelque feuilles font bien l’affaire.

aucun fond de sac pour ma part, je range mon sac complètement vide et je prend uniquement ce que j’ai besoin à chaque fois.

Et quand ta zone d’activité principale est occupée par des Mélèzes ou des Chênes Kermes?

Tu te débrouilles avec ce que tu trouves (même des cailloux).
Pas de quoi m’inciter à prendre du pq…

Je suis le premier à gueuler quand je vois trainer des bouts d’pq moches, je vais pas sciemment en laisser dans la nature.

Tu peux creuser avec ta petite pelle de fond de sac, ou à défaut avec un piton plat et ton marteau de fond de sac (faut être un peu débrouillard, que diable) ?

1 Like

oh bah oui, une pelle de fond de sac.
Suis pas fossoyeur moi.
Et vu le nombre de bouts de PQ qui traîne, pas grand monde doit les enterrer…

1 Like