Fond de sac pour gros temps et sac-bivouac

D’ailleurs on en trouve à 150g (pas pour un usage fréquent comme les sacs de bivouac à 300-500g bien sûr…)

En température ressenti cela fait au moins du moins 35 Celsius je doute fortement du sac bivouac si cela dure

0 sous la neige si on peut creuser un vrai trou + le sac bivouac pour isoler mieux du vent/ de la poudre/ de l’humidité ça devient plus “humain”…

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Il y a aussi des “bivy bags”, un genre de big bag pour se mettre à plusieurs et pouvoir bouger dedans… jamais essayé par contre. Sans doute mieux pour la survie que juste le sac de bivouac.

Si tu pars en collant pipette c’est pas pour alourdir ton sac avec des équipements lourds « au cas où »… Par contre dans ce genre de configuration il faudrait prendre beaucoup de marge question météo, surtout dans un coin aussi piégeux que Tête Blanche.

Référence ?

Sol bivvy light

Enfin bon, la question de la pertinence du bivy dans nos pratiques me semble assez éloigné de la drame suisse où ça n’aurait certainement pas été un game changer (on ne sait d’ailleurs rien de l’équipement disponible).

Un exemple parmi d’autres
https://www.ortovox.com/fr-fr/shop/equipement-d-urgence/p54081-sacs-de-bivouac-bivy-ultralight?size=2%20personen

Moi chuis pas collant pipette… Mais en fond de sac surtout si je pars léger je préfère ça à une couverture de survie.

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Relevés de vent et de température au Gornergrat (3129 m) & calcul du facteur de refroidissement éolien :

Journée du samedi 9 mars :

06:00 : rafales à 62 km/h; T° = -10.8°C; facteur éolien = -24°C
09:00 : rafales à 23 km/h; T° = -11°C; facteur éolien = -20°C
12:00 : rafales à 83 km/h; T° = -9.5°C; facteur éolien = -23°C
15:00 : rafales à 128 km/h; T° = -8.6°C; facteur éolien = -26°C
17:00 : rafales à 129 km/h; T° = -8.8 °C; facteur éolien = -26°C
19:00 : rafales à 114 km/h; T°= -8.8 °C; facteur éolien = -24°C
21:00 : rafales à 75 km/h; T° = -9.3°C; facteur éolien = -23°C

Grand soleil de 07:00 à 11:00, puis couvert ensuite.

Taux d’humidité variant de 55 à 73% entre 12:00 et 22:00.

Le mur de foehn arrive brusquement :

10:00 rafales à 28 km/h
11:00 : rafales à 54 km/h
12:00 rafales à 83 km/h

https://www.meteosuisse.admin.ch/services-et-publications/applications/valeurs-mesurees-et-reseaux-de-mesure.html#param=messwerte-windgeschwindigkeit-kmh-10min&table=false&station=GOR&chart=hour

Creuser un gros trou à 4 pattes dans une tempête de neige à 130 km/h et une température ressentie de -26°C demande énormément de forces et de volonté pour se protéger du vent et du froid.

Déployer un sac bivouac de survie dans un vent de 130 km/h en étant à 4 pattes dans la neige demande pas mal de forces et de contorsions pour ne pas le remplir de neige dans la tempête.

J’ai ce modèle de sac bivouac léger d’urgence de la taille d’une balle de tennis avec un sifflet, un miroir de détresse et une balise PLB que j’ai à demeure dans mon sac à dos pour me signaler en cas de détresse : Emergency Bivvy with Rescue Whistle in Orange - SOL

Une fois dedans, on sue, ça condense, les habits deviennent humides moites et on a froid. C’est mieux que rien certes, mais sans une isolation thermique adéquate conférée par les habits, ça ne protège absolument pas du froid ressenti.

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Il faut clairement faire la différence entre ce mini sac de bivouac qui est une couverture de survie améliorée et un sac de bivouac en règle comme celui que j’utilise, le modple Exped.
https://www.exped.com/fr/produits/sacs-de-bivouac/bivybag-100-ventair?sku=7640147769328

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Et même légèrement positif, puisque la neige fond dans un igloo. Et surtout : plus de vent !
Encore faut il faire le trou : le décider pdt qu’il est encore temps et qu’on a l’énergie, trouver un endroit qui s’y prête…

Je me suis retrouvé dans une situation de mauvais temps (aussi perturbation du sud arrivée brusquement non planifiée) au sommet du Mont-Blanc. A 4500m., nous avons réussi à creuser un igloo de fortune. A l’époque, j’avais plongé dans une crevasse et creusé de côté pour faire un emplacement de fortune pour 6 personnes. Celà avait été une bonne technique. Renforcé par des couvertures de survies pour se couper du vent, nous avions pu tenir confortablement quelques heures (3 ou 4 heures) en attendant l’éclaircie salvatrice.

Les « naufragés de la Vanoise » avaient aussi survécu plusieurs jours en se faisant un trou, ils avaient bien géré (mais moins bien le choix de la course et la gestion médiatique…)

Je plussoie.

Lors de mon accident (sans gravité) cet été aux Bans, je suis resté 1 heure à attendre les secours, assis sur une corde pour m’isoler de la neige, ma femme m’avait enfilé ma polaire + goretex (on grimpait en chemise, vu la chaleur de mi-août, même à 8h00 du matin), et installé face au soleil sous un ciel bleu. Mais pas de couverture de survie, pourtant élément de mon « fond de sac » : je n’avais pas l’impression d’avoir froid. Quand l’hélico est arrivé, ma température corporelle était descendue à 35,0 °C. En 1 heure seulement, alors que j’avais chaud au moment de l’accident. « Le choc » a dit la médecin urgentiste. Maintenant, dans le futur, et quelle que soit la problématique, j’utiliserai cette protection en attendant les secours. (Je comprends mieux pourquoi dans les reportages tv en cas d’accident, de catastrophe ou attentat, et même en été, les victimes sont systématiquement recouvertes de couverture de survie par les pompiers.)

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oui c’est peut-être ça qui me déciderait.

Maintenant d’un point de vue statistique, il me semble que les cas de mort par hypothermie chez les pratiquants de ski de rando (hors avalanche) sont extrêmement rares.

Mais pour s’occuper d’un blessé en montagne, le protéger du froid est une priorité.
Sans bouger pdt des heures, ca devient vite intenable, dc trou pour se protéger du vent ET vêtement type doudoune ou sursac…

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Par rapport à la gestion d’un blessé la couverture de survie me semble quand même plus polyvalente que le sac bivy qui demande quand même de la mobilité de la part du blessé (faut imaginer rentrer dans un sac de couchage).

Perso, j’ai un bivvy Sol escape avec capuche. Je l’utilise lorsque je prévois un bivouac et que je souhaite être léger donc avec une météo annoncée favorable.

Faut tt de même arriver à s’isoler du froid :
celui de la neige en dessous (la couv de survie permet de rester sec, mais on sent le froid. Un petit sac à dos isole, mais ne permet pas de s’allonger)
mais aussi celui d’au dessus, par le vent et la neige.

Par temps calme, c’est gérable, par 100km/h, le sursac améliore, mais sans trou bien construit ca me parait maigre…

Le sac bivvy light (<300g) c’est plus ou moins qu’une couverture de survie, l’isolation thermique est équivalente.

J’avais lu ton récit sur SERAC et c’est justement à toi que je pensais.

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