Florent Perrier, le nouveau maître de la "peau de phoque" (article du monde)

Posté en tant qu’invité par Ararat:

pour une fois que le grand journal « Le Monde » parle du ski de rando, ca mérite un sujet à part pour le signaler…

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Florent Perrier, le nouveau maître de la « peau de phoque », aime « la victoire et rien d’autre »

LE MONDE | 29.03.07 | 15h54 • Mis à jour le 29.03.07 | 15h54
MORZINE-AVORIAZ (HAUTE-SAVOIE) ENVOYÉ SPÉCIAL

De belles clarines, rondes et sonnantes, accompagnent les skieurs sur leur passage. De celles qui résonnent durant l’été au cou des vaches déambulant dans l’herbe grasse des alpages. Ce clin d’oeil en forme de cloches ne manque jamais, le long d’une compétition de ski-alpinisme, aussi appelé ski de montagne. Question de racines, particulièrement enfoncées dans les flancs de quelques vallées alpines, même si la discipline a des origines scandinaves. [/i]

Lire la suite de l’article…

Pierre Jaxel-Truer
Article paru dans l’édition du 30.03.07

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Posté en tant qu’invité par leglode:

tu parle du championnat du monde de moule-burne/pipette?

Posté en tant qu’invité par Raph:

T’es jaloux de pas réussir à suivre???

Posté en tant qu’invité par jfb:

encore de pauvres sportifs qui vont comme par hasard fausser les statistiques sur la proporion de personnes souffrant d’asthme.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

la performance physique de Florent Perrier est réelle, bravo donc à lui pour sa victoire, mais je ne cautionne vraiment pas sa vision de l’évolution de la compétition de ski de montagne (être prêt à courir dans un stade pour gagner le statut olympique…).

Il a par ailleurs contribué à freiner le développement du matériel en cautionnant à l’ISMC la limitation sur le poids du matériel.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Tintin a écrit:

la performance physique de Florent Perrier est réelle, bravo
donc à lui pour sa victoire, mais je ne cautionne vraiment pas
sa vision de l’évolution de la compétition de ski de montagne
(être prêt à courir dans un stade pour gagner le statut
olympique…).

Qu’est-ce que ça peut faire? Cette activité n’aura alors plus rien de commun avec celle que l’on pratique, c’est tout.

Il a par ailleurs contribué à freiner le développement du
matériel en cautionnant à l’ISMC la limitation sur le poids du
matériel.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Francois a écrit:

mais je ne cautionne vraiment pas
sa vision de l’évolution de la compétition de ski de montagne
(être prêt à courir dans un stade pour gagner le statut olympique…).

Qu’est-ce que ça peut faire? Cette activité n’aura alors plus
rien de commun avec celle que l’on pratique, c’est tout.

Que j’apprécie la compétition (j’en fais un peu), mais je n’ai pas envie de courir sur une piste ! Je suis donc attentif à l’évolution de cette discipline (mais pourquoi pas un championnat de course sur pistes si il existe toujours des courses sauvages à coté…)

Posté en tant qu’invité par dawood:

ski de RANDONNEE… ce qu’il font n’a rien de randonnée, c’est de la course en montagne…
c’est pas non plus du ski, parce que le plaisir en descente avec 3 grammes sous les pieds et des batons de ski de fond…
bref, ça n’a rien à voir avec ma façon d’appréhender la montagne… ça contribue à dénaturer ce qu’est vraiment ce milieu, comme toutes les compétitions en montagne d’aileurs…
qu’ils aillent courir dans un stade c’est tres bien…

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Que j’apprécie la compétition (j’en fais un peu), mais je n’ai
pas envie de courir sur une piste ! Je suis donc attentif à
l’évolution de cette discipline (mais pourquoi pas un
championnat de course sur pistes si il existe toujours des
courses sauvages à coté…)

Ce que j’aime bien, c’est la façon dont le terme « sauvage » est employé de nos jours. Dès qu’on sort des domaines skiables (avec leur fatras de béton et de pylones) c’est « sauvage » :o) Méthode Coué?

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Mic’hel a écrit:

Ce que j’aime bien, c’est la façon dont le terme « sauvage » est
employé de nos jours. Dès qu’on sort des domaines skiables
(avec leur fatras de béton et de pylones) c’est « sauvage » :o)
Méthode Coué?

Méthode Coué pour se persuader de quoi ?

Bon OK, le terme sauvage n’est pas très approprié. on va dire dans un environnement un peu moins aseptisé et plus difficile à appréhender qu’une piste de ski. mais l’idée de ma remarque reste la même ;o)

Après, sur la question de la dénaturation du milieu, pour répondre à Dawood, ça a déjà été discuté dans d’autres posts : que vaut t’il mieux : 200 coureurs sur un même parcours, ou 200 personnes chacune dans un vallon différent (je n’ai pas de réponse définitive !). Et pour relancer Mic’hel ;o) , c’est la même problématique que 10000 personnes concentrées dans une station de ski ou 1000 groupes de 10 personnes dans 1000 vallons différents. Ou placer la limite entre dilution des nuisances et concentration insupportable pour le milieu ? … Qui est le plus nuisible : le pistard ou le randonneur ?

Posté en tant qu’invité par dawood:

personnellement je ne parlais pas du coté nuisance, plutot de la philosophie de la pratique, une compétition de "ski de randonnée " ça n’a pas de sens… c’est une « course en montagne », milieu qui, compte tenu de sa dangerosité ne se prête pas à ce genre de démonstration.
Chacun fait ce qu’il veut, mais faire l’apologie de la performance en milieu alpin ça mène à la perte: on le voit avec les alpinistes de renom qui ont disparu. Après on peut regretter ça, mais à la base, le pb est la quête de la performance avant le plaisir.

Posté en tant qu’invité par X@v.:

performance et plaisir peuvent être compatibles.
je trouve beaucoup de plaisir à courir après le chrono !!
ma façon de pratiquer la montagne et de l’apprécier c’est en allant vite alors pourquoi ta manière serait meilleure que la mienne ???
chacun pratique lam ontagne comme il l’entend.

X@v.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Méthode Coué?

Méthode Coué pour se persuader de quoi ?

qu’il reste des espaces sauvages. Au mieux ils restent des coins tranquilles. C’est marrant dans le topo-guide de lire le terme « sauvage » régulièrement. Comme quoi, par une suite de petites transformations indivicuellement réversible (la thermodynamique s’applique décidément partout! ;o), on s’habitue à de grosses transformations sans broncher.

Bon OK, le terme sauvage n’est pas très approprié. on va
dire dans un environnement un peu moins aseptisé et plus
difficile à appréhender qu’une piste de ski
. mais l’idée de
ma remarque reste la même ;o)

je m’amusais juste de la sémantique, le ski de compétition ne m’intéressant po du tout.

Et pour relancer Mic’hel ;o) , c’est la
même problématique que 10000 personnes concentrées dans une
station de ski ou 1000 groupes de 10 personnes dans 1000
vallons différents. Ou placer la limite entre dilution des
nuisances et concentration insupportable pour le milieu ? …
Qui est le plus nuisible : le pistard ou le randonneur ?

Le pistard. Il a intrinsèquement interet de detruire (au mieux, d’artificialiser) le milieu pour pratiquer son activité. Le randonneur non, meme si les topos, refuges-hotels-restaurant, les pistes forestières … etc …qui montent bien haut contribuent aussi à dénaturer l’essence meme de l’activité skirandonnesque (mais dans une moindre mesure).

Quant aux nombres cités au dessus, il faudrait aussi les placer dans un contexte de politique démographique qui n’existe pas actuellement. Politiquement incorrect!

Posté en tant qu’invité par leglode:

au fait pourquoi on appelle ça ski alpinisme, dans un parcourt totalement sécurisé? peut etre plus ski athlétisme?

Posté en tant qu’invité par Pave:

Dans les films pOrNo? :wink:

Cherchez pas d’astuce dans les majuscules… c’est pour biaiser (ais-je bien mis le « i »?) le dictionnaire de C2C…

X@v. a écrit:

performance et plaisir peuvent être compatibles.

Posté en tant qu’invité par levieux:

je viens de lire l’article et on voit la la vrai nature du compétiteur, cela ne fait que confirmer ce que je pense : ce ne sont pas des montagnards mais tous simplement des compétiteurs qui ont choisi la montagne comme terrain de jeux.

Posté en tant qu’invité par fleur:

Si vous seriez venu admirer l’étape du dimanche vous auriez pu constater que le parcours était magnifique.
Connaissant plusieurs sportifs de haut niveau qui ont arrêté maintenant les compets je peux vous affirmer que ce sont de vrai montagnards et qu’ils passent toutes leurs journées de congés à faire de jolies randonnées à ski en montagne, loin des pistes.
Je ne voit pas en quoi cela peut vous déranger que certaines personnes fassent de la compet. Les jolis paysages ainsi que l’effort physique procurent chacun des moments de plaisir.
Heureusement qu’on n’a pas tous les mêmes goûts, sinon on serait tous pareil au même endroits,…
A chacun son plaisir.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

levieux a écrit:

je viens de lire l’article et on voit la la vrai nature du
compétiteur, cela ne fait que confirmer ce que je pense

Merci Levieux de faire une fois de plus dans le discernement… Heureusement que le journaliste du Monde en a lui un minimum !

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Merci Fleur pour ton propos et ta compréhension, j’ai eu récemment l’occasion de m’exprimer sur le sujet de la compétition, j’aime ça et je comprends ces sportifs de haut niveau, ce qui n’enlève rien à notre amour pour la montagne.

La liberté s’arrête là où commence celle des autres, et ce qui est chouette c’est que là il n’y a pas d’incompatibilité. Dommage que ce ne soit pas plus populaire.

Posté en tant qu’invité par h20:

désolé de te le redire , mais à une lettre prêt , tu étais champion du monde du pseudo…