Posté en tant qu’invité par Jésus:
Il faut reconnaître que l’activité elle-même n’a strictement rien à voir avec ce qu’on associe en terme de « montagnard ». Tout comme le ski de piste (l’extrème).
On est en montagne c’est tout. Le parcours est totalement aseptisé. Pour s’entraîner il est évident que les compétiteurs ne vont pas le faire n’importe où mais sur des pistes en général. Le but c’est l’effort, la vitesse. C’est une course. L’esprit est tout autre même si le compétiteur peut « faire une rando normale » en faisant une trace - heureusement !
Je pense que c’est ce que veut dire le Vieux.
Le vrai montagnard ne va pas perdre son temps à remonter 10 x la piste pour ses fractionnés ou son endurance intermittente. Il va en montagne avec tout ce que ça implique : aventure, engagement, contre les éléments, les risques, l’autonomie, la recherche d’itinéraire, la contemplation, les traces d’animaux, la connaissance, l’utilisation de tous les sens …
Pour ma part, j’adore l’effort et la compète mais surtout je ne mélangerai pas la montagne à ça car je me sens avant tout montagnard et la montagne vaut bien plus que de devenir un simple terrain de jeu. Donc c’est en vélo que je vais faire ça, nez dans le guidon sur le bitume. l’effort et seulement ça.
Ceci dit, je suis aussi en collant pipette en montagne pour l’aisance, l’efficacité et le confort comme quoi …