Fermeture pour cette saison. Pensée aux gardiens… 
Fermeture du refuge du Col du Palet à partir du 18 juillet : plus d'eau
1 Like
Idem pour Gonella apparemment
Pour Gonella, il y a un problème d’eau, mais d’après l’article ci-dessus, il y a de plus de très mauvaises conditions sur le glacier pour l’itinéraire vers le Mont Blanc.
Bizarre qu’il ferme à cause des conditions du glacier puisqu’il existe un itinéraire « bis » qui passe sur l’arête au-dessus.
1 Like
Combien de refuges vont devoir fermer à l’avenir en début d’été par manque d’eau ?
Avant-avant hier les Quirlies, avant-hier la Pilatte, hier la Marmolada, aujourd’hui le refuge du col du Palet, demain un méga incendie quelque part dans les Alpes ?
Et au final, rien ne change, aucun virage radical n’est pris en montagne contre le dérèglement climatique…
Et me parlez pas des gentilles randos/événements/asso loi 1901 de sensibilisation à l environnement. Me parlez pas de la « mobilité douce », des concours pour acheter 1 nouvelle paire de pompes de montagne en moins par an ou des docus de free-riders à casquettes à rebord plat qui aiment la planète Terre.
Non mais il se passe rien, cherchez pas. Il faut se rendre à l évidence.
Ça continue toujours de monter en voiture à la Berarde, des gens sont toujours embauchés pour faire du marketing de matos de montagne, les agences de treks n ont aucun scrupule à sortir des catalogues blindés de voyages en avion, le CNSNMM a une pensée d’huître sur le lien entre profession d AMM et transition écologique, des bleds de montagne sous perfusion de la bagnole voient de nouvelles constructions, les sports de montagne n ont jamais été aussi loin de la sobriété matérielle, des acteurs institutionnels de la montagne parlent encore de « développement durable », toujours autant de viandasse dans les refuges etc etc etc.
En attendant, par 40°, la montagne grille, et nous, on boit des bières fraîches à l apero…
1 Like
Et ce n’est pas qu’en montagne qu’il faudrait modifier nos comportements…
1 Like
Ben oui. Y a plus d’eau !
2 Likes
Ce qui serait grave c’est que les fabricants de bière n’aient plus d’eau !
"Ce n’est que lorsque le dernier arbre sera abattu, que le dernier fleuve sera pollué, que le dernier poisson sera péché, ce n’est qu’alors et alors seulement, que l’ homme comprendra que l’ argent n’est pas comestible.»
Cette phrase de Alanis Obomsawin date mais est de plus ne plus d’actualité !
3 Likes
il n’y a plus de glaçons non plus!
1 Like
Peut être que justement le jour où les agences de trek n’arriveront plus à fourguer leurs voyages en avion à l’autre bout du monde, y’aura plus de monde à monter à la Berarde^1. Un bien ou un mal ?
^1 Isère. Surfréquentation en montagne : les randonneurs lucides sur la situation
Quant a voir évoluer le milieu de la montagne par rapport au dérèglement climatique. On est finalement face au même problème qu’ailleurs. Pourquoi le modèle économique serait il différent ? Il ni y’a aucune perspective si on reste dans le modèle standard de développement où la sobriété va contre toute logique de croissance. On va se manger un mur (cette phrase est même sans doute à mettre au présent).
Les pratiques portées par c2c sont quand même marginales par rapport à ce milieu économique, non ?
Enfin, s’agissant des actions individuelles, je n’arrive pas à voir si tu les décries ou si tu les classes hors sujet ? Perso, c’est peut être bisounours mais j’aime à croire que, pour un peu d’évasion, ce milieu restera accessible à la seule force de mes mollets même si « notre monde s’écroule » mais je cracherai pas sur une offre TC performante.
désolé d’avoir profondément repris mon message, mais je pense que tel que maintenant il est plus en phase avec ce que tu écris 
Y’a plus qu’à tripler ( pour tenir le bizness-plan jusqu’en 2050 ) la capacité de la cuve d’eau ( et le stock de bière ) !
PS Pas de panique le rationnement arrive !
Si c’est pas le nième rapport alarmant du GIEC qui incite à une politique de sobriété de la part de notre nouveau président de la République, ce sera les conséquences indirectes de la guerre en Ukraine qui vont précipiter les choses .
La crise et la vie « chère » y’a que ça de vraie pour calmer le populo sur le pétrole détaxé des voyages « low-cost » et la consommation de bière ( et donc d’eau ) en refuge ( entre autre ) .
Vive(ment) la crise comme disait notre « Reagan » local national en février 1984 pour nous inciter à nous précipiter dans le délire du paradis consumériste neo-liberal à croissance infinie.
38 années plus tard on commence à voir le fond.
Attendons le cinquantième année de la date anniversaire de cette émission historique pour voir.
Abonné-e-s au gaz ( entre autre ) l’hiver va être frais. Mais j’ai ma doudoune ( low-cost)
Et ça va dans le bon sens !
Le Canard enchaîné du 27 juillet 2022
1 Like
En fait @pulse je me suis effectivement mal exprimé : je trouve qu’on ne fait rien…
-
la promotion de la « mobilité douce » me paraît une action insignifiante consistant juste à amener les gens à faire du vélo-ski ou prendre le bus pour aller dans Belledonne trois fois par an. Il faudrait plutôt couper les routes au niveau de St Christophe, Argentière-la-B., Entraigues, Allemond pour mettre des navettes… , faire des vallées « SUV free », faire en sorte qu’avoir un camion ou un van devienne aussi ringard qu’un camping-car et que le Département de l’Isère ressuscite le train qui desservait Bourg jusqu’aux années 50
-
Inciter les montagnards à « moins » ou « mieux acheter » me paraît insignifiant. Il faut que Montagnes Mag s’engage à ne plus faire de publicité pour du matos neuf, que les boîtes qui fabriquent massivement en Chine soient bannies du naming de compétitions de trail, que l’activité du Vieux campeur soit reconvertie à 50% dans de la réparation, qu’on interdise de la R&D à la con dans des casquettes ou des slips « techniques »…
-
Proposer du végétarien dans les refuges me paraît insignifiant. Il faut qu’il n’y ait de la viande plus que 1 soir par semaine - basta. Et bouffe bio à 100% dans les refuges CAF, dans les cantines de l’ENSA, au CNSNMM, dans les pique-nique des agences du TMB et du GR20…
-
Il faut que les grandes fédérations deviennent des lobbyistes de choc pour la planète. Pourquoi ne s’offusquent-elles pas plus contre des folies : comme celles des agences de voyage qui proposent des treks en avion dans les Balkans, en Ecosse, en Norvège, alors qu’on peut y aller en train/bus ? celles des alpinistes pros payés à l’année pour faire de la montagne et qui prennent encore l’avion pour faire leurs expés ? celles des « grands projets inutiles » comme le nouveau Montenvers, de la promotion immobilière dans des stations de skis bardées de lits froids, des liaisons inter-stations… ?
Sociologiquement les alpinistes, skieurs de rando, grimpeurs sont issus des classes sup, classes bourgeoises ou petites bourgeoises, c’est un fait. Or ce ne sont pas ces classes qui vont payer le prix le plus élevé du dérèglement climatique - ce seront les prolos - , alors que ce sont justement ces couches aisées de la population qui ont le plus gros impact carbone. Ne l’oublions pas…
Ca vous plaît, vous, de faire de la grimpe, du ski, du trail, de la rando, sur des cadavres de montagne ? de bientôt aller visiter l’été des musées de la biodiversité passée et des glaciers disparus ?
6 Likes
Ca consiste aussi à créer de la demande sur les offres TC, mais je t’accorde que les solutions de « fermeture de vallée » feront bien mieux le taf. Enfin bon j’aime bien tes solutions radicales
Des questions intéressantes. Perso, la tête des glaciers actuellement m’attriste beaucoup¹, mais je n’arrive pas à trouver la montagne moche et je la parcours le coeur léger, avec mon matériel pas vraiment récent, d’autant plus que j’ai limité mes émissions de CO2 pour y accéder.
¹ Cependant, ma pratique de la montagne, c’est aussi construite avec ça. La 1ere fois que j’ai été au glacier blanc, en 2010, le recul était déjà marqué par rapport aux souvenirs de certains.
Franchement je vois pas le pb. Si les glaciers alpins vous paraissent trop petits un coup dnavion et le Karakoram s’offre à vous avec ses glaciers géants qui (aux dernières nouvelles pas très fraîches) résistent encore et toujours au réchauffement.
Si j’ai dit une connerie c’est fait exprès.
La première fois que je suis monté au glacier Blanc (1961, eh oui !) le front du glacier arrivait au niveau de la passerelle actuelle, je m’en souviens très bien.
1 Like
Tu as vu des dinosaures des Alpes ?
1 Like
Des cadavres … les montagnes sont toujours là pour des millions d’années, avec ou sans glaciers.
C’est le seul monde que je connais. Depuis que je suis né on me dit qu’il se meure. Donc je suis plutôt habitué à le voir évoluer en pire, habitué aux chouineries des « anciens » et leurs souvenirs dorés. Plus de glaciers ? Ça fera davantage de place à la rando. Plus de goulottes ? Quelques coinceurs dedans et une nouvelle voie d’escalade s’offre à nous … Franchement, l’évolution de la montagne c’est pas ce qui m’attriste le plus, à part peut-être le manque d’imagination ou d’enthousiasme de la vieille garde des pratiquants. Les futures crises humanitaires, sociales et politiques que le changement climatique engendrera m’inquiètent un peu plus, c’est un peu une sorte d’angoisse type « guerre froide » et « bombe atomique » j’imagine.
6 Likes
C’est sûr que là on est sauvés.
2 Likes
Non, mais au même titre que la fermeture du refuge du Col du Palet, c’est anecdotique quant à notre futur. Il ne s’agit dans les 2 cas que de nos loisirs. Peut on imaginer une façon de pratiquer se passant de voiture ou faut il faute d’une offre TC satisfaisante continuer à monter en voiture à la Bérarde ?
C’est peut être encore une connerie fait exprès mais contrairement à la 1ère, j’aurais là bien eu besoin que tu le soulignes