Fermeture du refuge de l'Aigle

Posté en tant qu’invité par chouca déplumé:

j’ai entendu dire que faute de consensus sur le projet de rénovation, conflit manifesté par des recours juridiques, la FFCAM a décidé d’utiliser ailleurs les fonds prévus (pour ne pas les perdre, les subventions non utilisées sont perdues)

Le projet serait repris lorsque il y aura certitude de pouvoir le mener à bien, ce qui ne peut se faire tant que la menace de recours judiciaires n’est pas levée.

Autrement, j’avoue que je n’ai pas tout compris. :frowning:

Posté en tant qu’invité par PHILIPPE BRASS:

Toujours est-il que le refuge peut rester ouvert aux alpinistes comme il l’a été depuis plus de cent ans !

la vocation de l’Aigle étant avant tout d’abriter des alpinistes , notemment en cas d’urgence.
Et la solution de replis à cette altitude en cas de tempête ?
Quant à la surfréquentation dans les mois d’automne et d’hiver … on note avec amusement que l’arrêté du maire n’est pas tomber en été où l’application aurait été bien plus délicate !

Mr le maire et la FFCAM nous font là un caprice pas très glorieux.

Peut-être ont ils aussi un projet de réservation des nuitées gérées via un site internet comme pour le Goûter ?

La montagne et l’alpinisme sont des choses trop sérieuses pour être manipulées de la sorte. Messieurs les élus, de la FFCAM ou de la Grave vous faites fausse route, rendez votre tablier ou bien cessez d’utiliser l’alpinisme et la montagne en générale au profit de vos seuls desseins politiques et lucratifs.

PHILIPPE BRASS

Heu…pour ce qui est des desseins politiques et lucratifs!!! :rolleyes: je me demande qui peut servir de modèle… :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par Ahhhhh:

Sauf qu’il y a 100ans, il n’y avait pas des normes pour l’accueil du public et encore moins de juge pouvant condamner une structure pour défaut d’entretien/mise au norme de la dite structure accueillant des clients.
Ben oui, ma petite dame, c’était mieux dans le bon vieux temps. Rappelez vous le 5-7 de Saint Laurent du Pont, pas besoin de sortie de secours et on pouvait utiliser les revêtements qu’on voulait.

C’est juste un loisir et un business parmi d’autres.

De toutes façons, ça se saurait si l’alpinisme avait besoin de refuge !

En effet,vous devriez rendre une petite visite au mausolée du CINQ SEPT vers St Laurent Du Pont…ça vous montrera ce qu’est l’irresponsabilité.Mais , qui peut se permettre de vous donner des leçons n’est ce pas!!!

Posté en tant qu’invité par PHILIPPE BRASS:

[quote=« Ahhhhh, id: 1445150, post:24, topic:127840 »]

Sauf qu’il y a 100ans, il n’y avait pas des normes pour l’accueil du public et encore moins de juge pouvant condamner une structure pour défaut d’entretien/mise au norme de la dite structure accueillant des clients.
Ben oui, ma petite dame, c’était mieux dans le bon vieux temps. Rappelez vous le 5-7 de Saint Laurent du Pont, pas besoin de sortie de secours et on pouvait utiliser les revêtements qu’on voulait.

C’est juste un loisir et un business parmi d’autres.

De toutes façons, ça se saurait si l’alpinisme avait besoin de refuge ![/quote]

Dans ce cas il faut aussi fermer les refuges d’hiver de la Pilatte, du Sélé et de Villard d’Arêne, fermer également le refuge de la Pilatte qui av inexorablement rejoindre ce qui reste du glacier en contre-bas.
Ce qu’il faut comprendre c’est que ce n’est pas un enjeu de sécurité qui est derrière cette problématique du refuge de l’Aigle,et dans l’arrêté de fermeture c’est un faux prétexte, de Octobre à la prochaine saison de gardiennage c’est un abris comme les refuges d’hiver cités ci-dessus. Donc pourquoi y faire une exception sinon à vouloir utiliser ce motif pour d’autres desseins ?

PHILIPPE BRASS

Posté en tant qu’invité par PHILIPPE BRASS:

Ce n’est pas tant le problème de chercher des modèles que de dire plus simplement que l’enjeu présent n’est pas l’alpinisme et encore moins la montagne en général.

Sentimentalement et avec une bonne dose de nostalgie qui n’aide sans doute pas à être lucide, j’essaye quand même de m’intéresser à ce sujet sur le fond. Mais comme l’a dit plus haut chouca déplumé, j’avoue moi aussi que j’ai du mal à comprendre. Que ce soit sur les sites dédiés ou dans la presse, que je lise et relise les différents documents et les interventions ici ou ailleurs, force est de constater qu’on baigne dans une ambiance très floue dans laquelle je me perds un peu.
Les différents protagonistes (qui ont manifestement du mal à quitter leurs casquettes partisanes pour devenir objectifs), se réfugient soit dans le « c’est la législation qui nous l’impose », soit dans le « au moyen-âge c’était comme ça et c’était parfait », ou encore « chez le voisin c’est comme ça que ça se passe donc c’est que c’est bien »… j’ai du mal à suivre !
Pour avoir la chance de traîner mes crampons sur pas mal de sommets de la planète, il me semble que c’est précisément l’isolement que je recherche hors de l’Arc Alpin. Donc pour moi, si le refuge de l’aigle doit fermer, voire disparaitre, il ne doit pas être remplacé, ni sur son emplacement actuel, ni plus bas. Les plus anciens se souviendront du projet de refuge sur le versant Glacier Noir (il y a quelques années, on y voyait encore les traces de piquetage), un nouveau projet à cet endroit mobiliserait-il du monde ?

B.A.

Si l’enjeu est l’alpinisme, alors pourquoi un « refuge » à cet endroit; et à quelques autres aussi d’ailleurs, si ce n’est pour servir de mauvais alibi à de pseudo-aventures, rémunératrices pour quelques professionnels du tourisme:( voir le pataquès du Gouter)
Avec le développement du matériel ( de progression , de bivouac, de communication,etc…)performant, on devrait pouvoir rénover le jeu de l’aventure dans l’alpe sans que cela ne devienne une "guerre de positions.
Laisser un peu de nature tranquille, ça semble inconcevable; que les « pratiquants » se responsabilisent sacrebleu!!

C’est un peu ce que je viens d’écrire. Je partage ton point de vue à 100% et si, comme je l’écris, les différents protagonistes se donnent la peine d’enlever leurs casquettes partisanes et d’oublier qu’ils ont un compte en banque, on descend l’Aigle dans la vallée pour en faire un musée-relique-piège à touristes et on laisse à la Meije son caractère haute montagne (un peu) engagée.

B.A.

Posté en tant qu’invité par PHILIPPE BRASS:

[quote=« B.A., id: 1445184, post:30, topic:127840 »]

C’est un peu ce que je viens d’écrire. Je partage ton point de vue à 100% et si, comme je l’écris, les différents protagonistes se donnent la peine d’enlever leurs casquettes partisanes et d’oublier qu’ils ont un compte en banque, on descend l’Aigle dans la vallée pour en faire un musée-relique-piège à touristes et on laisse à la Meije son caractère haute montagne (un peu) engagée.

B.A.[/quote]

On peut aussi laisser le lieu vivre sa vie et laisser l’Aigle à sa place, l’entretenir , tel quel, en ayant un peu de respect pour ceux qui l’avaient monter là-haut et le laisser pour ce qu’il est à sa vocation.
Un abris tel que l’Aigle remplis bien son rôle à cet endroit, inutile d’en changer la vocation. Il n’est par contre pas inutile et a déjà sauvé des vies un peu à la manière de Vallot. Ce n’est pas un refuge au sens où le revendiquent les tenants d’une reconstruction mais plutôt et justement c’est un peu le Vallot de la Meije.
Il représente en plus une grande page de l’histoire de ces hauts lieux et des gens comme Desmaison avaient aussi écrit à son sujet, disant qu’il était intéressant qu’il demeure tel quel avec le rôle que lui avaient donner ses constructeurs. Certain y verront un peu trop de nostalgie ou d’attachement à avant , mais on pourra ergoter dans tous les sens, l’alpinisme est aussi une histoire d’hommes et de lieux, qui au fil du temps on créé un patrimoine. Comme d’autres patrimoine il y a surement intérêt et légitimité à vouloir le conserver.
Sinon pourquoi avoir fait des Parcs nationaux pour conserver le patrimoine naturel ?
L’Aigle représente une part immense du patrimoine alpin et c’est probablement le dernier refuge ou bivouac de ce type. Situé au bout de la traversée de la Meije il porte l’histoire de cette montagne imprimée dans ces murs et se trouve être bien plus qu’un vieux bâtiment en bois.
En ce sens , la Meije est une montagne exceptionnelle et l’Aigle est un lieu exceptionnel. On doit pouvoir faire une exception et garder ce lieu comme un témoignage vivant de l’alpinisme à travers les générations passées et futures. Pas un musée justement, mais tout le contraire.

S’y arrêtent les cordées fatigués, ou lorsque le temps se gâte comme lors d’une hivernale au grand Pic vers 1980 …
La plupart des cordées descendent dans la vallée après une omelette à l’Aigle, ce n’est donc pas pour eu que l’on a besoin d’un nouveau refuge. C’est bien pour créer une offre d’hébergement dans un lieu soit comme objectif seul d’atteindre ce lieu ou pour en faire un point de départ que d’aucun veulent un nouveau refuge.
Dans ce cas, un refuge situé plus bas, avant les vire Amieux, serait un point de départ plus stratégique vers les voies normales de la Meije Orientale ou du doigt de Dieu. En tout cas bien plus adapté que l’Aigle lui même et sa situation déjà engagée dans la haute-montagne et duquel il peut-être impossible de s’échapper dans le mauvais temps, arrêté municipal ou pas.

Le refuge de l’Aigle n’est pas unique en son genre sur l’Arc Alpin. Outre Vallot, il y a aussi la cabane Solvay sur l’arête du Hörnli au Cervin, les nombreux abris des Dolomites comme celui du Mont Agnèr, celui de la Civetta, etc. Sauf qu’ils ne sont pas gardés (sauf celui de la Civetta) et ne constituent jamais ni une étape, ni un objectif de rando, ni un « restaurant » d’altitude : tout ce qu’est devenu au fil des ans, l’Aigle. Un retour en arrière de sa fonction actuelle est illusoire et conduirait l’Aigle a devenir à très court terme, d’abord une poubelle comme Vallot et sans doute à disparaitre rapidement car non protégé et entretenu régulièrement (eu égard à la nature de ses matériaux et de sa structure fragile).

Faut pas exagérer non plus. Il y a plein d’endroits dans les Alpes sans abri de ce type, et les alpinistes voulant entreprendre une course comme la traversée de la Meije devraient être capable de faire face aux aléas et aux difficultés de la montagne.

Tu ferais mieux de te concentrer sur le côté patrimonial et historique, ce qui est à mon avis un argument beaucoup plus valable que la mise en danger d’autrui. Les refuges sont bien pratiques mais relèvent plutôt d’un luxe qu’un élément nécessaire dans la pratique de la montagne.

Posté en tant qu’invité par Ahhhhh:

[quote=« B.A., id: 1445184, post:30, topic:127840 »]

C’est un peu ce que je viens d’écrire. Je partage ton point de vue à 100% et si, comme je l’écris, les différents protagonistes se donnent la peine d’enlever leurs casquettes partisanes et d’oublier qu’ils ont un compte en banque, on descend l’Aigle dans la vallée pour en faire un musée-relique-piège à touristes et on laisse à la Meije son caractère haute montagne (un peu) engagée.[/quote]
+1

C’est la solution la plus alpinistique. Mais, les différents protagonistes ne mettent pas l’alpinisme en tête de leurs préoccupations.

Evidemment , sinon ,le comportement responsable des protagonistes serait de remplacer ces « cabannes » ( l’aigle et le promontoire par exemple) par des pancartes en bas de chaque vallée ( comme en écosse , ou aux US…)disant: Touriste, à partir d’ici, tu es seul responsable de ta sécurité , et personne n’est plus qualifié que toi-meme pour assurer ta survie.
Il me semble que Gaspard, Duhamel et d’autres n’avaient pas de refuges…et pourtant,ils l’ont fait.
Alors , la mise en danger d’autrui.et l’assistance à outrance…personne n’est obligé de se rendre dans l’alpe, sans etre responsable de son propre comportement, y compris si le temps se « gate ».
Il est des manières étonnantes de concevoir certaines pratiques modernes de montagnes.

[quote=« Ahhhhh, id: 1445226, post:34, topic:127840 »]

[quote=« B.A., id: 1445184, post:30, topic:127840 »]

C’est un peu ce que je viens d’écrire. Je partage ton point de vue à 100% et si, comme je l’écris, les différents protagonistes se donnent la peine d’enlever leurs casquettes partisanes et d’oublier qu’ils ont un compte en banque, on descend l’Aigle dans la vallée pour en faire un musée-relique-piège à touristes et on laisse à la Meije son caractère haute montagne (un peu) engagée.[/quote]
+1

C’est la solution la plus alpinistique. Mais, les différents protagonistes ne mettent pas l’alpinisme en tête de leurs préoccupations.[/quote]

Et si on mettait la montagne en tête de nos préoccupations ? La montagne qui n’a pas plus besoin de refuges que de l’Alpinisme …

Je trouve un peu étrange que ce débat ai lieu autour du refuge de l’Aigle, qui n’a rien d’une usine à touriste même s’il n’est plus ce qu’il a été dans le passé.
Je continuerais l’alpinisme même s’il n’y avait plus de refuges, mais je trouverais ca dommage. Pour moi ce sont souvent (du moins des refuges comme l’aigle, le promontoire, la charpoua ou d’autre plus gros qui ont su gardé une dimension humaine) des lieux associés à des souvenirs de partages, d’échanges et qui apportent un tout petit peu de chaleur dans ce monde qui n’est pas le nôtre. Et qui permettent parfois à des néophytes de découvrir nos montagnes plus intimement que lors d’une simple excursion à la journée. Si c’est l’alpinisme qui est à l’origine de ces refuges, les alpinistes ne sont plus les seuls à les fréquenter et je ne vois pas en quoi c’est une mauvaise chose. Temps qu’il n’y a pas d’impacte écologique lié à une éventuelle sur-fréquentation.
Pour moi l’Aigle fait partie du patrimoine, comme beaucoup d’autres refuges et je trouverais dommage de les voir disparaître même s’ils n’ont rien d’indispensable, tout comme notre présence en montagne.

l’aigle n’est quand même pas le refuge du glacier blanc, les motifs de fermeture sont hypocrites et le maire ne dirait sans doute pas non à un « hôtel d’altitude »
globalement du même avis que philippe brass

Il y a des retours de vacances qui font plus mal que d’autres, imaginez le bénévole du CAF Briançon qui tombe sur cette discussion en rentrant à sa maison.
Je passe sur le fait de se faire traiter de guignols arriérés de l’internet (ok, je ne partirai plus jamais en vacances). Mais, il y a des contres vérités qui font vraiment mal à lire :

-Tout d’abord, le refuge de l’Aigle, vu sous toutes ses coutures présentes et à venir, ne ressemble en rien à un restaurant d’altitude. Je ne pense pas que ce genre de caricature fasse beaucoup avancer le débat, mais je ne pense pas non plus que ce soit le but de la manœuvre.

-Dans le même ordre d’idées, il va falloir m’expliquer quels sont les « gros sous » qui sont derrière notre projet, ceux des gardiens qui sont douillettement logés dans une baraque de chantier à 3400m d’altitude ? Ou bien ce sont les salaires mirobolants qui sont versés à nos employés ? Les prestations princières que touchent les guides ? Avez-vous la moindre idée de ce que gagnent ces gens ? A moins que vous n’ayez en tête les pots de vins faramineux qu’encaissent les bénévoles, ou les élus, comme chacun le sait ?

-Quand à ceux qui proposent de construire un autre refuge, sur les vires Amieux, ils oublient que l’hypothèse a été rejetée car elle présentait un risque avalancheux. Dans ce cas, que feraient les skieurs ? Ils iraient s’entasser dans le très authentique refuge qui deviendrait alors une très authentique poubelle, puis un tas de ruines fumantes. La mise en danger de la vie d’autrui, ça ne compte pas pour les incendies ?

-Enfin, je ne veut frustrer ceux qui rêvent d’une montagne sans refuges, mais le fait est qu’aujourd’hui l’Aigle doit accueillir une foule d’alpinistes, aussi amoureux de la montagne que vous, et qui ne sont pas capables d’enchaîner la traversée des arêtes et la descente dans la journée ; sans compter tous ceux qui n’aspirent qu’à y passer une nuit avant de gravir, peut-être, la Meije orientale.

Nous, les « cafards », avons sans doute une somme de tares anormalement élevée (on nous le fait assez souvent remarquer), mais nous sommes tout de même des êtres humains pas plus malintentionnés et irrationnels que d’autres. Nous avons recherché une solution de compromis qui a été acceptée par l’ensemble des parties, à l’exception de ceux qui se sont autoproclamés « amis de l’Aigle » et qui refusent tout compromis. Le geste de fermer le refuge était une réaction de raz le bol devant cette impasse. Si maintenant, vous avez de meilleures idées à nous proposer, vous êtes les bienvenus, nous n’avons jusqu’à présent jamais mordu personne.

Julien Olive (secrétaire général du CAF Briançon)

bouarf ! quand on voit l’état du refuge Vallot ! :frowning: :frowning: :frowning:

Merci pour cette mise au point.
Bon courage pour trouver une solution.

Je me permet de réagir à ce propos parce que c’est surtout moi, je crois, qui ai évoqué cet aspect dans la discussion.
Au lieu de « passer », comme tu dis, et de te poser en victime, tu devrais peut-être aller plus loin dans ta réflexion. Au lieu de dire que vous être toujours critiqués injustement, essayez aussi de tenir compte des remarques des autres pratiquants pour améliorer votre image. Ce serait peut-être plus constructif.
Ok, en substance je t’ai traité de guignol d’internet (pas avec ces mots et pas nominativement, quand même), ok ça ne fait pas plaisir, mais est-ce que tu te rend compte tout de même qu’il y a un VRAI souci de communication? Est-ce que tu te rends compte que ne pas diffuser ce genre d’info au risque que des alpinistes se retrouvent épuisés comme des imbéciles devant un refuge fermé et gèlent, c’est aussi grave que le risque lié aux incendies que le CAF et le maire de La Grave mettent en avant?
Si tu commençais par reconnaitre que parfois le CAF a aussi une gestion par forcément optimale de la situation, ça ferait avancer les choses, au lieu de dire que ce sont les autres les méchants (les amis de l’Aigle).
Ce n’était peut-être pas à toi de faire ce travail de communication, mais quand on prend la peine de monter là-haut pour tout barricader puis quand on poste les photos sur sa page FB, on devrait trouver 5 min pour avertir les autres pratiquants, non?

Je me permet de rappeler aussi que les « refuges CAF » ne sont pas à proprement parler la propriété du CAF, celui-ci est juste censé les gérer et en assurer l’entretien, dans le sens de l’intérêt de tous (et pas seulement de ses seuls membres) car pour cela il touche des subventions publiques car reconnu comme d’utilité publique.
Donc tout pratiquant a légitimement son mot à dire dans ces histoires de construction/rénovation/destruction de refuges.

Par contre, je me désolidarise :wink: des ceux qui emploient le mot « cafard », c’est insultant et on est bien d’accord qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier… pour ma part, c’est pas aux cafistes que j’en veux, mais à la lourdeur de leur administration et au fait que le CAF donne souvent l’impression d’être déconnecté des réalités des pratiquants non cafistes.

Catherine : tout le monde connait cette situation, moi compris. Mais si tu avais à choisir entre la tempête et cette poubelle, comme tout le monde ton choix serait vite fait. Je parle là de sécurité, pas de confort. Et puis c’est même pas dit que ça deviendrait comme ça, le refuge Vallot est tout de même situé sur une voie normale un peu particulière, théâtre de tous les excès… j’ai souvent été surpris en bien par l’état des refuges d’hiver en fin de saison d’hiver dans les Ecrins. Faut pas faire d’angélisme mais faut pas non plus tout diaboliser.