+1
Faire payer les "secours" de confort
arrh Scheiße !
un troll !!!
compliqué… Très compliqué. Mais je penses que pour 99.99% d’entre nous qui pratiquons la montagne moyennement ou régulièrement, doivent être comme moi: Il y a un petit coté « amour propre » à ne pas appeler les secours. C’est jamais arrivé pour moi et je pense que si je dois les appeler c’est que je ne vois absolument pas la solution tout seul pour s’en sortir.
Je pense aussi que les secouristes ont assez de metier et d’experience pour suspecter les rares cas de « consommateur » qui veulent un baptème helico au frais de l’état français ou les cas de grosses flemme.
Sur suisse, le secours et payant et une très tres grande majorité des gens ont une assurance . Par ce fait, le prix est minime . Et tout le monde est content.
Je suis d’accord le choix d’appeler ou pas les secours peut-être un choix difficile. Autant pour certains cas on ne se pose pas la question autant pour d’autres, c’est plus compliqué.
Des amis ont été coffrés l’hiver dernier dans une coulée. Ils ont réussit à s’en sortir tout seul (3 personnes prisent dans la coulée. Elles étaient en surface lorsque la coulée c’est arrêté mais elles sont passées dessous lors de la descente.
Les secours n’ont pas été appelé car les personnes étaient en état (bien que choquée et avec quelques blessures superficielles) de revenir aux voitures. Lorsqu’ils en ont parlé avec des gendarmes du PGHM, ces derniers leurs ont dit que pour toute personne prise dans une avalanche on doit toujours appeler les secours car il peut y a avoir des lésions internes non détectables.
Donc en voulant faire bien (ne pas faire déplacer l’hélico alors que les personnes étaient valide) on peut faire le mauvais choix.
C’est surtout que pendant qu’on est secouru alors qu’on pourrait s’en passer, l’hélico n’est pas disponible pour un secours qui le mérite vraiment.
Inversement, si on souhaite être secouru alors qu’on peut s’en passer, et que l’hélico n’est pas dispo ou ne peut pas venir, ben faut bien savoir faire sans. Et dès lors qu’on sait faire sans, on peut aussi s’en passer quand l’hélico est dispo.
C’est le raisonnement de base qui fait appeler les secours en tout dernier recours.
Et accessoirement ça fait du bruit dans la montagne : si on peut éviter de faire du bruit, ce n’est pas plus mal.
L’argument de faire prendre des risques aux sauveteurs n’est pas très pertinent : les sauveteurs ne vont pas prendre de risque inconsidérés dès lors qu’ils savent que ce n’est pas critique, par contre ça leur fait toujours un entrainement s’il n’y a pas d’autres secours au même moment, donc ils ne vont pas forcément refuser un secours alors que la situation n’est pas critique (mais ça ils en sont sûr qu’une fois sur place).
Je ne pense pas que ce soit de l’amour propre. C’est juste qu’il y a un moment où tu ne peux pas faire autre chose que d’appeler les secours et habituellement la fatigue n’est pas un critère suffisant pour passer ce cap. En général il faut une situation « immobilisante » (blessure ou autre) pour faire appel aux secours.
Pour moi, le critère principal est: Ai-je normalement la marge pour m’en sortir sans grand péril ou sans aggraver ma blessure qui en définitive
coûtera plus à soigner sans parler des conséquences à long terme?
Si je pense pouvoir m’en sortir avec une bonne marge de sécurité, je n’appelle pas les secours
non par orgueil mais surtout pour ne pas peser inutilement sur le budget public.
Et puis, en Am. du sud où je vis, y a pas d’hélico d’altitude ou quand par exception il y en a un, on te fera douiller.
M’étonnerait qu’on vienne t’hélitreuiller aux frais de la princesse.
Bref je m’habitue au fait qu’il ne faut compter sur l’hélico.
Bonjour,
Oui, c’est le principe de précaution. Mais il ne faut pas abuser quand-même, les personnes bousculées par une coulée de neige sont en général capables de se rendre compte à quel point elles ont été bousculées. Si aucune n’a perdu connaissance, aucune n’est restée longtemps sous la coulée au point d’avoir froid, le risque d’avoir des lésions internes non visibles est à peu près le même que pour une personne qui aurait trébuché et serait tombée par terre en rando. Ah, et puis à propos de lésions non visibles, il y a plus de ruptures d’anévrismes en montagne à cause des efforts qu’en restant au repos. Il n’est pourtant pas question d’appeler des secours pour un anévrisme non visible et dont la rupture est imprévisible, ni de faire passer une irm préventive pour obtenir un certificat de « non contre-indication à la pratique des activités de montagne ».
Bernard
Posté en tant qu’invité par Bonne au Poing:
@$ac@ρø∫
Bonoboin…Bonoboin… c’est toi que j’aperlçois, dans le noirl?..
:rolleyes:
:lol: :o
Je suis son fils
Bono est toujours là !
ou pas
[quote=« bernard guérin, id: 1548379, post:28, topic:136964 »]
Bonjour,
Oui, c’est le principe de précaution. Mais il ne faut pas abuser quand-même, les personnes bousculées par une coulée de neige sont en général capables de se rendre compte à quel point elles ont été bousculées. Si aucune n’a perdu connaissance, aucune n’est restée longtemps sous la coulée au point d’avoir froid, le risque d’avoir des lésions internes non visibles est à peu près le même que pour une personne qui aurait trébuché et serait tombée par terre en rando. Ah, et puis à propos de lésions non visibles, il y a plus de ruptures d’anévrismes en montagne à cause des efforts qu’en restant au repos. Il n’est pourtant pas question d’appeler des secours pour un anévrisme non visible et dont la rupture est imprévisible, ni de faire passer une irm préventive pour obtenir un certificat de « non contre-indication à la pratique des activités de montagne ».
Bernard[/quote]
Bonjour Bernard,
Je n’ai pas donné tous les détails mais je pense que la remarque venant d’un gendarme du pg est a prendre en considération. Apres certains peuvent dire qu’il preche pour ca paroisse mais moi je ne mange pas de ce pain la. Sinon je suis d’accord avec toi il faut avoir du bon sens. Ca fait au moins 25 ans que je pratique des activités de montagne été comme hiver et je ne me suis jamais retrouvé dans une situation nécessitant d’appeller les secours. Je touche du bois pour que ca dure. J’ai trois pitxuns et je sais faire la différence entre un bobo et une blessure mais chaque situation est vraiment différente. Une chute pour un gamin de 20 ans peut-être sans conséquences, la même a plus de 60 ans ca peut avoir des conséquences. Tout ca pour dire que je ne suis pas médecin et qu’en cas de doute je préfère appeler les secours.
Il vaut mieux appeler les secours et leur poser des questions, qu’attendre et appeler au secours ds la panique.
On peut expliquer son cas, dire qu’on est OK pour gérer le truc, et qu’on ne veut que quelques conseils.
Je l’ai fait une fois sur un pb d’itinéraire, parce que la nuit approchait et que je sentais la galère.
Ils nous ont donné les indications en nous demandant de les rappeler régulièrement.
Je pense que ca vaut mieux que d’avoir persévéré et de s’être mis ds une situation vraiment dangereuse…
[quote=« Paul G, id: 1548493, post:32, topic:136964 »]Il vaut mieux appeler les secours et leur poser des questions, qu’attendre et appeler au secours ds la panique.
On peut expliquer son cas, dire qu’on est OK pour gérer le truc, et qu’on ne veut que quelques conseils.
Je l’ai fait une fois sur un pb d’itinéraire, parce que la nuit approchait et que je sentais la galère.
Ils nous ont donné les indications en nous demandant de les rappeler régulièrement.
Je pense que ca vaut mieux que d’avoir persévéré et de s’être mis ds une situation vraiment dangereuse…[/quote]
Entièrement d’accord. Appeler les secours ne veut pas dire obligatoirement hélicoptère.
Oui, ça permet de discuter avec quelqu’un de lucide déjà…
Oui car en cas de problème, mon premier reflex est vider la fiole de genepi…
Jolie contrepèterie!!
:lol:
il faut apprendre aussi les règles de la société d’aujourd’hui… ne pas profiter de tout, et savoir donner et participer !!!.. les proverbes de nos ancêtres ne sont pas tous appropriés aux contraintes de la société moderne…
moi, je milite pour faire payer les secours par les assurances RC… normal. comme sur la route. il n’y a aucune raison pour que le sport de montagne bénéficie de secours « à la carte »… au titre de quoi ? ceux qui risquent doivent assumer.
quand on conduit sa voiture, on paye une assurance et tout le monde trouve cela normal
Posté en tant qu’invité par Hache sueur de Rance:
Juste une remarque, je vois pas trop pourquoi la RC payerait les secours vu que c’est une assurance qui paye les dégat que tu fait aux tiers,
Par contre là majorité d’entre nous ont une assurance accident (que ce soit via le CAFFME ou leurs courtier usuel) qui paye les frais de recherche et secours, c’est effectivement là ou il y a une grosse arnaque, vu qu’on paye (et assez cher) une assurance pour un service gratuit, faudrait comparer d’ailleurs le prix de la licence CAFFME avec leurs équivalent Allemand ou Italien (je parle pas du cas suisse vu que tout y est deux fois plus cher) ainsi que les différentes assurances accidents. Faut il que les Fédé continuent à sponsoriser des assurances qui couvre un service gratuit ?
Mais bon la question du secours payant me semple une non question, en général lorsque tu es en situation d’appeler les secours, les 3000 € que ça va te coûter tu en as plus rien à foutre, donc ça changera pas les pratiques. ça pourrait même inverser les choses ceux qui payent l’ISF pourront s’offrir un secours de confort, de toute façon je paye pour ça alors que ceux qu sont au SMIC rentreront à la maison en boitant faute d’argent.
Donc pas sur que ça aie le moindre effet.
Le rapatriement du lieu de l’accident vers la vallée n’est qu’une partie des frais liés à un accident en montagne.
Je te laisse chercher dans le forum les nombreuses autres discussions à ce sujet…