Ecoutez, pardonnez ma prétention, je vais dépassionner le débat si faire se peut.
Il y a beaucoup de digressions et de trolling dans ce merveilleux forum, toutes disciplines confondues.
J’ai fait une recherche profonde avant de poster ma question, on trouve des bribes un peu partout mais pas un fil dédié.
Mon objectif de départ comme quelqu’un l’a bien relevé plus haut, c’est d’obtenir des retours d’expériences de parents / parrains / familles sur la première expérience SUR DES SKIS. Voilà. Si ce fil peut devenir un topic de référence pour tous les skieurs et passionnés de neige, ça serait mieux.
Je n’ai pas un seul flocon à mon palmarès mais je descends (presque) n’importe quoi en monoski. Je n’aime pas les flocons parce que je n’aime pas les cours en général et l’académisme en particulier. Mais on s’en fout, l’ESF fait du très bon boulot visiblement et je confirme en voyant mes copains descendre n’importe quoi après avoir bénéficié de la pédagogie de l’ESF.
Alors 1) l’ESF ça donne de très bons résultats pour les raisons évoquées plus haut : la symbolique de la figure du prof, l’approche grégaire, le côté scoutisme même pour certains. J’ai du mal à appréhender en première intention cette approche mais j’ai conscience que ça donne de belle satisfactions.
2) Personne ne peut dire à 3 ans si tel gamin sera un bon skieur. D’ailleurs, le but ici c’est de donner du plaisir à un gamin, pour qu’il s’en donne lui-même quand il sera en âge de choisir. La performance n’est pas le sujet de ce topic.
3) le jeune âge, c’est un facteur très important. J’ai commencé ma question par la notion de préservation du capital osseux ou tendineux, pardonnez mon approximation - si vous êtes spécialiste de la kiné du sport de glisse - tant je sais combien les enfants sont de formidables machines d’auto-réparation, mais enfin je veux éviter des erreurs bêtes. Deuxième facteur du jeune âge : la première image mentale que l’on se fait d’un univers aussi fort, est gravée pour la vie, on le sait tous. Le véhicule du plaisir est important, mais aussi l’auto-satisfaction de sentir qu’on maîtrise mieux, non pas qu’on performe, mais qu’on prend petit à petit « le pas ». D’ailleurs, on pourrait digresser un certain temps sur le parallèle entre la marche et l’apprentissage de la glisse (l’encouragement, l’objectif qui élève, l’imitation de tous les autres bipèdes, etc). J’ai promis de ne pas digresser
Je vous remercie pour tous vos retours d’expérience, il faut bien sûr pondérer le tout avec le tempérament de son enfant bien sûr (moi il acceptera jamais une corde), avec l’environnement (être ou ne pas être dans les Pyrénées ou les alpes), ou encore l’âge et le sexe ou la culture sportive de la famille. mais c’est très instructif. Je vous invite à continuer dans cette voie, pour ma part je continue à m’abreuver de vos paroles :o
Ne vous battez pas, l’apprentissage est un work in progress autant pour les sachants que pour les apprenants…