Posté en tant qu’invité par Matt82:
Faut dire qu’avec des skis aux pieds, pas évident de marquer un but…
OK OK je sors…
Posté en tant qu’invité par Matt82:
Faut dire qu’avec des skis aux pieds, pas évident de marquer un but…
OK OK je sors…
Posté en tant qu’invité par Loïc P.:
la chute du piolet de Fred au Macho avec le relais qui saute,
Ah ? Perte du piolet, je me sens moins seul (version sans relais qui saute pour moi)
D’où l’utilité de rentrer ses buts sur c2c… mais pas les
sorties datant d’il y a 5 ans
C’est clair que plutôt que de sortir les éternels refrains « bouh les inconscients » alors qu’on n’a pas tous les éléments pour juger a posteriori, ce serait plus utile de détailler les circonstances ce genre de course (but ou pas), et comment vous avez fait pour vous sortir de la tempête au Goûter (boussole-alti ? Carte sortie en pleine tempête ? Autre méthode ?).
Idéalement ça pourrait se faire dans la future base des presqu’accidents. Mais en attendant, dans la sortie ce serait déjà pas mal.
Si jamais vous avez 2-3 minutes à perdre
Loïc
PS : super le film, ça m’a rappelé des souvenirs (traversée aussi dans le brouillard, mais soleil ensuite)
Posté en tant qu’invité par Matt82:
Ce n est pas moi qui ai rentré la course mais je demanderai à l’autre Mathieu de compléter un peu.
Déjà faut qu il mette les liens vers mon site…
En attendant, quelques photos (et recit détaillé) sur mon site, sans oublier le
Film de la course.
Dans la tempête c’est simple :
Après on a gardé notre altitude, on est restés sur la courbe de niveau qui devait nous ramené sur la voie normale du mont Blanc. On s’est souvent concertés entre nous pour avoir les avis. Après évitage de quelques trous et séras, on a deviné quelque chose… des traces de pas puis le vomi d’un alpiniste malaaaaade… Au passage on peut le remercier.
De là on a suivi l axe de la trace en la perdant de temps à autre et en vérifiant avec la boussole et alti qu on était pas sur une « mauvaise » trace.
Vers 3950m on a été rassuré de retrouver l’arete qui mène au refuge.
Posté en tant qu’invité par Loïc P.:
Merci pour les précisions et le lien vers ton site !
Loïc
Posté en tant qu’invité par Matt82:
De rien.
J ai tout ajouté sur la sortie du topoguide également si ca peut servir…
@ +
Posté en tant qu’invité par séverina lartigue:
Bonjour,
Bernard et Clément étaient mon oncle et mon cousin adorés.
La tristesse dans laquelle est plongée notre famille est immense.
Pour ma part , pour essayer de commencer un travail de deuil, j’essais de comprendre ce qui c’est passé.
Je vis en Normandie, donc la vie, le vocabulaire, la passion de la montagne me sont inconnus.
Malgré les magnifiques et terrifiantes images que je trouve via Internet sur le Bionnassay et le refuge du Durier, je ne comprends rien.
Par exemple, à qu’elle heure part on d’un refuge pour effectuer une telle « course »?
Ou encore, pourquoi étaient ils attachés avec une petite distance de corde?
Et après, il y a toutes ces horribles questions : se sont ils vu mourir?..
Ce que j’ai bien compris par contre, c’est que les mots, montagne et mort, sont très liés, même pour les plus expérimentés.
Alors soyez tous bien prudent, et dans tous les préparatifs méticuleux que vous faites pour vos « courses » en montagne pensez à ajouter sur votre liste :
petits mots doux pour ceux qui restent …au cas ou!
Anireve
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par cumulus:
exact ! j’étais jeune et me croyais immortel !
Posté en tant qu’invité par RealFlo:
Bonjour,
Je te présente mes condoléances et beaucoup de courage pour surmonter cela…
Ce que je peux répondre à tes questions:
-on part tot d’un refuge (en pleine nuit souvent entre 1h et 3h00 du matin) pour bénificier du regel de la neige: en cette saison la neige gorgée d’eau durcie (plus ou moins bien!) pendant la nuit. C’est lorsqu’elle est dure qu’elle agréable et « securitaire » pour avancer en crampons; quand le soliel la réchauffe les crampons mordent moins bien et la neige peut partir en coulée.
-Sur ce genre de terrain on avance « corde tendue », c’est à dire encordés mais sans mettre de point de protection qui relient la cordée au rocher ou à la neige (contrairement à l’escalade par exemple); si la zone n’est pas très crevassée, il n’y aucun intérêt à s’encorder long; au contraire plus la corde est courte et bien tendue plus il est possible d’enrayer une chute (pas toujours malheureusement)
-pour ta dernière question je ne sais pas trop ce que l’on ressent mais je pense qu’on a quand même le temps de comprendre comment ça va se terminer…
Comme tu le dis deux vocabulaires opposés sont souvent liés « magnifique et terrifiante » « plaisir mais aussi mort » joie et tristesse"…
Personne ne va en montagne pour y mourir (enfin je crois), là n’est pas la finalité; mais autant de sentiments si intenses (liberté, solidarité, cordée, se trouver entre ciel et terre comme sur cette magnifique arête) ont malheureusement quelquefois une terrible contre-partie…
J’espère t’avoir aider un peu, courage et imagines surtout leur bonheur quelques instants avant, chevauchant sur ce fil à deux pas des étoiles et pas l’instant tragique d’après (facile à dire sans doute!)
Posté en tant qu’invité par séverina lartigue:
Merci, merci beaucoup.
« liberté, solidarité, cordée… » Je viens de relire « Premier de cordée de Frisson-Roche », ce magnique livre explique bien, je crois, ce dont tu parles.
Merci encore.
Anireve
Posté en tant qu’invité par RealFlo:
Je fais partie des gens (nombreux? oui je pense!) qui sont venus à la montagne après avoir lu ce livre… si à travers ces pages même sans rien connaitre tu ressens des émotions et presque un attrait, alors tu as sans doute compris ce pourquoi nous allons la-haut…