Je trouve que Garret Madison est plutôt couillu d’aller en justice, mais en même temps, ce serait pas mal qu’il gagne pour l’ensemble de la chaîne de responsabilité en montagne.
(Même si bon, les expéditions lointaines …)
Je trouve que Garret Madison est plutôt couillu d’aller en justice, mais en même temps, ce serait pas mal qu’il gagne pour l’ensemble de la chaîne de responsabilité en montagne.
(Même si bon, les expéditions lointaines …)
Je viens justement de lire et j’allais partager.
Un toquard au camp de base! ^^
Ca m’arrive tout le temps de faire de fautes sur le forum, même d’aussi énormes. Mais c’est parce que je prends pas le temps de me relire…
Il y a de bonne chances que l’autre joue sur la possibilité d’un deal avant procès ( c’est un avocat en plus d’être un TdC de première )
Si Madison lui a fait signer un contrat dans lequel il y avait une clause de non garantie de réussite - et je suppose que ce doit être le cas car ce n’est pas un perdreau de l’année - il a raison de ne pas laisser passer.
Est ce que le principe s’applique aussi dans l’autre sens ??
L’agence qui attaque un client dont le niveau technique , physique, le comportement … ont perturbé le déroulement du voyage et empêché la réussite du groupe ??
Salut
Près de 60.000 Euros pour marcher jusqu’au camp de base et camper quelques jours.
Ca pique un peu quand même…
Pas étonnant que le client cherche à se faire rembourser au moins une partie.
Par curiosité, dans les Alpes si tu engages un guide pour faire la face N de l’Eiger et que la cordée fait demi-tour au pied de la face parce que la météo est finalement moche, le guide facture-t-il l’intégralité du prix de la course prévue ?
Quand tu fais la face nord de l’Eiger avec un guide tu le connais très bien et réciproquement
Les problèmes pecuniers sont règles en amont.
Les problèmes pécuniaires.
(Bon, je vais regarder Colombo, ça me rappellera ma jeunesse flamboyante)
C’est plutot l’inverse, non?
C’est le client qui l’attaque
selon l’article:
les contrats d’expédition expliquent clairement qu’aucune garantie ne peut être donnée sur l’atteinte du sommet, que la sécurité prime et est l’affaire du guide et qu’aucun remboursement ne peut avoir lieu
Ben non, Madison n’a pas d’autre alternative que de laisser faire la partie adverse. Il n’est pas « couillu », il n’a simplement pas le choix.
Il ne veut pas d’un règlement à l’amiable, par principe, car il s’appuie sur la législation qui, selon lui, lui donnera raison. Il n’a plus rien à perdre, sauf de couler son affaire et créer une jurisprudence : tout client pourrait attaquer un guide pour manquement à la mission pour laquelle il est rémunéré ou pour ne pas avoir tout mis en oeuvre pour y parvenir.Madison ne veut pas porter la responsabilité d’un tel revirement dans les rapports guide-client, à son désavantage et à celui de la profession.
on crèvera tous de la judiciarisation aveugle qui s’introduit partout
Hors sujet. Ce n’est pas un problème de compétence technique/physique mais de dangers objectifs.
Ça me paraît invraisemblable qu’une agence puisse attaquer un client dans le cadre d’une expédition alors qu’elle est censée préalablement tester ses capacités, au risque de sombrer dans un imbroglio judiciaire ! (comme le ferait un guide qui est sollicité pour emmener un client lambda dans la face Nord de l’eiger !). Sauf pour motif comportemental/disciplinaire mettant en péril blablabla…
Si jamais je dépense 60 000 balles dans une expédition (bon, d’accord, ça n’arrivera jamais mais bon admettons…), je me préoccupe des clauses d’annulation et de remboursement AVANT, non?
Et surtout, tu peux peut-être te renseigner sur les conditions avant d’arriver devant les faits…
Tout aussi invraisemblable que l’inverse
Un professionnel tour opérateur, agence … a l’obligation de rembourser les prestations prévues au contrat qui n’auraient pas été réalisées ou de façon incomplète
Dur de juger sans connaître tous les détails mais il me semble que les guides en France remboursent au moins une partie si la météo ou autres imprévus empêche de commencer l’ascension.
Dans le cas présent il me semble que c’est le job de l’agence d’être au courant qu’un serac empêche tout passage, pas le job du client.
Le client est en forme, motivé, il paye… Mais le guide lui dit " bon bah tes 60 000 dommage tu vois y a un gros serac cette année".
Défaut de professionnalisme du guide. A l’heure des téléphones satellites, des drones (?) et d’internet sur la plus célèbre montagne du monde comment ne pas être informé de ce serac ?
Le client n’y est pour rien du tout.
Le pro qu’on engage pour sa connaissance des conditions et de l’itinéraire n’a pas fait le job.
Au moins proposer 50/50 sinon c’est grosse arnaque surtout que ces agences doivent bien avoir des assurances non ? Ou avoir prévu ce genre de contretemps, non ?
Il y a un paquet de services non consommés quand même : bouffe non mangée, sherpas (camps d’altitude) et cuisiniers ( CB) non utilisés permis « Everest » non utilisé (juste trek CB en fait), guide non utilisé, oxygène et cordes fixes non utilisés…
N’importe qui se sentirait volé.
C’est pas la judiciarisation qui nous bouffe mais le sentiment d’impunité de certains « gros ».
En ce moment faut voir comment les compagnies aériennes ne remboursent tjrs pas les vols qu’elles ont annulé en mars avril pour covid alors qu’elles te promettaient max 2 mois…
Scandales sanitaires et autres histoires du même acabit.
Si tu menaces pas tu obtiens rien donc voilà pourquoi on judiciarise à la base.
Garret a toutefois indiqué qu’il faisait un avoir, mais le gars refuse.
De toute façon, c’est écrit noir sur blanc que s’il met un pied à Katmandou pas de remboursement (c’est l’usage de 100% des agences). De plus l’Himalaya n’est pas les Alpes, et on ne compte plus les morts au CB, le guide a déjà bien bossé pour juste du 'camping" (statistiquement, 80% des oedèmes sont dans les 48h après l’arrivée en altitude).
Dans cette même période, y’avait un certain Andrzej Bargiel qui a fait 1/2 tour aussi, bravo à Garret d’avoir ramené ses clients vivants. 60.000 c’est plutôt pas cher pour la prestation pour un tocard qui le gagne en un mois de salaire.
Il est à 65,000 sans compter les shares qu’il peut avoir dans OpenGov.
Juste pour info, Kushner a des parts lui aussi. Il a de bons amis.
Pour des sommes pareilles, il y a forcément un contrat, donc tout ceci doit être indiqué dans le contrat. Éventuellement dans les petits caractères sournois lisibles seulement à la loupe, avec un peu de chance.
Il n’y a rien de « gravé dans le marbre » mais en général le tarif de la course s’adapte a ce qui a été réalisé : dans ton cas le guide fera souvent payer une ou deux « journées guides », selon le temps qu’il y a passé et sa relation avec le client… Sur le Mont-Blanc certains guides font payer la course dès qu’ils mettent le pieds en dehors du train, d’autres tarifent en fonction du point atteint (tête rousse, Aiguille du Gouter, Vallot, …).
C’est aussi une question de « stratégie commerciale »