La dernière fois que j’avais mis les pieds dans un Vieux Camp, c’était à Sallanches il y a quelques années pour acheter, avec un pote, du matos de ski de rando. De mémoire, j’avais trouvé le magasin sympa et regretté qu’il n’y ait rien de tel à Grenoble (Espace Montagne n’existait pas encore). Si je remonte encore plus loin, je regrette le petit magasin qu’il y avait au début du Boulevard Gambetta (côté Bastille) dont je ne me souviens plus du nom… une vrai caverne d’alibaba et une ambiance sympa et très pro (pour l’époque). Si y’a des anciens par ici, ils se souviendront peut être du nom de ce magasin !
Bref… ayant quelques achats de renouvellement à faire, j’avais fait une pré-liste avant d’aller à la pêche… à savoir :
2 nouvelles paires de raquettes à neige (pour ma moitié et ma pomme). J’avais sélectionné le modèle INOOK E-MOVE
1 BARRIVOX PULSE pour le ski de rando pour changer mon vieux modèle analogique vieux de 15 ans !
1 paire de bottes (pour diverses activités extérieures par temps froid et neigeux… déneigement, après-ski etc…). Mon choix s’étant porté sur la marque SOREL (modèle CARIBOU ou GLACIER).
Première étape : je téléphone au VC pour demander si ils ont les INOOK E-MOVE en stock et dispo. J’obtiens un vendeur qui me dit qu’il va regarder… après 10 mn d’attente, le revoilà au téléphone et me dit : « je sais pas, je les trouve pas ». Il me dit que le modèle INOOK OX1 est dispo ! Déjà là je comprends pas qu’ils n’aient pas une base de données consultable en 1 mn pour consulter leur stock ! Mystère…
Après avoir comparé les prix, je constate donc que les INOOK OX1 sont 10€ moins chères qu’à GOSPORT et les bottes SOREL CARIBOU à 129€ (140€ sur d’autres sites et magasins) et les SOREL GLACIER à 135€ (150€ ailleurs). Pour le BARRYVOX, il est à 368€.
Deuxième étape, je file au Vieux Camp pour faire mes achats. Nous sommes jeudi 15h, très peu de monde dans le magasin… et là je suis resté un peu stupéfait :
• Je cherche mes raquettes. Effectivement le modèle E-MOVE ne semble pas présent dans le rayon. Je trouve mes OX1. Ayant un peu de temps, je compare les différents modèles présents (il y en a pas mal) mais une bonne moitié est inaccessible car un empilement de cartons de livraison empêchent l’accès au rayonnage. Il y a 3 semaines c’était déjà le cas. Sachez donc que le rayon « raquettes » sert également de zone de stockage. Pas très commercial, mais je me demande ce qu’il se passerait en cas d’incident sérieux dans le magasin avec ces cartons stockés dans des zones de circulation du public (si une commission sécurité passe par là, j’imagine la réaction !)
• Etape « bottes » : Je demande à un agent de sécurité ou sont les vendeurs « chaussures » pour des renseignements sur les bottes. Sympa, il part à leur recherche et revient 5 mn après pour me dire que quelqu’un va venir. 5 mn de plus et une jeune fille arrive et me dit : « que souhaitez-vous ? ». « Ben des renseignements techniques sur les bottes ! ». « Ah désolé moi je suis du rayon vêtements, je vais pas pouvoir vous répondre. Faut attendre, les vendeurs sont partis manger (15h !) et il y en a qu’un mais il est occupé ». Il m’a fallu attendre 15 mn de plus pour qu’il arrive soit au total plus de 20 mn d’attente dans un magasin quasi vide de clients. A ce moment là, j’ai failli tout poser et repartir. Un autre client à mes côté, cherchant aussi des bottes a dû lui aussi faire preuve de patience. Nous l’avons fait remarquer au vendeur, il s’en est excusé.
• Etape « bottes » - anecdote : Je constate sur certains modèles SOREL CARIBOU (marque Canadienne reconnue) que ceux-ci comportent la traditionnelle étiquette « carton » de la marque attachée à la chaussure… mais, vous allez rire, c’est une étiquette « COLUMBIA ». Je me dis tiens, c’est curieux, COLUMBIA aurait-il racheté SOREL ? Je le fait remarquer au vendeur et sa réponse : « oui je sais, on avait plus d’étiquettes SOREL alors on a mis celles-là ». J’imagine la tête du représentant SOREL quand il viendra faire un tour dans le rayon !
• Etape « Mystère » : j’ai cherché le rayon des fix de rando en vain. Certes j’aurais pu demander à un vendeur (faut-il encore les trouver), mais c’était plus par curiosité, alors comme j’en avais marre, j’ai pas poursuivi ma recherche. Si une âme charitable peut me dire ou elles sont cachées pour la prochaine fois ?
• Etape RVA : je tombe par hasard sur un vendeur qui m’entraine vers le rayon. Premier commentaire du vendeur en me présentant la vitrine « ARVA »… : « heuu, désolé, c’est un peu le bazar ». Effectivement les ARVA (une dizaine) sont rangés en vrac dans le présentoir vitré. Situé prêt de la caisse, la vitrine n’était pas facile d’accès, conséquence d’une queue de 6 personnes à la caisse (j’ai dû demander pardon pour accéder au présentoir) et en plus enlever un sac à dos posé par terre devant la vitrine pour enfin voir le matos correctement.
• Etape « caisse » : 2 personnes devant moi. Premier client : le caissier (qui était en fait le Directeur du magasin) a dû partir en rayon à l’étage pour trouver le prix d’une paire de chaussettes… deuxième client (juste avant moi) qui demande trois réservations pour une conférence organisé par le Vieux Campeur… s’en suit une discussion entre eux car une seule réservation n’est possible pour une personne se présentant… discussions, négociations, inscription sur la liste, le Directeur semble quelque peu exaspéré pour différents motifs que je n’énumèrerai pas ici, les places sont données… total presque 10 mn avant mon tour ! Imaginez une caissière de Décatlhon (ou ailleurs) qui devrait en plus de tenir sa caisse, délivrer des billets pour des confs… impensable. Au Vieux Campeur, ils le font et avec une seule caisse en service (je me demande d’ailleurs si il y a une autre caisse au comptoir). Arrive mon tour, je paye et je fais donc part au Directeur de mon irritation et de ces différentes remarques. Il s’en est excusé poliment et m’a simplement dit qu’ils manquaient de personnel.
Ouvert depuis peu, peut-on mettre ça sur le compte d’erreurs de jeunesse ? Ai-je eu ce jour là de la malchance ? Possible…
J’espère que d’ici quelques jours ils seront vraiment opérationnels car ça risque d’être « panique à bord » avec les fêtes.
Mon souhait n’est pas de polémiquer vis à vis du Vieux Campeur. J’ai d’ailleurs fait mes achats chez eux. Je souhaitais simplement vous faire part de mon aventure et savoir si d’autres ont ressenti les mêmes problèmes.
Je pense malgré tout que ce magasin est trop petit (vu l’emplacement en centre ville) et mal agencé. Reste après le problème du personnel et sa disponibilité.
Désolé d’avoir été si long.
Vos remarques, bonnes ou mauvaises sont les bienvenues.