Posté en tant qu’invité par catherine:
et puis d’abord, moi je fais de la rando au soleil 
et puis moi, quand j’ai commencé la rando, voilà comment j’ai été initiée :
eh bien, en première sortie, j’ai fait une semaine sur une partie de Nice-Briançon, en autonomie, on dormait dans des granges, dans la paille !
imaginez le poids des sacs !
on avait des fix à cables, pour monter on retirait 2 crochets, on levait le talon de … 2 cm 1/2
les peaux de phoque, on ne les collait pas, on les attachait avec des petits rubans (génial dans les traversées !)
les chaussures étaient en cuir et ne montaient pas très haut
(génial le maintien, les TLT4 à côté, c’est du béton)
… nostalgie !
eh bien, c’était fabuleux parceque on s’est baladés en pleine nature, on était complètement autonomes, il fallait trouver son itinéraire, on allait chez des paysans qui nous hébergeaient, c’était hyper sympa.
le matos a évolué, mais je ne pense pas que ce soit uniquement grâce à la compétition qui est apparue en fait assez récemment.
La compèt. ne reflète pas grand chose de ce que est vraiment le ski de rando … même au niveau de la manière de se mouvoir !
Quand on est autonome, en ski de rando, le poids du sac n’a rien à voir avec le petit balluchon de compèt. ! Et on ne s’amuse pas à filer droit dans la pente comme un bourrin, avec les cales à fond … il y a tout un art de la trace par rapport au terrain qui échappe complètement à ceux qui ne sont là que pour tenter de faire un chrono sur une trace déjà faite.