Amusant 
C’est ignorer que les déposes peuvent se faire n’importe où du moment que c’est pas un sommet. Car seul les « sommets » sont interdits à l’héliski, belle hypocrisie du législateur. Mais quand on sait qu’un hélico de la Gendarmerie transportant un président de la République en vacances a été verbalisé par les gardes d’un parc national alors qu’il le déposait sur un sommet connu qu’on atteint généralement à podfok … on comprend mieux que la France, vieux pays jadis matrice de la monarchie absolue et du privilège, n’est pas prète de faire effectivement respecter les lois qu’elles se donnent, qui ne sont généralement que de l’annonce politique.
Les reprises peuvent également se faire n’importe où du moment que c’est pas un sommet, par exemple en bas d’un beau hors piste situé sur un autre versant que les remontées de départ. Ce n’est plus que du « voyage aérien ».
a pratique de dépose/reprise à coté d’un refuge, par exemple, est parfaitement légale en France, sauf interdiction de survol plus générale de tout ou partie de la zone sur laquelle se déroule le vol. Il parait que cela se pratique couramment dans le massif du Mont Blanc, pour économiser le précieux temps des monchus fortunés et actifs. Par contre il y a une interdiction générale de survol à moins de 1000 m/sol dans les parcs de Vanoise, Écrins et Vercors, mais il n’y a pas beaucoup de zèle du coté des agents verbalisateurs, occupés par les vols de ski et la fumette en stations.
Il est facile aussi de se faire déposer sur le versant suisse ou italien d’un sommet frontière, et si c’est pas vrai qui sera là pour constater le contraire à qq mètres près ?
La vraie solution est celle du classement international du massif du Mont Blanc et le projet d’un parc naturel européen sur la zone, soutenu par MW, entre autres, mais objet d’une farouche opposition d’n certain nombre « d’acteurs économiques ».
Car l’emploi justifie idéologiquement presque tout. Mais une reconversion écologique de l’économie ne peut pas se faire sans offrir aux travailleurs concernés des possibilités de faire autrement sans y perdre trop. La profession de guide dans le massif du Mont Blanc ou en Suisse peut-elle se passer de l’héliski ?
Et puis bon, la pollution commence dès qu’on se déplace autrement qu’à pied. Globalement l’empreinte écologique d’un européen occidental est de 2 (6 pour un new yorkais) ce qui veut dire que nous consommons en moyenne deux fois plus de ressources que la terre peut en reconstituer naturellement. Alors moi qui vais en montagne avec un 4x4 diesel parce que sinon je ne sort pas de la route principale de mon village en hiver, je ne jette pas la pierre aux motoristes. Je me contente d’éviter les zones où je risque de rencontrer trop de moteurs, ce qui est encore ssez facile en dehors du Mont Blanc.
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