Bonjour,
Je retrouve le même phénomène pour les logiciels médicaux :
- les médecins se groupent en syndicats pour défendre leurs avantages,
- les syndicats décident des modifications des conditions d’exercice,
- le ministère de la santé accepte les demandes des syndicats,
- les éditeurs de logiciels intègrent les modifications demandées par le ministère,
- j’installe les nouvelles versions des logiciels,
- les médecins ne sont pas contents parce que les logiciels ont changé, qu’il faut apprendre à se servir de nouvelles fonctions de plus en plus nombreuses et complexes.
Que ce soit dans cet exemple ou dans presque tous les autres, j’ai l’impression que l’initiative du changement est toujours décidée par les utilisateurs, souvent sans se rendre compte des conséquences que ça aura pour leur avenir.
Exemple complètement différent :
- les anglais votent pour le Brexit,
- les politiques anglais mettent en œuvre le Brexit,
- les anglais trouvent que le Brexit est compliqué et coûte cher
L’autre stratégie, pour ceux qui veulent que rien ne change, c’est de prendre une référence fixe et de s’y tenir à tout prix : la bible (ou le coran) dit que alors il faut faire.
En résumant ainsi, j’ai quand-même l’impression que le changement et s’y adapter, c’est plus agréable que de rester borné par un vieux texte.
Que ça n’empêche pas de réfléchir aux meilleurs changements possibles, et de les suggérer, mais que ça incite à ne pas venir juste pour dire que ça n’est pas bien et que c’était mieux avant, surtout sans expliquer pourquoi. Si ce n’est qu’une difficulté personnelle à s’adapter à la nouveauté et à continuer à la faire progresser, ce n’est certainement pas une raison suffisante pour décourager ceux qui se donnent du mal pour faire progresser le système.
Bernard