Escalade : un enseignement, une passion!

Posté en tant qu’invité par Christophe Dunet:

Bonjour,

je me suis posé la question de savoir quel enseignement pour l’escalade ?

Derrière toute recherche il y a un chercheur, et toute entreprise de ce genre comporte nécessairement un aspect biographique. L’événement déclencheur de la recherche qui a conduit fut mon arrivée dans le monde de l’escalade, après une trentaine d’années de professorat de grimpe en salle et en falaise. Ce passage d’un ordre d’enseignement à un autre a été marqué par des ruptures et une continuité. Rupture avec une routine quasi inévitable à force de parcourir le même chemin, les memes voies, gravir les memes montagnes. Rupture encore avec les multiples contraintes institutionnelles des programmes, inspections et autres tracasseries administratives et découverte de l’incroyable liberté d’action dont jouissent les sportifs universitaires dans notre pays. Rupture enfin avec l’enseignement à un public captif et adaptation à un public de jeunes adultes à qui l’on dispense tantôt un enseignement de masse tantôt un enseignement sur mesure, en fonction d’une assiduité fluctuante. Continuité, en revanche, dans la foi en un métier choisi à une époque lointaine où il était une vocation et pas seulement un gagne-pain, le métier de grimpeur. Ces ruptures avec l’engluement routinier jointes à la foi toujours vive dans ce métier semblaient présenter des conditions idéales pour formaliser dans une recherche officiellement reconnue l’expérience accumulée au fil des années et des ascensions. Il y eut toutefois quelques obstacles à franchir, quelques paradoxes à transformer en atouts dans cette entreprise.

L’enseignant « non chercheur » doctorant
Le premier de ces trois paradoxes concerne le statut bancal de l’enseignant dit « de statut second degré » à l’université. Nous étions venu pour faire de la recherche, on nous rétorque que nous n’avons pas été recruté dans ce but. On ne nous interdit certes pas d’en faire, mais on ne nous en donne pas les moyens, en nous imposant une lourde charge d’enseignement. Cette situation est cependant en voie d’amélioration, puisqu’il est maintenant possible d’obtenir des aménagements de service afin de préparer une thèse7. Le paradoxe demeure malgré tout dans le fait qu’un enseignant dépendant du statut désigné ci-dessus et engagé dans une recherche qui aboutira à une thèse est rangé par l’institution dans la catégorie des « enseignants » par opposition à celle des « enseignants chercheurs ». Si toutefois, comme dans notre cas, la recherche concerne une pratique d’enseignement, alors la grande liberté d’action évoquée plus haut devient un atout certain lorsqu’il s’agit d’expérimenter sur le terrain. Ajoutons que le « doctorant non chercheur » en poste à l’université bénéficie d’un environnement matériel (bibliothèque) et humain (collègues) plus favorable que son collègue en poste dans le secondaire, qui doit se battre pour le droit à la recherche8.

La langue de spécialité pour un public de « non-spécialistes »
Cette recherche a été entreprise dans le cadre d’un enseignement encore un peu marginal, mais certainement d’avenir, à l’université, celui de l’enseignement des langues en dehors des départements de langues. Cet enseignement est dispensé à des étudiants engagés dans un cursus autre que celui des langues, et appelés pour ce motif « non-spécialistes », appellation péjorative et paradoxale. Cette expression est péjorative car, si ces étudiants ne sont en effet pas des linguistes, il sont, ou ils aspirent à être, des spécialistes dans la discipline qu’ils ont choisie. Elle est, par ricochet, dévalorisante pour ces cours considérés implicitement (et parfois, explicitement) comme « bouche-trous » dans un emploi du temps et souvent confiés à des vacataires. L’expression « non-spécialistes » est paradoxale à une époque où de plus en plus d’enseignants chargés de ces cours manifestent la volonté d’en faire un véritable enseignement de langue de spécialité. L’anglais de spécialité9 existe dans l’enseignement supérieur français depuis une trentaine d’années et le pourcentage d’étudiants concernés par son enseignement augmente régulièrement par rapport à celui des étudiants spécialisés en langues. L’anglais de spécialité regroupe les enseignants-chercheurs dans le GERAS depuis 1976, et la recherche est encadrée au sein du DEA de langue anglaise des spécialités scientifiques et techniques, habilité en 199110 et de l’équipe nationale d’accueil EA 2025 Langue de spécialité et didactique de la langue. Sur le plan terminologique enfin, le sigle LANSAD a été proposé pour remplacer l’appellation paradoxale et péjorative de « Langues pour non-spécialistes »11. Ce sigle commence à faire son chemin, même s’il faut déplorer que certaines administrations continuent encore – au moment où nous écrivons ces lignes – à parler de « non-spécialistes »12. Là encore, donc, la situation s’améliore, et le fait d’enseigner l’anglais dans le secteur LANSAD présente un certain nombre d’avantages lorsqu’il s’agit d’entreprendre une recherche telle que la nôtre, orientée vers l’action et le développement. Parmi ces avantages, citons la liberté d’innover et la spécificité du contenu disciplinaire.

La recherche-action : recherche ou action ?
Après l’obtention du DEA mentionné ci-dessus, l’équipe d’enseignants-chercheurs qui l’encadre suggère, pour l’option didactique, de diriger les doctorants :

soit vers une réflexion plus théorique sur la fonction même d’apprentissage d’une langue (objectifs, méthodes, stratégies, moyens) en privilégiant les aspects psycholinguistiques et sociolinguistiques ; soit vers l’analyse critique et raisonnée conduite au cours de la conception et de la mise au point d’outils de formation : on touchera alors au concept de recherche-action, encore peu courant en études anglaises, mais tout à fait reconnu en sciences humaines et sociales13.

Si, par le volume de son appareil théorique, notre thèse s’apparente au premier type de recherche, son orientation générale la situe nettement dans la mouvance de la recherche-action14, ce qui pose un nouveau problème. En effet, non seulement la recherche-action est peu courante dans le domaine des études anglaises, mais la validité de ce type de recherche est aussi parfois contestée. Elle est quelquefois contestée parce que ses objectifs semblent contradictoires, car il s’agit de

faire des recherches sur une situation, ce qui implique une distanciation ; [d’]agir sur cette situation, ce qui au contraire se justifie par un engagement. Les objectifs [de la recherche-action] sont locaux (liés à un contexte déterminé) et pédagogiques (liés à une pratique) ; plus que généraux et didactiques (Narcy, 1998 : 231)15.

En outre, par opposition à la recherche expérimentale qui a les faveurs de la SLAR nord-américaine, la recherche-action ne peut mener de « vraies » expérimentations pour recueillir des données justiciables d’une analyse quantitative. Pour Wolff, qui fait part de cette objection, l’argument ne tient pas :

This in no way reduces the value of [action research], especially at a time when, in psychology, statistical analyses based on experimental data are being replaced by individual case studies (1994: 140).

Si l’on compare enfin les buts de la recherche fondamentale et ceux de la recherche-action, on voit que la première cherche à produire des connaissances tandis que la seconde vise à améliorer une situation ou une pratique. Van Lier répond qu’il n’y a pas nécessité à séparer ces deux finalités :

The production of knowledge and the improvement of practice are not separate goals between which a researcher needs to choose. […] when we play a game with friends, say, soccer or tennis, we do not have to choose between the objectives of ‘having fun’ or ‘getting some exercise’. These […] goals are both addressed, inseparably and organically, in the activity of playing the game (1996: 219).

De même que la situation paradoxale de l’enseignant non chercheur engagé dans une recherche et le concept d’un enseignement spécialisé de L2 à des non-spécialistes offrent, au-delà du paradoxe, des atouts que nous avons saisis, la recherche-action nous est apparue comme le type de recherche le mieux adapté à notre situation. Cette recherche, en effet, vise le changement, encourage l’innovation et s’appuie sur une réflexion critique. Enfin, la stratégie de la recherche-action correspondait parfaitement à la conception de la méthodologie d’enseignement qui était la nôtre depuis des années. Comme le souligne Resweber,

si l’on suit cette orientation, l’enseignant est constamment en situation de recherche-action. Il se doit, en effet, d’adapter son génie didactique aux effets provoqués par son intervention (1995 : 79).

Le contexte de notre recherche est finalement moins hostile qu’il n’y paraissait au premier abord, et nous ne partons pas désarmé à la bataille.

Trois champs de manoeuvre pour un objectif
Tout en engageant notre recherche-action sur le terrain de la pédagogie, de la didactique des langues et de la technologie, nous avons parallèlement réuni le matériau nécessaire pour nourrir notre réflexion. Au cours de la recherche bibliographique et des nombreuses lectures effectuées pendant plusieurs années, nous avons progressivement pris conscience à quel point les chemins que nous parcourions depuis si longtemps étaient variés, tortueux, escarpés et semés d’embûches. Ces chemins menaient en particulier à trois champs que nous pensions connaître mais qu’il nous faudrait parcourir et labourer à nouveau, avec de nouveaux outils, de nouvelles techniques, pour obtenir une récolte nouvelle.

Le champ pédagogique ou l’éternel triangle à la recherche d’une « centration »
Bien que certains auteurs considèrent l’homme comme « une machine à apprendre », on s’est pendant longtemps davantage intéressé à l’enseignement, art de transmettre le savoir, qu’à l’apprentissage, qui n’est guère considéré comme un art. Nous rendrons compte de cette visite au pays du savoir, toujours pleine d’enseignements, toujours enrichie de nouveaux modèles. Parmi ces modèles de la situation d’enseignement–apprentissage, les modèles ternaires semblent avoir la faveur des théoriciens et, parmi ceux-ci, l’éternel triangle pédagogique. D’après son principal promoteur, Jean Houssaye, il n’est pas possible de considérer à égalité les trois côtés ou les trois sommets de ce triangle. En privilégiant deux d’entre eux, on choisit un camp plutôt qu’un autre, au risque de voir le « tiers-exclu » se révolter. Deux camps principaux se partagent le terrain, celui de la Didactique et celui de la Pédagogie, chacun essayant de tirer la couverture à soi, chacun prétendant être maître de la situation d’enseignement–apprentissage. Nous verrons que les théories de la médiation proposent à celle-ci de jouer l’arbitre, ce qui semble provisoirement apaiser le conflit en déplaçant le centre d’intérêt sur l’apprenant.

Le champ de la didactique des langues ou les conflits permanents
Malgré les progrès des sciences de fondement que sont la psychologie et la linguistique, les nombreuses théories élaborées au cours du siècle dernier n’expliquent toujours pas de façon satisfaisante comment on apprend une langue. Tout le monde n’est pas d’accord non plus sur les finalités de cet apprentissage, comme en témoigne le conflit perpétuel entre visée pratique et visée culturelle. Une autre querelle concerne la différence entre une acquisition qui se ferait en milieu naturel et un apprentissage en milieu institutionnel. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, on assiste à la valse des méthodes et méthodologies de langues, souvent orchestrée par les machines à enseigner. Magnétophone et laboratoire de langues, télévision et magnétoscope, ordinateur et multimédia, tous ces instruments semblent pour un temps cristalliser des relations d’adoration ou de haine, plus rarement d’indifférence, chez les acteurs concernés et au premier chef les professeurs de langues. Dans une vie antérieure à la présente recherche, nous avons vécu comme acteur bon nombre de ces méthodes et approches. On nous pardonnera de nous attarder sur certaines d’entre elles qui ont eu notre faveur, dans la mesure où cette rétrospective sert la visée prospective de notre action. Cette extraordinaire variété d’approches et de conceptions de l’apprentissage des langues a même conduit certains à prôner l’éclectisme, sinon comme méthode, du moins comme guide de conduite sur le terrain pédagogique. On pourrait croire qu’au moins l’approche catholique16 de l’éclectisme met tout le monde d’accord. C’est compter sans la faction « protestante » des énonciativistes qui dénoncent la naïveté des tenants de l’éclectisme.

L’innovation technologique en quête d’un paradigme unificateur
Les machines à enseigner ne datent pas d’hier mais d’avant-hier, et l’enregistrement sonore a presque toujours été présent dans les classes d’anglais que nous avons fréquentées comme élève (dans les années 1950) puis comme professeur. L’audiovisuel a été un auxiliaire familier des cours de langues dans les années 1960-1980. Mais avec l’apparition de l’ordinateur au milieu des années 1980, c’est l’interactivité qui entre dans la salle de classe pour y faire sa révolution. Une autre différence fondamentale entre l’ordinateur et les autres auxiliaires audiovisuels utilisés jusqu’alors en classe de langues tient à sa nature protéiforme. Contrairement au magnétophone qui ne sait rien faire d’autre que d’enregistrer et de restituer du son, au projecteur de diapositives avec lequel on ne peut que… projeter des diapositives, l’ordinateur peut servir à de multiples usages et ne saurait donc se résumer à être le support d’une méthodologie unique. Si l’ordinateur peut faire beaucoup de choses, il ne peut cependant rien faire tout seul. C’est sans doute ce qui a déconcerté et rebuté nombre d’enseignants lorsqu’il est arrivé, pratiquement tout nu (sans logiciels ni didacticiels) dans nos classes un beau jour de 1985. Ce fut le retentissant échec du plan Informatique Pour Tous, dont l’éducation nationale française mit plus d’une décennie à se remettre. Pendant ce temps, le pragmatisme de nos collègues britanniques leur avait fait prendre une bonne longueur d’avance, particulièrement dans l’utilisation de l’ordinateur comme outil ou partenaire de jeu, tandis que le cartésianisme français préférait voir la machine dans le rôle d’un tuteur, au risque de reproduire les errements du behaviorisme et de l’enseignement programmé. Le dernier paradigme en date pour ce qu’on appelle l’EAO en général ou l’ALAO dans le domaine des langues est celui des outils cognitifs, conséquence de ce qu’on a appelé le retour du cognitivisme.

Comme le montre le survol des domaines qui intéressent notre recherche et l’état des lieux rétrospectif et actuel, les débats qui animent ces domaines sont permanents et nombreux. Il nous faut maintenant circonscrire le champ de notre recherche et de notre action.

Champ et objectif de notre recherche
Même si les objectifs de la recherche-action sont locaux et pratiques plutôt que généraux et théoriques, ce type de recherche n’exclut pas le temps de la réflexion théorique, bien au contraire. Le champ concerné par notre réflexion théorique est vaste parce que multidisciplinaire. Il s’agit globalement du champ de l’ALAO (CALL, en anglais), à propos duquel Levy écrit :

CALL is a relatively new, interdisciplinary field of study that has been subject to the influence of a number of other fields and disciplines. […] Overall, it is clear that the field of CALL is difficult to circumscribe with any degree of precision (1997: 47; 73).

Resweber précise ainsi les divers concepts de multidisciplinarité : la démarche pluridisciplinaire examine les divers points de vue relatifs à une question ; la démarche interdisciplinaire essaie de dégager un modèle dominant auquel chacun se rallie. Cette deuxième démarche, caractéristique de la recherche-action, débouche sur l’élaboration d’un langage transdisciplinaire17. Or, tandis que Levy hésite à conclure sa thèse en proposant une théorie constituée de l’ALAO, Wolff pense pour sa part que la position de cet auteur implique le voeu de voir apparaître « une vaste discipline nouvelle » qui pourrait s’appeler « la science de la connaissance », discipline dans laquelle l’ordinateur jouerait un rôle essentiel18. Il s’agirait alors là d’une discipline véritablement transdisciplinaire au sens de Resweber. Nous n’avons pas l’ambition de proposer une théorie de l’ALAO, mais seulement l’espoir que notre recherche-action contribuera peut-être à l’élaboration du langage transdisciplinaire de cette discipline nouvelle.

Puisque le domaine de l’ALAO fait appel aux disciplines concernées par l’apprentissage, la didactique des langues étrangères et les nouvelles technologies, nous aurons à examiner les apports de ces diverses disciplines ou sciences de fondement (psychologie de l’apprentissage, linguistique appliquée, philosophie de l’éducation, sciences cognitives). Dans la mesure où cette thèse cherche à définir le rôle de l’ordinateur dans la situation d’enseignement–apprentissage d’une langue étrangère, nous concentrerons notre travail exploratoire sur le rôle respectif de chacun des partenaires de cette situation. Dans la perspective de résoudre les conflits modélisés par le triangle pédagogique grâce à l’arbitrage de la médiation, il s’agira de voir à qui attribuer le rôle de médiateur. En revanche, nous n’aborderons pas ou très brièvement l’étude de certains domaines, en particulier ceux qui relient l’informatique et la linguistique. Nous ne parlerons d’intelligence artificielle que pour évoquer le cas des « tuteurs intelligents ». Le traitement automatique des langages naturels, la synthèse et l’analyse de la parole ou encore la linguistique computationnelle sont certes des domaines de recherche où l’on attend des retombées importantes pour l’apprentissage des langues. Malheureusement pour le praticien, la plupart des projets dans ces domaines restent à l’état de prototypes ou bien les applications y sont développées dans des environnements informatiques ésotériques, ce qui les met hors de sa portée.

Une autre limitation de notre champ de recherche nous est imposée par le cadre institutionnel où nous travaillons et le public auquel nous enseignons. Les sujets concernés par notre recherche sont exclusivement des étudiants de type LANSAD et plus précisément en Histoire de l’art19.

Notre objectif, enfin, s’inscrit dans la ligne de ce que l’on peut considérer comme une variante de la recherche-action, la recherche-développement. Il s’agira ici, à partir d’un problème constaté, celui des conditions insatisfaisantes d’un enseignement de type LANSAD, de mener en parallèle une réflexion théorique et le développement d’instruments innovants susceptibles d’améliorer cet état de fait. Certaines recherches du domaine de l’ALAO comme la nôtre se donnent pour objectif de dégager des principes méthodologiques pour la création de matériaux pédagogiques20. Notre propre recherche va jusqu’au bout de la logique de la recherche-action, jusqu’au développement d’un instrument utilisable et réellement utilisé sur le terrain21. Cet instrument est le didacticiel English for Art History, qui fait partie intégrante de la présente thèse22.

Problématique et stratégie
Type de recherche
Avant de parler de sa mise en oeuvre, nous allons décrire les caractéristiques essentielles de la recherche que nous avons entreprise, à savoir une recherche-action en didactique de l’anglais langue étrangère. Il se trouve qu’on note une grande similitude entre la recherche-action et la recherche en didactique (ou didactologie), ne serait-ce déjà que l’une comme l’autre doivent affirmer leur statut de véritable recherche universitaire. Par opposition avec la recherche pure, qui vise la construction de lois générales et l’élaboration de connaissances, la recherche-action vise à élucider des processus de régulation et la didactique vise à transmettre des savoirs. La recherche scientifique (des sciences dures) est menée par le savant, la recherche en sciences sociales par le chercheur de terrain ou chercheur-praticien et la recherche en didactique par un praticien- accompagnateur. Dans leur déroulement, la recherche-action comme la recherche en didactique sont « dialectiques et circulaires : elles propose[nt] des interprétations provisoires, susceptibles d’être remaniées par leur investissement dans le tissu des pratiques »23. Mieux encore que de circularité, c’est de récursivité qu’il conviendrait de parler, concept développé par E. Morin dans ses ouvrages sur la pensée complexe24, et que l’on pourrait représenter ainsi :

Posté en tant qu’invité par auliver de kersosoun:

HI!HI!HI! c trop long!!!

Posté en tant qu’invité par Claude:

http://joseph.rezeau.free.fr/theseNet/theseNet-Introduc.html

Posté en tant qu’invité par nico:

putin, j’ai mal à la tronche et j’ai rien compris, moi je suis un grimpeur et je fais du pan comme un bourin, le reste…

Posté en tant qu’invité par Baloo:

Il y a un resume disponible quelque part ? Ca a l air interressant …

Baloo

Posté en tant qu’invité par auliver de kersosoun:

pourquoi donc ce site?
Parce qu’il est aussi compliqué que celui de Christophe?

Posté en tant qu’invité par Claude:

Pour faire remarquer que ce texte n’est pas de ce Christophe Dunet, celui-ci n’existant probablement pas.
Il s’agit du début de l’intro d’une thèse.
Cet usurpateur c’est arreté au schéma car il ne savait sans doute pas comment le copier.

Posté en tant qu’invité par Christophe Dunet:

Copier-coller, c’est simple comme bonjour !

Posté en tant qu’invité par momo:

Je retourne chez Nice People

Posté en tant qu’invité par Christophe:

et cela sert à quoi?

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

J’allais le dire!! :smiley:
Non plus serieusement j’ai comencé le debut et ca a l’air super interessant mais la j’ai super pas le temps je dois aller manger mais vraiment je vais le lire en entier (en plus ca me concerne je veux devenir enseignant chercheur…Au fait ceux dont tu parles sont specialisé en quelle matiere j’ai pas tout tou compris, m’enfin j’en suis au debut aussi :p)

Posté en tant qu’invité par crazyclimber:

quand on fait la grève on a le temps de se la péter en écrivant des conneries

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Crazyclimber, la greve n’est pas forcement un gain de temps, bien au contraire, les profs grevistes, manifestent (ca leur prend autant de temps voire plus) certains assurent leur cours même pour eviter de defavoriser leurs eleves, et ils ne sont pas payés, de plus les raisons qui poussent les profs a faire greve en ce moment sont plus que valables, je les soutiens vraiment… Qu’est ce que tu feras quand tu auras des enfants et que tu seras obliger de payer 3000 francs par trimestre pour les scolarisé car le public n’existera plus…de plus la vocation de prof n’est pas choisit « pour se la peter » mais par interet pour la profession, l’envie d’apprendre aux autres, de faire partager un savoir et non de degager une pretention…
PS: ne pas lire ce message sur un ton agressif, au contraire, (j’ai appris beaucoup ces temps ci alors depuis je precise)…Voila ciao tout le monde

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Bravo Ptitseb ! Nous autres profs n’aurions pas pu mieux répondre ! Tu ne voudrais pas venir argumenter avec nous au Ministère de l’Education Nationale ? Nous avons beaucoup de mal à nous faire comprendre ces temps-ci.

Posté en tant qu’invité par zappa:

Ne vous leurrez pas ! ils ont très bien compris les revendications de « la rue »… mais rappelez vous : malgré la démocratie, ce n’est pas la rue qui gouverne !
Pourquoi voudraient-ils changer un système dans lequel ils sont du bon côté de la barrière ? Ils ont une bonne caisse de retraite… en France, c’est 50 % chez Totalfina Elf + 25 % chez crédit lyonnais + 25 % chez Glenncore (metaleurop si vous préférez)…
Rien n’a vraiment changé depuis 1000 ans… toujours des cerfs et des « saigneurs »… la diférence c’est que maintenant, il y a Nice people et des élections pour vous faire oublier…
Move away Babylone !

Posté en tant qu’invité par Marika:

Oyaya…
Alors la si on part sur les retraites, on peut être tranquilles, ce sujet va battre tous les records de posts de tous les temps, c’est sur!!
;-))
Alors attention, à vos marques, prêts, partez…On compte les points!!

Posté en tant qu’invité par FredK:

soutiens vraiment… Qu’est ce que tu feras quand tu auras
des enfants et que tu seras obliger de payer 3000 francs par
trimestre pour les scolarisé car le public n’existera
plus…

Le public n’existera plus ? Ah bon ? Ne me dit quand même pas que toi tu te laisses convaincre par ce genre d’argumentation de bas étage ?!! Ce sont des théories qu’on essaye de te mettre dans la tête et non une réalité politique.
C’est de toute façon un discours bien normal : pour faire simple et pour faire adhérer les gens à une cause, les exagérations à outrance sont de mise.

de plus la vocation de prof n’est pas choisit "pour se

la peter" mais par interet pour la profession, l’envie
d’apprendre aux autres, de faire partager un savoir et non de
degager une pretention…

Oui, mais chez les profs, l’envie d’apprendre aux autres se traduit très souvent (malgré eux) par une petite prétention à tout savoir, tout connaître… Et à très peu écouter les autres qui n’appartiennent pas à leur milieu.

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Faudrait aussi eviter de faire des generalités (chose que j’ai peut etre fait dans ce post, mais qui j’ai dementi auparavant dans un autre sujet, je suis prevoyeur…Bon ca va ok j’avais pas fait expres c’esn une pure coincidence)
Peut etre que le public existera encore mais avec quels moyens, si effectivement les choses que l’ont m’a dites sur la decentralisation s’appliquent, si tu habites dans une region pauvre, je pense que tu n’auras pas vraiment le choix…
Enfin d’un autre coté c’est vrai que une partie de ce que je dis c’est ce que les profs nous expliquent, mais d’un auter coté je ne suis pas completement ahuri, j’ai aussi mon opinion bien qu’elle soit forgé sur d’autres opinions (profs…) parce que les medias c’est, a mon avis pas forcement mieux que les profs pour ce qui est des explications…
Et puis les profs sont aussi la pour ca, pour nous ouvrir les yeux, nous apprendre a juger seul, a se faire notre propre opinion, ils l’ont d’ailleurs preciser que ce qu’ils nous ont dit ne regardait qu’eux que chacun pensait ce qu’il voulait… Pour ce qui est de la phrase d’el gringo (rafarin au guignols, pour ceux qui regardent) « ce n’est pas la rue qui gouverne », j’ai aucune lecon a lui donner, je pense qu’il connait bien mieux l’histoire de la france que moi, mais bon, en ce moment on finit la revolution en histoire, faut bien que ca serve…Or pendant la revolution, la rue a joué un role primordial, et même si on est pas au 18eme siecle, la rue a quand même un pouvoir, si y’a un million de personnes dans les rues, ca fera sans doute reflechir le gouvernement sur ses actions, bien sur la rue ne vote pas les lois et ne les fais pas non plus mais on peut oser esperer qu’elle a une, même legere, influence sur ce que justement le gouvernement fait…
Voila ciao :wink: Bon courage a tous les profs…tenez bon j’arrive dans 10 ans!!! :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

FredK a écrit:

soutiens vraiment… Qu’est ce que tu feras quand tu auras
des enfants et que tu seras obliger de payer 3000 francs par
trimestre pour les scolarisé car le public n’existera
plus…

Le public n’existera plus ? Ah bon ? Ne me dit quand même pas
que toi tu te laisses convaincre par ce genre d’argumentation
de bas étage ?!! Ce sont des théories qu’on essaye de te
mettre dans la tête et non une réalité politique.
C’est de toute façon un discours bien normal : pour faire
simple et pour faire adhérer les gens à une cause, les
exagérations à outrance sont de mise.

de plus la vocation de prof n’est pas choisit "pour se

la peter" mais par interet pour la profession, l’envie
d’apprendre aux autres, de faire partager un savoir et non de
degager une pretention…

Oui, mais chez les profs, l’envie d’apprendre aux autres se
traduit très souvent (malgré eux) par une petite prétention à
tout savoir, tout connaître… Et à très peu écouter les
autres qui n’appartiennent pas à leur milieu.

Les différents gouvernements qui se sont succédés n’ont pas beaucoup caché leur intention d’américaniser notre système scolaire, notre santé… et seule la rue peut être un frein à cette évolution qui semble malheureusement inéluctable.

Quant à ton jugement sur les profs… n’y a-t-il pas « exagération à outrance » de ta part ? Les comportements que tu décrits existent mais sont très minoritaires ; ne généralise pas quelques situations que tu as personnellement connues à l’ensemble d’une profession. Sinon, c’est vraiment de l’« argumentation de bas étage ».

Posté en tant qu’invité par Christophe Dunet:

VOus m’étonnerez toujours sur ce forum !!! mdr !!! on peut vous dire n’importe quoi, vous arrivez encore à en discuter et trouver des arguments… chapeau !!!