Posté en tant qu’invité par nicolas:
Mon message précédent se voulait un peu sombre, il l’était beaucoup.
Oui, l’escalade m’a pris comme une drogue. je m’y suis jeté à fond lorsque mon boulot et mon ménage ont pris l’eau.
C’était un rêve d’enfant, et j’ y ai trouvé une grand liberté: liberté d’oser, liberté de l’espace, liberté d’un corps retrouvé.
Un grave accident (8 fractures, 5 mois de plâtre, etc…) m’a à peine calmé. Peu de gens comprennent que je regrimpe malgré l’ampleur des dégats et les quelques séquelles.
La sequelle qui me touche le plus n’est pas physique: depuis mon ex-femme a formellement interdit à mes enfants de grimper :-(.
Alors je m’éclate dans mon boulot, mais je réve de rocher. Je prépare le repas, mais je pense bivouac. Je fais les courses et je pense poids du sac…
Je connais mon état de quasi-dépendance. J’y ai encore plus réfléchi car il y a 2 mois, Jean-phi mon camarade d’escapade falaisiste est décédé en montagne.
En vivant notre passion, nous nous libérons du ron-ron consommatoire encouragé par les AUTRES. Parfois, l’un d’entre nous paye cash.
Merci Martine, Merci Claudine pour le bonheur de vos messages.