Je ne comprends rien à ton message qui me semble adressé
Escalade à vue
Je ne pense pas qu’on puisse hiérarchiser les pratiques… j’ai un copain qui met un point d’honneur à ne pas user d’artifices en couenne , pas de pose de dégaine pas de preclipage etc le à vue or not… et qui en GV n’hésite pas à tirer au clou… et si ça lui convient tant mieux tant qu’il ne m’empêche pas de sortir ma perche et de travailler mes crux…
Rien n’est figé je pense que je vais bientôt m’atteler un projet en redpoint tu tombes tu redescends et tu recommences sans travail… moins chiant pour l’assureur… en niveau Max pour voir combien d’essais il me faut… je pense que c’est un juste milieu entre le à vue où tu n’as qu’une chance et le travail ou le par cœur prime…
Carrément ! Merci pour le partage ! Qui me permet de réaliser à quel point j’suis vieille dans ma pratique, alors que ça n’fait pas encore 10 ans que j’ai enfilé mes premiers chaussons…
Clairement la diversité des pratiques et des approches fait la richesse de l’escalade, surement.
Mais si je me considère souvent comme une « consommatrice » en allant parcourir des voies offertes par d’autres, je réalise que la consommation n’est pas forcément pour tout le monde au même endroit…
Pour moi, la découverte, la curiosité, l’incertitude constituent les plus grands piments de ces chouettes aventures avec le caillou…
Et, si je n’ai pas envie de juger la pratique de l’autre, il me surprend un peu de lire « Cela permet au pratiquant de trouver un réel bien-être à travers une dépense physique et de rester dans une zone de confort et de détente, nécessaire après une journée de boulot. »
A froid, j’me demande pourquoi il grimpe, du coup, plutôt que d’aller courir ou nager…? Et pis j’réalise que, tant qu’il y trouve « un réel bien-être », c’est surement tout ce qui importe…!
(Et qu’il me laisse pénarde sur mes grandes voies passées de mode, du coup ;-))
Je t’adore.
Je ne sais pas de quoi je parle mais j’en parle quand même. Vraiment, j’suis fan.
A voir si l’idée de l’escalade est la « gratification ».
Le cas échéant, peut-être que tout le monde ne la trouve pas au même endroit (j’dis ça parce que j’suis une flemmarde, surement).[quote=« J2LH, post:11, topic:259190 »]
ce qui compte c’est le grimpeur face à une difficulté subjective.
[/quote]
Ou ce qui compte, c’est le plaisir qu’il prend dans sa pratique ? Que ce plaisir soit dans la recherche d’une performance, dans la découverte d’un nouveau coin, dans un mouv’ qu’il sera content de réussir, dans le partage émotionnel avec le pote ? Ou même dans son intuition qui lui aura permis un truc inespéré, ou au contraire dans son « travail » qui le sécurisera psychiquement ? Ou dans tant d’autres choses plus ou moins palpables…!
Le titre est explicite
On grimpe pour le plaisir non ?
"Le à vue ,est la capacité d’adaptation immédiate d’un grimpeur , à évoluer dans une voie d’escalade en adaptant sa morphologie aux mouvements demandés ,en réussissant la voie à son top ,sans avoir utilisé la corde comme point de repos , à aucun moment ,et ce à tous niveaux de voies "frankpro
« On » fait bien comme il veut. Moi j’y trouve du plaisir en effet.
Comme je n’étais pas au clair, j’ai cherché la définition de « gratification ». Hormis l’aspect financier, il s’agirait d’une « Satisfaction narcissique. » Qui n’est, j’espère, pas le seul et unique moyen d’obtenir du plaisir .
pour ceux qui n’ont pas lu l’article je cite au moins un passage intéressant
On saluera l’honnêteté des grimpeurs qui rétrogradent leurs performances à vue en flash après avoir reconnu avoir visionné une vidéo ou avoir eu connaissance d’informations importantes sur la voie avant de la tenter.
Le seul vrai à vue est celui du compétiteur qui sort de l’isolement…
ben justement pas
Et encore souvent ils connaissent les prises…
L’expression « old school » est plus en relation avec style d’escalade :dalle et devers.
Le devers étant plus à la mode pour la nouvelle génération , peut être en relation avec l’évolution du niveau . plus facile d’ouvrir une voie dans le 9 en devers qu’en dalle . Ceci dit pour recoller au sujet , dans les années 80 (l’ancienne génération d’aujourd’hui) « travailler une voie » était déjà très répandu dans les falaises de France et de Navarre.