[quote=« margueritat, id: 1672531, post:26, topic:148008 »]Pour votre info, messieurs:
A moins qu’un terrain privé ou communal s’il n’est clôturé ou doté d’un panneau d’interdiction d’accès est pénétrable et l’on peut parfaitement équiper un site d’escalade.
Seul le propriétaire peut en demander le déséquipement après avoir tenté de contacter l’équipeur, lui seul détient le droit au désequipement, après une procédure bien définie judiciairement.
Tout autre personne qui le met en oeuvre de son propre chef se met hors-la-loi et constitue une voie de fait.
La qualification retenue peut être vol, dégradation (si le matériel en place a été abimé) et même mise en danger de la vie d’autrui, s’il s’agit d’un matériel de sécurité destiné au public (3 ans de prison dans les faits les plus graves), les juges ne plaisantent pas en la matière.
La montagne, réputée espace de liberté, n’échappe pas aux règles de droit.
Nul ne peut se faire justice et empieter sur les droits des tiers en touchant au matériel et au terrain ne leur appartenant pas!
L’équipeur reste responsable en cas d’accident grave d’un équipement défaillant si celui-ci ne lui a pas été interdit, ce qui est le cas ici.[/quote]
Certes…
Depuis quand il existe un « site d’escalade » au charmant som? Le propriétaire est-il au courant? Est-ce qu’il y a un conventionnement FFME?
La disparition de deux plaquettes sur une ligne de spits anarchique et incomplète, connue de vous seul, et située à 5m d’une ligne de goujon bien établie, représenterait donc une « mise en danger de la vie d’autrui »?
Votre équipement posé sans concertation, sans communication, sans autorisation, sans aucun cadre, serait donc un « matériel de sécurité destiné au public »?
La sécurité de qui? décidé par qui? Vérifié par qui?
Quand au vol il n’en est point, je vous répète que vous êtes le bienvenue pour récupérer vos deux bouts de ferraille.
Enfin bref vous avez une conception de nos pratiques qui me dépasse complétement. On atteint un degré de ridicule extraordinaire dans cette affaire.
J’ai contacté le CD38 concernant les dalles. J’espère qu’on pourra mettre en place une action concertée avec les acteurs locaux (caf, ffme, autres). Votre business de topo ne vous autorise pas à vous placer au dessus de toute la communauté locale. Si ce n’est pas fait, achetez l’excellent topo de Bourdat/Guerrillot sur l’escalade en chartreuse. Vous y trouverez un préambule très intéressant sur l’équipement en chartreuse, et la position de la fédé au moment de l’édition du topo.
Prenez contact avec le CD38 FFME, cessez d’agir en solitaire au mépris de tous.
Vous faites du mal à l’image des grimpeurs. Vous faites du mal à la pratique de l’escalade, et à la cohabitation entre les différents types de pratique.
Et vous faites ça pour de l’argent…