Posté en tant qu’invité par Dani:
A tous ces dogmatiques anti-doping je leur rappellerais que déjà le fait de se promener a 8000 n’est pas tres naturel,
comme ne l’est pas non plus avoir de pointes en fer aux pieds, ou des plumes sur notre peau.
L’être humain se dote de la technologie qu’il veut pour se faire plaisir. Et cette technologie va depuis la lyophilisation des spaghettis,
aux compléments vitaminiques ou hormonels, en passant pour une trousse d’émergence médical…
et tout ça justement pour atteindre un milieu pour lequel il n’a pas été désigné.
Chacun met le limite ou il veux.
Justement l’argument du « danger » de certaines pratiques de doping, ne tiens pas trop la route
dans l’alpinisme, ou de toutes façons le risque de mort qu’on assume est souvent
déjà énorme. Dire a Herman Buhl qu’il prenait de gros risques a prendre des amphétamines
lors de son solo au Nanga Parbat en 1953… ça fait rire.
Pour l’argument de « il y a certains que sans doping y arrivent ».
Bon… et en quoi ça empêcherait un autre de se doper pour y arriver ?
C’est comme dire…« il y a certains que sans guide y arrivent.
Si tu n’y arrives pas sans guide, renonce ».
A noter que je ne me dope pas, et je ne prend pas des guides.
Mais je n’ai rien contre ceux qui font l’un ou l’autre.