EPO et acclimatation

Posté en tant qu’invité par Virmed:

Petite question:

L’erythropoïétine est une hormone qui déclenche la production des globules rouges (en gros) hors les problèmes d’acclimatation proviennent du manque de globules rouges on est acclimaté quand on a plus de globules rouges, cette adaptation se faisant grâce à l’EPO qui a déclencher la production.

Maintenant pour faire une expé sur un 8000 quelqonque est-il concevable de faire une cure d’EPO (à l’instar des cyclistes avant le tour de france) afin d’être directement acclimater et ne pas persre de temps au camp de base.

Posté en tant qu’invité par 9A:

…et de se tuer rapidement?:-))

Posté en tant qu’invité par ZeBadGuy:

Autre petite question:

T’es con ou tu fais expres ?
T’as vu l’état des couilles de Lance Armstrong ? Tu veux finir pareil ?

Posté en tant qu’invité par JM:

Sinon y’a les steroides, ca marche bien aussi.
Ou alors le pot belge, cocaine-heroine-cafeine, tres bien pour surmonter les coups de pompe.
Rassure-nous, t’es pas serieux tout de meme?

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Je suggères que tu testes ton idée lors de ta prochaine expé et que tu nous fasses un compte rendu à ton retour.
Mais prends soin de rédiger ton testament avant ton départ.

Posté en tant qu’invité par baghirati:

selon toute vraisemblance l’invention de l’EPO est consécutive à certaines expéditions « scientifiques médicales » des années 80 , après lesquelles quelques records de vitesse d’ascension tombèrent en himalaya …
maintenant si tu ne peux pas faire un 8000 sans te doper : ne le fais pas

Posté en tant qu’invité par Newton:

On veut des noms, on veut des noms !!!:slight_smile:

Plus sérieusement, c’est que lEPO a été utilisé au départ par des alpinistes ?

Posté en tant qu’invité par thomas:

Le problème est un tout petit peu plus compliqué que tu veux bien le décrire.
L’EPO est en effet relargué par le rein mais pas seulement par le rein. Il existe aussi une production dans à peu près tous les tissus de l’organisme, en particulier le coeur et le cerveau.
Les effets de l’EPO ne sont pas limités à la production de globules rouges. L’EPO a aussi des effets anti-inflammatoires, des effets vaso-dilatateurs, et surtout des effets contre la mort des cellules.
Actuellement c’est une piste audacieuse et très prometteuse sur modèles animaux de protection des organes en cas de stress hypoxique grave comme l’infarctus cérébral ou cardiaque ou dans les modèles de traumatisme craniens ou de la moelle épinière.
L’EPO est sécrétée par le fait que l’organisme se situe en condition d’hypoxie. Hors le messager (il s’appelle le HIF (hypoxic Indicible Factor) qui fait sécreter l’EPO est aussi un promoteur puissant et indispensable de toute une série de cascades d’activation, de vasodilatation, de protection…
En ce sens, si tu t’administres de l’EPO, tu vas te priver des effets bénéfiques du HIF, d’une part et d’autre part tu risques aussi de te priver des effets bénéfiques de la synthèse locale (dans un organe) de l’EPO.
Enfin, dernière chose et pas des moindres, en augmentant le nombre de globules rouges de ton organisme, tu risques de modifier la coagulation de ton sang et tu risques beaucoup plus facilement de faire une phlébite dans la mortalité n’est pas nulle. Un certain nombre de cycliste en ont fait la triste expérience et la plupart des dopés des derniers tours sont obligés de se lever la nuit pour pédaler sinon c’est la thrombose !!
Je comprends ton intérêt à réduire le temps d’inaction qu’est l’acclimatation, mais je pense que le rapprot bénéfice risque n’est pas en faveur de cette idée.
Pour répondre aux autres mails, il ne me semble pas que les alpinistes ont été les premiers à se doper à l’EPO de façon antiphysiologique (parce que quand on est en altitude on se dope à l’EPO ca va de soi !!!). Je suis intéressé si vous avez de la doc la dessus. Je n’ai pas notion de consommation d’EPO par les alpinistes.
Toute dernière chose : Un effort intense à 3000m d’altitude suffit à vous mettre dans des conditions où l’EPO est sécrétée de façon intense. Donc, pas besoin d’attendre d’être en haute altitude pour s’acclimater, on peut faire ca sur les sommets de chez nous !!! A condition de le répéter régulièrement.

Bonne expé

Posté en tant qu’invité par Snoopy:

Pour répondre aux autres mails, il ne me semble pas que les
alpinistes ont été les premiers à se doper à l’EPO de façon
antiphysiologique (parce que quand on est en altitude on se
dope à l’EPO ca va de soi !!!). Je suis intéressé si vous avez
de la doc la dessus. Je n’ai pas notion de consommation d’EPO
par les alpinistes.

C’est aussi ce qu’il me semble. Un membre de ma famille a participé à des expériences en altitude au pied de l’Everest au début des années 90 et il m’expliquait que les médecins avaient mis en avant cette forte production d’EPO par l’organisme sans pour autant qu’il se soit injecté quoi que ce soit (enfin, c’est ce qu’il m’a dit)…

Posté en tant qu’invité par rocblanc:

Réponse lamentable,Lance était malade AVANT

Posté en tant qu’invité par quentin:

En fait une production d’ EPO se fait naturellement a partir du rein en environ 6-7 jours d’ exposition a l’ hypoxie, donc un apport exogène est inutile l’ altitude s’ en charge… salut ( Qu’ est ce qu’ il sont enérvés sur ce forum…) Quentin

Posté en tant qu’invité par docteur mabuse:

Voilà quelqu’un qui a enfin compris toute la dimension et la grandeur de la montagne !!!

A BAS les levers de soleils , les rencontres de passionnés des grands espaces et des terrains encore (un peu) vierges, les merveilles de la faune et de la flore , ces valeurs montagnardes que l’on voudraient inculquer à nos enfants !!!

ouvre ta (grande) trousse à pharmacie et régale toi !!!

y’a rien à dire tu as tout compris

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Doc Fuentes:

c’est vrai qu’AVANT Lance était sprinteur et donc il ne prenait pas les mêmes produits.
Ce qui est lamentable, c’est ce type.

Posté en tant qu’invité par dams:

vas y continue comme ca virmed, tu vas avoir le maillot jaune pour ton 8000!
dams

Posté en tant qu’invité par Sophie B:

Si je peux me permettre, l’acclimation en haute altitude ne sert pas exclusivement à produire plus de globules rouges.

Il ne faut pas oublier que le danger reste le Mal Aigue des Montagnes (MAM) qui est dû à une baisse de la pression atmosphérique. Mais je pense que la plupart des gens sur ce forum sont au courant ?! C’est un sujet récurent mais juste en deux mots le MAM est dû aux oedèmes soit cérébral soit pulmonaire.

Le seul moyen d’éviter ce genre de probème est de monter progressivement et donc de S’ACCLIMATER !!!

L’EPO n’a aucun rôle à jouer dans ce processus physiologique qui est la réaction de ces deux organes à basse pression. Un corps en bonne santé, fabriquera de toute manière plus de globules rouges lorsqu’il sera en hypoxie. Ce qui risque de vous empêcher d’atteindre le sommet, sera sans doute, un mal de tête carabiné ou des poumons plein d’eau.

Posté en tant qu’invité par Dani:

A tous ces dogmatiques anti-doping je leur rappellerais que déjà le fait de se promener a 8000 n’est pas tres naturel,
comme ne l’est pas non plus avoir de pointes en fer aux pieds, ou des plumes sur notre peau.
L’être humain se dote de la technologie qu’il veut pour se faire plaisir. Et cette technologie va depuis la lyophilisation des spaghettis,
aux compléments vitaminiques ou hormonels, en passant pour une trousse d’émergence médical…
et tout ça justement pour atteindre un milieu pour lequel il n’a pas été désigné.

Chacun met le limite ou il veux.

Justement l’argument du « danger » de certaines pratiques de doping, ne tiens pas trop la route
dans l’alpinisme, ou de toutes façons le risque de mort qu’on assume est souvent
déjà énorme. Dire a Herman Buhl qu’il prenait de gros risques a prendre des amphétamines
lors de son solo au Nanga Parbat en 1953… ça fait rire.

Pour l’argument de « il y a certains que sans doping y arrivent ».
Bon… et en quoi ça empêcherait un autre de se doper pour y arriver ?
C’est comme dire…« il y a certains que sans guide y arrivent.
Si tu n’y arrives pas sans guide, renonce ».

A noter que je ne me dope pas, et je ne prend pas des guides.
Mais je n’ai rien contre ceux qui font l’un ou l’autre.

Posté en tant qu’invité par xabi:

100% d’accord avec dani

J’aimerais souligner que la limite du dopage est tres ambigu. Si le dopage est s’administrer un produit afin d’ameilorer sa performance sportive, certains diront que prendre de l’epo est du dopage, d’autres que le cafe du petit matin l’est aussi.

Dans le cas des epreuves sportives la liste de produits dopants est publique, donc la limite tres claire. Le dopage ne devrait donc concerner que les alpinistes qui percevoient la montagne comme une competition.

Heureusement ce n’est pas mon cas, et je pense que chacun est libre d’y aller comme il veut, sans corde, sans casque ou dope…

…xabi

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

xabi a écrit:

J’aimerais souligner que la limite du dopage est tres ambigu.
Si le dopage est s’administrer un produit afin d’ameilorer sa
performance sportive, certains diront que prendre de l’epo est
du dopage, d’autres que le cafe du petit matin l’est aussi.

A mon avis le dopage est plus un état d’esprit qu’une liste de produits interdits. Dès que tu commences à prendre quelque chose en dehors d’une alimentation normale pour améliorer tes performances tu as une démarche de dopé. Ca peut être prendre simplement de la vitamine C, de l’aspirine ou même du café. C’est plus dans la démarche que dans la prise de produit que se situe le dopage. La pasta party avant une course n’est pas du dopage, simplement une alimentation adaptée à l’effort sportif qui reste dans le cadre d’une alimentation normale.

Posté en tant qu’invité par Charles:

Dani a écrit:

Pour l’argument de « il y a certains que sans doping y
arrivent ».
Bon… et en quoi empêcherait ça a un autre a se doper pour y
arriver ?

Ce ne serait effectivement pas dérangeant s’il n’y avait pas de compétition en montagne.Hors, bien que non-officielle, on ne peut nier qu’elle existe entre les meilleurs. Du coup, on se retrouve comme dans des compétitions de n’importe quel autre sport. Comment juger de la performance d’une personne dopée par rapport à une qui ne l’est pas?

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Charles a écrit:
Du coup, on se retrouve comme dans des compétitions de n’importe quel autre

sport. Comment juger de la performance d’une personne dopée par
rapport à une qui ne l’est pas?

oui mais pourquoi vouloir juger cette performance ;o)