Salut à tous,
Je parcours cette partie du forum avec attention, et nombre d’entre vous on recours à des interventions chirgicales… et là je prends peur!
Premièrement, je recommande de ne jamais se faire faire d’infiltration à la Cortisone (anti-douleur) sur les tendons, car celle-ci attaque les tendons et les dégénère; c’est la tentative de la dernière chance du sportif en fin de carrière pour sa dernière compet!
Il faut comprendre que si il y a douleur, il y a un traumatisme, un blocage (énergétique). C’est la réponse du corps à un problème. L’erreur c’est déffacer ce voyant et de continuer à faire sans, vous courez à la catastrophe. Le repos est la première chose à faire (arrêter l’activité qui induit le traumatisme).
> Pour Epicondylite, syndrome du canal carpien, téno-synovite, kyste synovial… ont la même origine:
éfforts répétés et excessifs du coude, poignet, pouce qui provoquent une friction continuelle entre les tendons et gaines synoviales de ces tendons. La cavité des gaines des tendons se retrécit et s’hypertrophie. La mobilité des muscles se trouvent limités dans les gaines synoviales ou alors les gaines se blessent. Il en résulte une inflammation et oedéme dans la région atteinte.
> Pour les traumatismes aigus des tendons, ce sont les structure péri-articulaires (muscles, aponévroses, ligaments, cartilages…) qui sont brusquement lésès suite d’un trauma (type chute, mauvais mouvement, fatigue…). On l’observe aux articulations des 4 membres, aux régions cervicales et lombaires (torticolis et lombalgies de type traumatique). On peut y voir ecchymoses, tuméfactions, oedéme, douleurs à la palpation, impotence fonctionnelle, douleurs vivent permanente qui trouble l’appétit et le sommeil…
Sachez que l’on peut avoir une sensation d’irritation ou d’inflammation d’un tendon avec perte de sensation (bras, avant-bras, doigts) par pincement du nerf du plexus cervico-brachial par un déplacement de cervicales (test d’Addson pour mise en évidence, test isométrique, ascension des pouces).
Je vous parlerai de ma partie, la « medecine traditionnelle Chinoise », dont je vous fais l’écho puisque j’en termine les études cette année, mais sans vocations en me transformer ici en medecin (que je ne suis pas )
Le principe de traitement en MTC pour ces 2 types de traumatismes, est de faire circuler l’énergie des méridiens principaux et tendino-musculaire concernés, de vivifier le sang et de dissiper la stagnation d’énergie et de sang.
On utilise l’acupuncture suivant différentes techniques (sur points douloureux ashi, points particuliers, piqures en étoiles autour du trauma, points spécifiques au mvt d’énergie et de sang…), on peut chauffer avec des moxa (armoise) pour drainer l’oedème, utiliser le marteau fleur de Prunier pour dissiper la stase de sang (tuméfaction) et des ventouses… Il y a aussi un arsenal thérapeutique à base de plantes assemblées selon une tradition ancestrale sous forme de teintures, onguents.
Pour ma part je me soigne beaucoup ainsi (seul ou par des collègues) et ça marche (entorses, trauma de l’épaule, tendinites, talonnade… car je me blesse souvent )… bien entendu un bilan énergétique (« diagnostic » étant un terme réservé à la médecine occidentale, comme le terme « massage » aux Kiné) de la personne est nécéssaire (il peut y avoir un terrain de fragilité aussi) puisque c’est ainsi que l’on procède en MTC (c’est la base, d’où découle le principe de traitement soit manuel, acupuncture, pharmacopée, séparés ou liés). Il faut garder à l’esprit que les recettes miracles n’existent pas quelque soit les thérapies. Il faut savoir que les medecins acupuncteurs ne font pas de bilan énergétique (8 règles et 4 temps) et n’appliquent que des « recettes » qui marcheront que si votre cas y correspond (mais il y a plusieurs syndromes pour des mêmes symptomes). Pour ma part, je réserve la chirurgie quand au final il n’y a pas d’autres solutions (déchirure, membre cassé…), car j’ai l’impression qu’il y a quand même de l’abus.
Je crois que c’est bien, puisque aujourd’hui l’évantail est large, d’aller voir vers les « medecines douces » et de trouver un praticien qui saura vous écouter, vous comprendre, traiter votre mal en douceur et dans le cas de son incapacité à vous aider de vous orienter vers un autre thérapeute. Le bon thérapeuthe c’est celui qui vous soigne avec honnêteté (on dit avec « coeur ») en gardant aussi à l’esprit les limites de ses compétences; en Chine on dit que c’est celui avec lequel vous n’êtes jamais malade!
Désolé c’est un peu long comme d’hab… mais j’aime bien les idées claires et expliquées…