Eperon de la Brenva en hiver

Posté en tant qu’invité par mathieu:

est ce que l eperon de la Brenva se fait en hiver?

Posté en tant qu’invité par Charles:

Ben oui et ça fait depuis bien longtemps puisque la 1ère remonte à l’hiver 1956
C’est sur cette voie que Henry et Vincendon ont disparus 1 an plus tard en hiver également
Une fois que tu auras fait l’éperon , je te conseile de lire le livre de Yves Ballu : « naufrage au Mt Blanc » qui retrace cette histoire . C’est assez poignant j’ai trouvé

Bonne course

Charles

Posté en tant qu’invité par mathieu:

je te remercie.a+

Posté en tant qu’invité par mathieu:

si vous avez des topos sur le web je suis preneur car je n en ai qu un:celui des 100 plus belles.merci d avance.a+

Posté en tant qu’invité par mathieu:

pensez vous que le mois de fevrier soit une bonne periode pour cet itineraire?(bien que l on ne peut juger par avance des conditions qu il y aura sur une montagne…).

Posté en tant qu’invité par Jeff:

A mon avis, c’est pas tant la voie qui vous posera des problèmes en hiver, mais plutôt l’approche et la descente…
Jeff

Posté en tant qu’invité par Baltardive:

Je pense que j’aurais très peur dans ce genre d’itinéraire des plaques à vent. Certes l’inclinaison critique est 35 degré (si mes souvenirs sont bons) au delà cela devrait (!) vidanger. Mais dans des grandes pentes, tu montes sans problèmes, parfois en chalant jusqu’au cuisses, en te disant est ce que cela va tenir. C’est particulièrement critique au dessus de 3500, où le vent est toujours fort.
Qu’en pensez-vous ?

Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:

La Brenva, c’est raide, mais pas suffisamment pour une bonne « vidange » naturelle.

Quand à l’action du vent, il ne faut pas croire qu’elle soit toujours néfaste du point de vue des avalanches : Le danger provient plus de la sous-couche (pas de mauvaise sous-couche : moins de danger) que du vent (de toutes façons, les chutes de neige sans vent sont rares).

A haute altitude, en hiver, il y a tellement souvent du fort vent que la neige a tendance à être plus dure et plus résistante qu’en moyenne montagne, et pour différentes raisons, les mauvaises sous-couches (couches fragiles) se forment plus difficilement. Le danger d’avalanche de plaque est donc certainement moins important en hiver à 4000 m qu’à 2500 m.

Posté en tant qu’invité par gaulois:

Et pour en savoir encore +, voir "A mes montagnes " de Walter Bonatti.
Il a fait une partie du chemin avec Vincendon et Henri.
Walter Bonatti aété un des + grands alpinistes du siècle et en + c’est un homme d’une droiture exemplaire.

Posté en tant qu’invité par Baltardive:

Trouves-tu qu’une personne qui s’est vendue à Epoca, un journal qui était bien en dessous des pires revues people d’aujourd’hui, mérite un brin de respect?
C’est lui qui est à l’origine du Star System et du Buseness en Alpinisme.
Je ne parle pas de ses « bidonnages ».
Certes il a fait des courses difficiles (disons même exceptionnelles à son époque) mais l’homme est vraiment quelconque.
Si la question interrsse certains d’entre vous je suis prêt à développer.

Posté en tant qu’invité par Bière Ardivel:

je ne connais pas l’homme mais « montagnes d’une vie » fait partie pou moi des 5 meilleurs bouquins de montagne…

Posté en tant qu’invité par Bière Ardivel:

je ne connais pas l’homme mais « montagnes d’une vie » fait partie pou moi des 5 meilleurs bouquins de montagne…

Posté en tant qu’invité par Baltardive:

Exact, « Montagnes, ma vie » est un excellent livre…mais en Français. Ce livre a été quasiment réécrit (sous prétexte de traduction) par un des meilleurs écrivains de montagne, helleniste patenté, créateur du Secours en Montagne à Grenoble : Felix Germain : je crois que le challenge l’avait bien amusé.

Posté en tant qu’invité par GUILLAUME:

Quelqu’un aurait-il des infos récentes à donner sur les séracs de la sortie ?

Posté en tant qu’invité par Michel:

Je suis preneur de plus d"infos" (pas des bruits de chiottes) sur Walter BONATTI, un alpiniste qui concourt avec R. Messner pour le titre de plus grand de tous les temps. Son affaire au K2 (voir le Monde de cet été) révèle une personnalité forte +++. Tous les grands alpinistes seraient ils caractériels ??
A défaut , la célébrité rend elle TOUJOURS vénal ??

Voici des questions surlesquelles j’aimerais votre avis (surtout celui de Phil Baltardive)

Michel,

Posté en tant qu’invité par JP_92380:

Plus précisément, est-ce qu’une telle course peut se concevoir skis sur le sac, pour une descente via les Grands Mulets ? Ou l’option d’un retour via les 3 monts est-elle préférable ? :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par lio:

oui moi aussi je suis preneur… pour plus d’infos sur mr bonatti. Quant on insinue… on developpe. Trop facile de tirer des balles foireuses sans avoir des provisions dans sa gibeciere… en plus sous speudo. Oh moins lui quand il fallait engager, il y allait… ca donne a reflechir. Et pas sous couvert de noms d’oiseaux… OU DE SNIPERS qui n’ont pour cible que ceux qui ne sont plus la…

Oui, elle peut se concevoir skis sur le dos parce que l’iti n’est jamais trop raide ni trop technique.
Par contre c’est long et c’est haut. Il faut être physiquement fort et s’assurer des conditions pour ne pas brasser dans la neige jusqu’à la ceinture.

Quand on l’a fait, Nico, qui est fort comme un taureau, a galéré un peu pour monter son parapente jusqu’au sommet. Mais il l’a fait.

Dans l’éperon de la Brenva le plus facile est l’éperon, en fait. La montée par le Güssfeld, si c’est ton choix, et la partie après l’éperon, parmi les barrières de séracs et crevasses sont le plus compliqué.

Philippe Baltardive n’a pas posté sous pseudo, c’est son vrai nom, il a laissé son mail pour le joindre.
Mais peut être qu’il n’est plus valide, car ses messages datent de novembre 2002…

Tu peux en penser ce que tu veux, on s’en fout!
Il etait visionaire et tres fort, il a ouvert des itineraires d’exception et il s’en est sorti la ou d’autres on laisse la peau … et tout cela tu ne peux pas lui enlever.