Posté en tant qu’invité par calimero:
Salut, on m’ a posé la question et je ne connaît pas du tout la réponse: Combien dheures et de jours s’entrainent les pros?
Et vous, vous savez?
Merci
A+
Posté en tant qu’invité par calimero:
Salut, on m’ a posé la question et je ne connaît pas du tout la réponse: Combien dheures et de jours s’entrainent les pros?
Et vous, vous savez?
Merci
A+
Posté en tant qu’invité par paprodutou:
c’est très variable et ça dépend de ce que tu entends par entraînement (pour certains la falaise est aussi un support d’entrainement). De manière générale, tu en as qui sont pas spécialement orientés entrainement (graham, millet…) et qui sont très forts et d’autres qui sont vraiment à balle d’entraînement et qui sont pas surmutants (dons pas connus!). Donc il n’y a pas de règle générale. En tout cas, il n’y a pas de secret, ils grimpent énormément!
Posté en tant qu’invité par françois:
si ça peut répondre à ta question, alain robert avouait ici même sur C2C 2 séances de pan chez lui tous les jours
(j’ai essayé de faire une recherche, mais j’ai rien retrouvé)
Posté en tant qu’invité par jc:
alain robert est un un cas à part, je ne pense pas qu’on puisse généraliser à partir de son vécu (plutôt mouvementé!).
Posté en tant qu’invité par L:
Je suis d’accord avec Paprodutou.
Je dirai qu’ils grimpent de 2 à 5 fois dans la semaine mais c’est surtout que ça dépend des semaines, ya des semaines où ils grimpent tous les jours et des semaines de repos ou ils vont grimper que 2 fois. Surtout ceux qui suivent un planning où tout est réfléchi. Y’en a d’autres qui grimpent à l’envie et ça marche tout aussi bien, pour eux. Les grimpeurs qui font plusieurs séances dans la semaine c’est quand même rare ou en tout cas c’est pas les plus forts - en général. Vous en pensez quoi ? Pour la durée des séances c’est pareil, ça peut aller de 1h à 3/4h, tout dépend de l’objectif de la séance.
Posté en tant qu’invité par Patrice:
Il y a aussi, à coté des séances de grimpe, surement des séances spécifiques :
Posté en tant qu’invité par L:
Patrice a écrit:
Il y a aussi, à coté des séances de grimpe, surement des
séances spécifiques :
- souplesse : étirements, streching, yoga ?
- endurance : footing, vélo, VTT,
- peut-être des seances de muscu genre abdo/dorsaux
en effet
Posté en tant qu’invité par bebop:
je pense qu à l heure actuelle l 'entrainement en escalade est très empirique et que dans 50ANS il n y aura plus de forts grimpeurs qui ne font que grimper
regarder le rugby l’évolution(on peut s 'en plaindre) du niveau de jeu en 20 ans
en escalade ce sera pareil qu on le veuille ou non
sauf si ça reste un sport mineur sans sponsor ,sans média etc… comme actuellement(Voir les JO)
et je ne dis pas que c est un bien mais quand j e vois la préparation de certains grimpeurs de niveau international je me dis qu on en est à l’age prehistorique par rapport à beaucoup d’autres sports
Posté en tant qu’invité par Kodiak:
bebop a écrit:
je pense qu à l heure actuelle l 'entrainement en escalade est
très empirique et que dans 50ANS il n y aura plus de forts
grimpeurs qui ne font que grimper
Alors là, je te donne rendez-vous dans 50 ans pour en reparler…
Aujourd’hui on trouve absolument de tout chez les grimpeurs de haut niveau. Certains ne s’entraînent quasiment pas ou de façon irrégulière, alors que d’autres suivent un programme établi par des « spécialistes du sport de haut niveau », hyper rigoureux, et enchaînent les séries de « 45s à 70% + 1min 27 de repos + 18,23s à 88%… »
Certains bouffent comme M. Tout le monde, d’autres ne mangent pas de viande…
A mon avis, l’entraînement « scientifique » en grimpe existe déjà. Est-il réellement plus efficace que l’entraînement « naturel » (grimper, grimper et encore grimper) ? A voir…
Posté en tant qu’invité par L:
Oui ça existe, aide bien certains, inutiles pour d’autres - pour résumer, et pas en voie de développement je l’espère…
J’espère en effet que tes prédictions sont fausses Bebop, Kodiak me donne bon espoir car l’escalade c’est bien, je trouve, en ce sens qu’elle se différencie aussi des autres sports pour ce côté informel. Le sport avec ses programmes, ses calculs, sa rigueur, le chrono, ça a un côté trop biologique voir robotique qui est passionant (les sciences de l’entraînement sont intéressantes) mais c’est un autre monde. Le jour où on n’aura notre logiciel d’entrainement bien spé escalade, on aura perdu le charme de notre activité.
Autant en athlé, en sports co etc tu as besoin d’un étalon ou d’un regard extérieur pour apprendre et progresser, autant en escalade c’est la confrontation au milieu qui t’apprend elle même la technique, la réussite ou l’échec, et sa fréquence qui te fait progresser au sens large. Gardons cette chance là ! et oublions le reste.
Tout dépend aussi à quel rythme on veut progresser.
Voilà… mon avis en passant.
Posté en tant qu’invité par hervé:
Justement Kodiak, ce que tu dis me semble confirmer qu’on en est encore à la préhistoire pour ce qui est de l’entraînement en escalade.
Dans les sports plus traditionnels, il n’y a pas dans le haut niveau d’athlète dilettante qui s’entraîne au pifomètre et bouffe n’importe quoi.
Si l’entraînement scientifique ne porte pas encore ses fruits, c’est probablement qu’il y a encore de gros progrès à faire à ce niveau là.
Posté en tant qu’invité par luccio:
si l’entrainement spécifique ne porte pas en core ses fruits, c’est peut être parce que l’escalade n’est pas un sport comme les autres:
activité à haut degré d’incertitude, comportant une gestuelle hyper dévellopée et faisant appel à toutes les filières énergétiques , elle ne peut être comparée au cent mètres ni à aucune autre discipline…il n’y a aucune repetition, et le travail du geste est donc quasi inutile
comment expliquer que des grimpeurs sans beaucoup de force pure soient capables de mettre la pile à des grimpeurs qui sautent une prise sur deux : la technique, la souplesse, le feeling, la prise de décision, tout ceci sont des qualités qu’il serait bien difficile de travailler de façon spécifique, et en enlevant le coté plaisir, ludique, leur retombées seraient peut être moindres que celles d’une grimpe variée, riche en apport d’expériences et de sensations…
la nature a bien plus d'imagination que l'homme, les profils qu'elle nous offre, les variations de rythmes et autres subtilités du rocher, les formes, grains dispositions spaciales et successions de prises reste inégalable...
Le spécifique, en escalade, reste du général par rapport à de nombreux autres sports et des grimpeurs issus de cette école ne sont pas forcemment plus forts que d'autres qui ne font que "grimper"...
à voir le nombre de grimpeurs qui se sont blessés en faisant de la poutre ou autre instrument de torture ( excentrique, pliométrique...)
enfin bon ce n'est que mon avis et il n'engage que moi, alors bonne grimpe à tous
Posté en tant qu’invité par L:
Tout à fait, la complexité de l’activité est telle (ressources mentales et physiques sollicitées) que la scientifisation est difficile, pas impossible je pense mais en tout cas qui nécessite beaucoup d’essais-erreurs.
Posté en tant qu’invité par seb:
L’entrainement scientifique existe en escalade (voir le bouquin de Laurence Guyon et Olivier Broussouloux) et je connais certains grimpeurs qui suivent des programmes de ce genre (ce sont surtout des compétiteurs). Pour ma part ça ne fait pas parti de ma vision de ma grimpe, même si j’utilise certaines de ces méthodes pour m’entrainer sur certains points précis qui me font vraiment défaut (bien adaptés certaints conseils sont très utiles), ce n’est pas avec un calendrier et un chronomètre.
En tout cas pour moi le meilleur prof d’escalade c’est l’escalade (même si c’est clair que sans foncier on fait rien, mais bon comme je suis alpiniste et trailer à coté, pas de problème de ce coté là)
Posté en tant qu’invité par louis:
c’est sûr que quand on s’entraîne pour l’escalade, les exercices spécifiques sont traîtres. La variété est telle que pour peu que l’on se soit donné à fond dans un domaine qui ne sera pas requis pour passer la voie, tout ça n’aura servi à rien , ou du moins pas à grand chose.
Il vaut donc mieux privilégier la diversité, et surtout capitaliser l’expérience acquise en grimpant, dehors comme dedans, parce que c’est elle qui développe nos capacités à inventer « le » mouvement qui va permettre de passer sans trop de mal ce passage tordu qui d’en bas avait l’air si con.
Il est évident que l’entraînement spécifique va servir au renforcement musculaire, à travailler la coordination… mais c’est avant tout dans la tête que ça se passe, selon moi.
Et pour répondre à la question d’origine, j’ai discuté récemment avec Sandrine Levet à Espace Vertical, elle m’a dit grimper tous les jours, et rajouter par-dessus des activités de type souplesse ou endurance. Mais elle a précisé que ce n’est qu’une phase de l’entraînement. Parfois les séances sont beaucoup plus espacées, pour permettre la récupération.
Finalement, j’ai l’impression qu’il faut surtout faire comme on le sent, et en tout cas privilégier la grimpe elle-même par rapport à du bourrinage sur une poutre… il suffit d’aller faire un peu de bloc spécifique, ça oblige quand même à poser les pieds, coordoner ses mouvements, gainer, dynamiser… beaucoup plus formateur à mon sens, et sutout plus rigolo!!
Bon grimpe à tous.