Posté en tant qu’invité par Yoyo:
Bonjour,
Moi aussi, j’ai eu une entorse « grave ». J’ai trouvé sur des sites que ca voulait dire qu’il y avait des ligaments cassés.
http://www.nantes-mpr.com/cheville/entorse_de_cheville.htm
http://www.maitrise-orthop.com/corpusmaitri/orthopaedic/113_lecoq/entorses.shtml
Je vous raconte l’historique de mon entorse, je trouve quand même ça assez drôle (enfin, sur le coup, bof) :
Je fais une chute en escalade un mercredi soir, parce que comme une conne, je ne m’étais pas faite parer. Je me suis rattrapée sur le plat du pied gauche (là, pas de problème), et sur le côté du pied droit, sur un gros tapis mou, mais ca ne suffit pas… J’ai entendu un petit « crac ». Le temps que les petites étoiles disparaissent, je me suis dit, c’est comme d’hab, quand on se tord un peu le pied et qu’on remarche, ça passe en deux minutes (je n’avais jamais eu d’entorse)
Le prof d’escalade m’a quand même fait mettre des glaçons quand je lui ai parlé du crac, mais je me suis dit que c’était du zèle.
Je suis rentrée chez moi (chambre d’étudiante, pas de glaçons en réserve) en boitillant, convaincue qu’il n’y avait rien. Le lendemain matin, après quelques nouvelles petites étoiles au lever, le temps de se remettre en route, j’ai été en cours, toujours en boitillant. Mon pied avait une apparence à peu près normale.
L’après-midi, je me suis quand même dit qu’il y avait peut-être quelque chose. J’ai demandé aux gens de ma classe ce que ça faisait, une entorse. Ils m’ont dit que ça gonflait. J’ai regardé ma cheville. En effet, ça débordait de la chaussure.
J’ai été (à pied) passer des radios dans un centre médical, pas un hopital. On m’a dit que c’était une bonne entorse, que parfois on platrait, parfois non. Que je devais aller voir à l’hopital. J’y ai été (à pied et en RER). On m’a dit « ouh là là, c’est gonflé, on peut pas platrer ça ». On m’a renvoyé chez moi avec un gros pansement en me disant de laisser ma cheville en l’air pour que ca dégonfle et de mettre une attelle pendant quelques semaines. Je rentre (en RER et à pied : c’était assez lent quand même). Et je me dis que c’est bientôt le week-end (on était jeudi soir), que je pouvais bien sécher le vendredi vu mon état… Donc je décide de me prendre un gros week end (chez mes parents). Je fais mon sac, et je vais à la gare (à pied et en métro). Et je rentre chez moi (TGV et voiture, ouf…).
Le lendemain, après quelques nouvelles petites étoiles, je décide d’ouvrir le paquet cadeau (le pansement). Beurk… c’était rouge-violet-bleu du milieu du pied au haut de la cheville. Quand ma mère a vu ça, elle a appelé le medecin (ah les mamans…).
Quand le médecin a vu ça, il a dit « mais il faut platrer ça ! ». Donc, direction l’hopital (pas le même). Platrâge le vendredi midi, devant l’oeil admiratif du médecin pour le beau spécimen que j’amenais : « mais vous marchiez ? »…
C’était un plâtre « mou », je pouvais le faire rentrer dans une vieille chaussure éventrée, et boiter dessus (enfin, pas les premiers jours…).
Trois semaines plus tard, déplatrage. Admiration du médecin : « ouhahou, c’est encore bleu ! ». Le kiné ? Mais non, ca sert a rien, le plâtre a tout réparé.
Evidemment, ma jambe avait maigri. Je n’arrivais plus à plier le pied de gauche à droite. Marcher sur un sol pas plat (exemple : des pavés avec des joints creux) faisait mal. Impossible de courir (les mouvements d’avant en arrière aussi étaient douloureux).
Mais c’est revenu, tout doucement. Là, je refais de l’escalade, je cours, je ne sens plus rien.
Tout est bien qui finit bien.
Je ne sais pas si le plâtre était nécessaire. Je ne suis pas sure qu’un ostéopathe aurait pu faire quelque chose pour les ligaments. Il aurait fallu immobiliser de toute façon, pour qu’ils se recollent, non ? Je regrette de ne pas avoir fait de kiné. J’espère que c’est bien réparé là-dedans.
Voilà ma petite histoire.
[%sig%]