Enquête sur la prévention des ruptures de poulies chez le grimpeur

Bonjour à tous,
Je m’appelle Olivier REY. Je suis grimpeur et étudiant en dernière année de formation en kinésithérapie.
Guidé par des kinésithérapeutes et chirurgiens côtoyant le haut niveau, je réalise une enquête qui porte sur « La prévention des ruptures de poulies chez le grimpeur ».
Le but est de recueillir le témoignage de notre communauté afin de mettre en évidence les facteurs de risque d’une rupture de poulie. Nous pourrons ainsi préciser la prévention d’un tel traumatisme.
Ce questionnaire ne vous prendra que 5 minutes.

Vous pouvez le retrouver via ce lien : Prévention des ruptures de poulie chez le grimpeur

N’hésitez pas à me contacter sur la plateforme ou par mail si vous êtes intéressé par mon travail. Je m’engage à vous transmettre les résultats et mon mémoire une fois achevé.

Sportivement,
Olivier REY
o.rey@outlook.fr

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Il manque parfois des choix, « oui » ou « non » ne suffit pas toujours, il y a aussi « parfois » ou « souvent ».
Les séances de grimpe ne sont par ailleurs pas toujours des séances d’entrainement.

Bonjour !

Un questionnaire sans faute d’orthographe et avec des items semblent plutôt pertinents pour le sujet, c’est suffisament rare pour être souligné : bravo.
Quelques remarques si tu permets ? (très personnelles, mais si ça peut faire bouger ta réflexion…)

Ah je n’osais pas le dire !
Peut-être est-ce un choix, mais ce questionnaire semble orienté particulièrement sur le côté « sportif » de l’escalade, vu comme une « discipline » pour laquelle les « séances » serviraient à s’« entraîner » pour arriver à avoir un certain « niveau ».

Si cela est un choix, peut-être serait-il intéressant de le préciser dans ta description du questionnaire, où tu parles juste d’un témoignage de « notre communauté », peut-être sans imaginer qu’il y a de nombreuses autres façons de pratiquer !
(Du coup il pourrait manquer une case libre pour préciser que nous n’avons pas tous la notion de travail dans notre pratique…)

Une autre interrogation : tu sembles englober dans la même catégorie thé, alcool, café, tabac. Sauf que si j’picole avant la grimpe, que j’escalade la clope au bec, et que j’reprends l’apéro ensuite, ce n’est pas exactement les mêmes effets que de boire un café avant, et de s’hydrater avec un thé pendant, non ?
Sinon, ce qui t’a amené à poser la question ainsi m’intéresse fortement !

Preneuse de tes retours du coup, même si mon avis de jamais de rupture de poulie malgré une pratique plutôt régulière dépend peut-être davantage du fait que j’m’écoute au lieu de le vivre comme un « sport » ou une perf, plutôt que des mes clopes et thés avant et pendant la grimpe :wink:

Remarque similaire à celle de Lulu002, c’est agréable de lire et compléter un questionnaire sans fautes d’orthographe et « pas trop mal ficelé ».
Cependant, il manque pour moi une partie interrogeant la personne répondant au questionnaire sur les circonstances ayant amené la rupture dans l’éventualité où celle-ci s’est produite. Elle fut partielle dans mon cas, totale dans celui d’un pote avec qui je bossais une voie « à doigts » assez dure; dans les deux cas, peu de signes annonciateurs… Il pourrait être intéressant de cibler tous ces signaux, de façon à pouvoir envisager la prévention de la blessure.
Quant au thé, comme il est diurétique, il peut créer une déshydratation alors qu’on pense s’hydrater… personnellement, j’évite pendant la séance, ne buvant que de l’eau pas trop froide.

Bon courage pour la suite.

En effet, bien vu (mais c’est tellement trop bonnnn) !

Quand même, entre le pote qui ne consomme aucun des 4 produits « potentiellement incriminés » et dont le doigt a fait CRACK dans un 4c (oui, y a des 4c intenses à la Sainte…), et moi qui fume comme 4 pompiers et boit beaucoup plus de thé qu’il ne « faudrait » sans que ça n’ait jamais encore craqué, j’me dis qu’il doit y avoir plein d’autres facteurs pas forcément sondés par ce questionnaire, nan ?

(Mais sur lesquels l’étude de @o.rey ne manquera pas de nous éclairer !)

le poids ?

Bonjour,

Oui, le poids et la taille pour obtenir l’Indice de masse corporel. Un facteur de risque de rupture étudié dans cette enquête ! :slight_smile:

Bonjour,

Une partie interrogeant la personne ayant subi une rupture se cache dans ce questionnaire. Effectivement, j’étudie les signes annonciateurs. Des résultats concluants je l’espère ! :slight_smile:

Merci !

Bonjour,

La rupture de poulie arrive plus fréquemment à un haut niveau. Entraînement et haut-niveau ne peuvent que difficilement être dissociés. Ceci étant dit, je parle majoritairement de séances d’escalades. Chacun peut se faire sa propre définition d’une séance, j’ai conscience que nous n’avons pas tous la même vision de l’escalade. Peut-être que les dernières questions auraient pu être tournées autrement, je te l’accorde!

Pour ce qui est des questions sur le thé, café, etc. je suis entièrement d’accord avec toi ! Il aurait fallu dissocier chaque élément. Malheureusement, dans un soucis de clarté et pour ne pas surcharger ce questionnaire j’ai dû me résigner à mettre ces éléments sur un pied d’égalité. Leur point commun est qu’ils sont vasoconstricteurs. Cette question permettra une première approche qui méritera d’être précisé dans un prochain travail.

Merci pour tes remarques ! :slight_smile:

Bah j’ai beau ne pas être très lourde (en masse hin, parce que sinon j’peux être carrément lourde, la preuve !), j’pense que si j’mets tout mon poids sur un doigt, y a des chances qu’il craque quand même !

Mais logiquement j’essaye de poser mes pieds, plutôt, et le pote dont la poulie s’est rompue s’est bien rendu compte que ça n’avait pas été son cas en effet !

(ou alors avec mon IMC en voie de normalisation, j’ai un facteur de risque en moins ? @o.rey nous éclairera bientôt :slight_smile: !)

C’est tout c’qui compte :wink:

Nan j’déconne, mais sérieusement je trouve tes réflexions réfléchies (si si, c’n’est pas toujours le cas !) et bien argumentées, du coup carrément preneuse des retours, vraiment !

Ah oui ? Mais est-ce vraiment une question d’« entrainement », ou juste de volume horaire passé à la pratique, même si celle-ci reste un « loisir » sans recherche de performance ?
Statistiquement, plus tu grimpes, plus tu as des « chances » de te blesser, mais aussi plus tu « améliores » ton niveau… Nan ?

Ce n’est pas une question de poids. L’imc est le rapport Poids (kg)/Taille (cm). Donc tu peux ne pas être « lourde » et avoir un imc élevé.
Des articles ont estimé qu’un imc élevé était un facteur de blessure/rupture de poulie. Mais ce n’est pas la seule cause (si un lien il y a). C’est un ensemble de facteurs de risque (hygiène de vie, pratique, etc.) qui provoquent potentiellement la rupture.

C’est une question de « volume horaire » en effet ! :slight_smile: Plus largement, la question du questionnaire qui te dérange peut être dite comme ceci : A quelle fréquence grimpez-vous dans la semaine ?

« Statistiquement, plus tu grimpes, plus tu as des « chances » de te blesser, mais aussi plus tu « améliores » ton niveau… Nan ? » c’est pas dit, d’où cette enquête. :slight_smile:

J’espère avoir été clair, n’hésites pas à m’envoyer un mp si tu veux plus d’infos :wink:

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