Je suis étudiante en ergothérapie et réalise mon mémoire sur l’escalade en psychiatrie. Je vous propose de répondre à un questionnaire afin d’avoir l’avis de grimpeur dans la population générale.
Voici le lien du questionnaire :
De plus si vous connaissez des professionnels travaillant dans le milieu de la psychiatrie qui utilise l’escalade je suis preneuse!
Très beau projet, future collègue!
J’ai fais un petit commentaire en fin de questionnaire, une idée de contact qui pourrait être intéressante.
Salut, bon courage pour ces derniers mois de rédaction!
[quote=« etudianteergo, id: 1707776, post:1, topic:150904 »]Bonjour à tous,
Je suis étudiante en ergothérapie et réalise mon mémoire sur l’escalade en psychiatrie. Je vous propose de répondre à un questionnaire afin d’avoir l’avis de grimpeur dans la population générale.
Voici le lien du questionnaire :
De plus si vous connaissez des professionnels travaillant dans le milieu de la psychiatrie qui utilise l’escalade je suis preneuse!
Merci à tous,
Charlène[/quote]
quelques remarques personnelles:
Sur une échelle de 0 à 10 : A quel niveau pensez-vous avoir confiance en vous dans cette activité ?*
à peu prés aussi simple que la question classique « toubib »: quel est votre niveau de douleur de 0 à 10; quand tu ne sait pas ce qu’ est « 10 » :rolleyes:
Le dépassement de soi est un facteur augmentant la confiance en soi en escalade
ou l’ inverse: qui de la poule ou de l’ oeuf ?
La réussite des voies est un facteur de confiance en soi
si tu prends la question à l’ envers (l’ échec…), y a t’ il vraiment une question?
La prise de risque participe à la confiance en soi
la question de ton questionnaire qui me semble un vrai sujet intéressant
L’encouragement des autres augmente la confiance en soi
quelle est la question?
le fait d’ être encouragé par d’ autres?
ou l’ action faite par soi même d’ encourager d’ autres personnes?
quel est le lien avec la psychiatrie ???
[quote]La psychiatrie est une spécialité médicale traitant de la maladie mentale. L’étymologie du mot provient du mot grec psyche (ψυχή), signifiant « âme ou esprit », et iatros qui signifie médecin (littéralement médecine de l’âme). Le terme « psychiatrie » a été introduit pour la première fois en Allemagne par Johann Christian Reil en 1808, qui, d’emblée, a situé cette spécialité sous le signe de traitements qui comprenaient le traitement psychologique et chimique. Cette spécialité médicale s’est séparée de la neurologie au xixe siècle avec l’école de Charcot à la Pitié-Salpêtrière du fait de l’intérêt non commun du patient.
La psychiatrie est la seule discipline médicale ayant créé un hôpital spécialement dédié à sa matière nommé « hôpital psychiatrique » isolé souvent des laboratoires ainsi que des facultés. La psychiatrie se distingue de la psychanalyse et de la psychologie.[/quote]
de:
je crois qu’ il y a eu des essais de « soins » par l’ escalade pour des cas d’ autisme (?)
Il est vrai que les échelles de 0 à 10 ne sont jamais faciles à évaluer. Je conviens qu’il s’agit de quelque chose de très subjectif. Mais, pour mes recherches, il est préférable d’avoir des chiffres afin d’en faire une analyse quantitative.
Je suis consciente que les questions sur les facteurs de confiance en soi sont complexes car très subjectives. Mais je voulais avoir le sentiment des grimpeurs en général pour étayer mes propos.
En ce qui concerne la psychiatrie, de nombreuses pathologies peuvent avoir un lien avec la confiance en soi. Par exemple, les personnes dépressives sont souvent sujettes à un manque de confiance en soi et cela peut être visible dans de nombreuses pathologies.
De plus, les ergothérapeutes travaillent en lien avec les activités et les utilisent pour atteindre leurs objectifs. C’est pourquoi je me pose la question : Est-ce que l’escalade pourrait améliorer la confiance en soi des patients en psychiatrie ?
Il est vrai que cette activité est déjà utilisée auprès des enfants autistes. Elle est utilisée dans les services de pédopsychiatrie mais est beaucoup moins développée dans les services de psychiatrie adulte.
Bonjour,
J’utilise (professionnellement) depuis longtemps des grilles en tout genre pour des évaluations ou des observations.
La grille à 11 entrées (choix de 0 à 10) est effectivement trop étendue et surtout complexe à interpréter, mais plus généralement, une grille avec un nombre impair de choix est un « piège » car il y a necessairement un choix médian vers lequel celui qui répond aura tendance à se réfugier : on se met au milieu, ce qui évite de faire un choix tranché « pour ou contre » ! Mais au dépouillement on obtient aussi des résultats mi-chèvre, mi-chou !
Par exemple, sur un choix à 4 entrées 0-1-2-3, il n’y a pas de chiffre médian, il faut donc se situer en dessous ou au dessus, donc s’engager dans un choix.
Dans ton enquête (à laquelle j’ai répondu hier), les autres questions ont un nombre de choix pair, c’est plus simple.
Par contre, j’ai l’impression qu’il y a un bug dans ton questionnaire, on peut cocher toutes les cases pour chaque questions !
Bon courage,
Les troubles psychiatriques quels qu’ils soient s’accompagnent très fréquemment d’une grande difficulté social pour le malade, facteur direct du manque de confiance en soit.
L’escalade renforce le lien social et la confiance en soit à n’en pas douter, pour mille raisons (elle oblige à la communication, à l’attention à l’autre, à l’empathie et la patience envers son compagnon de cordée, à l’engagement à la poursuite d’un but commun, et pour lequel nous sommes capable de confier notre sécurité à un autre autre…)
Et puis, qui n’a jamais fait grimper un débutant apeuré sans le voir redescendre de son 4c avec un grand sourire scotché au visage pendant 3 jours ?
Bref, l’escalade thérapeutique, j’y crois à donf!
Et je serais bien curieux de lire ton mémoire…
Bon courage!
Bonjour!
As-tu terminé ton mémoire? J’espère que cela s’est bien passé!
Je suis Psychomotricienne et j’ai crée une association qui s’appelle Escalo-Thérapie, j’aimerai beaucoup pouvoir lire ton mémoire, pourrais-tu me contacter?