Enquête/retours d'expériences avec les chiens de protection

Idem pour moi au 10 août à ce même endroit. Aucun souci mais les bergers étaient aussi là.

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Eh bien quelle journée… c’est quand même bien flippant

Bonjour,

Oui, j’ai constaté ça à de multiples endroits, les brebis tracent de multiples sentes et aggravent l’érosion. Mais les bergers et éleveurs ne veulent pas voir ça. Selon certains d’entre eux, les brebis « tracent et entretiennent les sentiers de randonnées qui n’existeraient pas sans elles ». Je trouve cette affirmation infondée, et méprisante pour les anciens travailleurs de la montagne qui ont créé ces sentiers pour leur utilité, et aussi pour les volontaires et les ouvriers qui entretiennent les sentiers actuellement.

Bernard

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Bonjour,

Je sais, j’ai aussi une certaine appréhension quand j’arrive vers un troupeau. Et pourtant, je sais aussi par expérience que je m’entends bien avec presque tous les chiens, et je ne me suis jamais fait mordre. Mais il a dû m’arriver 2 ou 3 fois de faire demi-tour parce que je n’arrivais pas à calmer les chiens qui me barraient le passage, surtout quand je marchais avec des copains qui avaient un chien, ou dont je ne savais pas le comportement qu’ils auraient face aux chiens. .

Bernard

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Deux rencontres avec des patous plutôt tranquilles ces derniers temps, pour re-équilibrer.

Il y a deux semaines sur l’alpage de l’Arpette au-dessus du Fond de France dans Belledonne.
Je monte en plein brouillard, mon vélo sur le dos (me demandez pas pourquoi svp…) direction le passage Odru.
Je viens de voir plus bas des clôtures électriques, je ne savais même pas que cet alpage était exploité -d’ailleurs j’étais venu fin juin et il n’y avait pas de troupeau, mais au fur et à mesure de la montée je n’entends toujours rien.
Finalement un peu plus haut j’entends un troupeau mais aucun chien ne m’a encore senti (à cause du brouillard ?), puis la voix du berger qui semble être au téléphone.
D’un coup de multiples aboiements qui se rapprochent et six patous déboulent sur moi. Je pose le vélo à mes pieds afin qu’il serve éventuellement d’hypothétique barrière (l’espoir fait vivre)
Les chiens aboient toujours mais à distance respectable pour la plupart (dix-vingt mètres) sauf un gros nounours (dans les 60 kilos je présume) qui vient jusqu’à moi. Je lui présente ma main qu’il renifle puis je commence à le caresser. Il finit par poser sa patte sur moi et ne me lâche plus. Au bout d’une ou deux minutes j’appelle le berger que je ne vois toujours pas afin de le faire descendre jusqu’à moi.
On discute un bon quart d’heure et il me rassure en m’expliquant que ces patous ne mordent pas. Il me dit aussi qu’il a neuf patous pour un troupeau de 450 têtes, j’ai trouvé ça un peu disproportionné. En fait huit patous et demie parce qu’en reprenant ma route je vois arriver une chienne avec une adorable peluche d’à peine deux mois qui elle aussi, à l’image de son aîné, ne veut plus me lâcher après que j’ai joué avec elle.

Hier sur les pentes de la Dent de Crolles (le Pré qui tue comme les spéléos l’appellent), je viens d’installer mon bivouac léger à côté des ruines du Habert des Ayes, au milieu d’un troupeau de moutons très dispersé (sur l’ensemble du pré, à droite et à gauche et en haut comme en bas) et je grignote un biscuit.
Se pointe alors d’un pas débonnaire un gros patou qui se met à côté de moi, la gueule à vingt centimètres de mon visage puisque je suis assis.
Je lui donne un petit bout de biscuit qu’il mâche longuement.
Il part ensuite se coucher à trois mètres pendant une demi-heure pour piquer un somme. Il finit par se lever et partir sans que je m’en rende compte sur le coup.
Je les entendrais aboyer régulièrement dans la nuit (j’en avais repéré un second avant le coucher du soleil).
Je dois dire que vu la fréquentation de ce site, ces patous sont plus qu’habitués à la présence de randonneurs.

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Clairement, si tu te balades, avec un chien (un autre montagne des Pyrénées par exemple), il faut être vigilant, et bien connaitre le comportement son chien, mais ça se passe bien. Ci-dessous le croisement d’une patou de "salon " avec un patou qui bosse…

Eux ils n’ont pas été mordus mais se sont retrouvés embarrés â cause de patous

Les patous étaient à Crots ?

Je n’ai pas pû m’en empêcher :roll_eyes:

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Pour moi, il n’y a qu’un seul endroit où il y a un souci avec les patous, à Prapic en arrivant au Saut du Laire
Il y a plusieurs troupeaux dans le coin, Basset; Chapeau Roux pas de problème mais Pellegrin et Saut du Laire les patous ne laissent rien passer
J’ai dû une première fois traverser dans le ruisseau, alors que j’étais à 2 m du pont, une autre fois sortir du chemin en passant dans la pente. Jusque là rien de grave. Mais cette année, sont arrivés sur moi les 4 anatolies du berger de Pellegrin, je m’étais arrêtée pour qu’ils me sentent, mais impossible de repartir tant que le berger ne les a pas appelés. Ils m’ont fait le coup 2 fois, j’en menais pas large entourée par 4 patous presque aussi grands que moi :scream:. Et une centaine de mètres plus loin, je me prends les anatolies du Saut du Laire, sur le pont … bon là je me suis dit qu’il fallait que je trouve un plan B à ma rando, j’ai même pas tenté de traverser
Partout ailleurs (dans le Champsaur, Valgo ou Ailefroide pour moi) pas de souci, ils sentent puis repartent

J’ai appris cet été par une médiatrice du parc des Écrins que le chiens n’étaient pas ceux du berger, mais ceux du troupeau et que le berger n’est pas censé avoir autorité sur eux
Dans la plupart des cas, j’ai quand même l’impression qu’ils lui obéissent très bien. En tout cas ils sont impressionnants quand ils doivent regrouper le troupeau, ça marche à la baguette
J’ai aussi vu un berger mettre une de ces taloches à un chien, tu m’étonnes que le chien soit énervé contre les randonneurs ensuite

Tu confonds chiens de protection et chiens de troupeau (genre border).
Et oui. Les chiens de protection n appartiennent pas aux bergers mais aux éleveurs. Donc pas toujours facile d avoir autorité sur eux.
Après les promeneurs, 7 fois sur 10 coupent le troupeau et n ont pas le bon comportement.
Malgré une multitude de panneaux, peu les lisent.
Après la montagne est un espace de liberté où tu peux te prendre une pierre dérochée par une brebis. C est pas Disney Land.
Essayons de chacun y mettre du sien…

T’inquiète je ne confonds pas la montagne et DisneyLand, ça risque pas
Je pense faire attention aux troupeaux, mais il arrive parfois que les chiens t’arrivent dessus et ce n’est jamais agréable. Je n’ai évidemment rien contre les troupeaux, les chiens et les bergers, je suis même ravie d’en croiser tout le temps

En s’appuyant que quelle source, autre qu’une impression subjective ou partisane ?

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J’avoue que 95% du temps je coupe le « troupeau », parce que celui-ci est tellement éparpillé de part et d’autre du chemin que le contournement imposerait un très très gros écart par rapport au chemin, et que la probabilité de s’embêter (pour rester très soft) dans les taillis/pierriers est beaucoup plus forte que celle de se faire mordre par un chien, surtout que tu ne sais pas où se trouve chaque mouton…
Mais je ne cours pas, je ne mets pas les bâtons en avant et si je n’ai pas repéré visuellement les chiens pour vérifier qu’ils m’ont bien prise en compte, je parle fort/chante.

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Ça les fait partir ?:wink:

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Juste une dizaine année d expérience. Et encore 7/10 c est gentil, plutôt 9/10.

Ça soit être bien reloud de se poster en montagne depuis 10ans pour surveiller les gens traverser des troupeaux !

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Que veux tu, c est mon boulot. Surveillez le troupeau, les patous et les randonneurs…

Eh bien t’as qu’à pas mettre le troupeau de chaque coté du sentier.
7/10 il y a des moutons de part et d’autre…

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Que veux tu. Je leur ai bien dit aux brebis, c est soit à gauche ou à droite du chemin. Mais la brebis est têtu.

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