Je n’ai pas dit que la pollution n’était pas dangereuse, mais que par contre, les conclusions de cette étude (si on peut appeler ça étude) ne sont pas prouvées sérieuses.
Les ZFE ne sont pas adaptées à ce problème et encore moins à la réduction des émissions de CO2.
Il faut:
faire comme à Rome depuis 30 Ans, réserver la circulation dans les centres villes aux habitants et mettre en place des transports en commun (gratuits si possible) pour ceux qui ne peuvent pas y circuler en voiture.
interdire en ville la circulation des véhicules plus récemment immatriculés que la date d’interdiction qui ne respectent pas des normes de pollution, de consommation, et de poids très strictes.
Extrait de cet article : « Pour Michel Fournier, président de l’AMRF, cela s’explique avant tout par la difficulté d’accéder aux soins. " »
Quel rapport avec la pollution au particule fine et le problème de la mise en fonction des ZFE ?
Faire le contraire, dans le sens qu’on ne doit pas revenir sur les autorisations de circuler que l’état a délivré dans le passé, sauf pour les centres-ville qui ne sont pas fait pour les véhicules en dehors de ceux des habitants.
Faire le contraire, dans le sens qu’on ne contraint pas que les pauvres sur ce qu’ils ont déjà acquis mais qu’on garantit une bonne qualité* pour tous les futurs véhicules autorisés, y compris ceux des riches.
On peut tergiverser sur la limite de l’exception, mais ça correspond peu ou prou à ce qui est proposée avec les ZFE. Si on s’en tient aux centres villes strict, l’amélioration de la qualité de vie en ville concernera également essentiellement les riches.
Tu parles de 2 choses :
Le fait que le critère crit’air soit trop limité puisque centré essentiellement sur certaines pollutions. La dessus, je suis d’accord et effectivement cela ne contraint pas, de ce fait, les riches
Pour le fait de contraindre les pauvres, je suis moins d’accord. Il s’agit juste de trouver le bon dispositif.
Par exemple, je serais étonné que pour Rome, celà soit aussi simple que ça :
Car cela créerait quand même un sacré aspirateur à poubelles. Ça ne m’étonnerai pas que ça ne se limite pas à la date d’immatriculation mais qu’il y ait une interdiction d’achat.
Concernant les alternatives à la voiture, pour la ZFE que je connais bien, on ne peut pas dire qu’il ne se passe en rien en terme de développement de TC ou de pistes cyclables… mais ça prend du temps.
C’est pour ça qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Proposer et mettre en place des solutions alternatives puis interdire etc.
Et pas le contraire.
Ca fait bien longtemps qu’il n’y a plus de véhicules que tu appelles des poubelles. Même les véhicules anciens, de collection, sont bien entretenus et font peu de km. Par contre les véhicules récents pour riche eux font beaucoup de km. Les pauvres, eux, vu le prix des carburants, ne font plus que les déplacements nécessaires.
On continue à créer des lignes de tram ou de bus très peu performantes en terme de temps de trajet qui font des tours et des détours. Pour une bonne rentabilité énergétique et de service rendu, un TC doit fonctionner en ligne droite.
Oui, par immatriculation, j’entends enregistrement d’une carte grise et pas uniquement l’attribution d’un numéro de plaque
Et c’est pour ça que quelque chose sera fait quand les poules auront des dents.
Les véhicules sont petit à petit interdit et les solutions alternatives misent en place. Après si tu ne veux pas prendre les tc, monter sur un velo et continuer de prendre ta vieille guimbarde, oui ça bloque
@oma il paraît même que derrière les véhicules des pauvres des fleurs poussent !
Sans être un lobbyiste arriéré et inconscient de l’urgence de la lutte contre le dérèglement climatique, l’on peut très bien considérer que les ZFE n’apportent pas une réponse optimale à la pollution dans les agglomérations, ou alors, que les applications proposées sont perfectibles.
Pour ma part, je leurs reproche de ne pas considérer la dimension régionale des métropoles et d’être orientées uniquement pour la satisfaction des habitants (et électeurs) des agglomérations.
Les services (santé, administration, justice, etc, …) sont regroupées dans les villes : Il est nécessaire que les habitants des bourgs et villages du département puissent accéder à ces services. Lorsque le CHU et la préfecture seront à Vassieux et à Treminis, je n’aurai pas besoin d’aller à Grenoble. Mais ce n’est pas le cas.
Sans TC aux horaires réguliers (lorsqu’ils existent) je suis obligé de prendre ma voiture. et faute de places de parking disponibles aux terminus des lignes de Tram, je suis contraint d’entrer en voiture dans l’agglomération.
Les vignettes et les ZFE, c’est bien pour les habitants des villes qui peuvent prendre le tram, leur vélo ou aller à pieds, mais, sans un schéma régional, c’est extrêmement discriminatoire pour les habitants des communes rurales des alentours, qui en plus voient dans les bourgs les bureaux administratifs de proximité fermer les uns après les autres.
Juste par curiosité, tu as une cri’air combien et quand sera t’il impossible pour toi de circuler en agglomération, si ce n’est déjà la cas ?
Perso sans habiter dans la ZFE lyonnaise (mais à proximité) je sais qu’avec ma voiture crit’air 3, je ne pourrais plus y accéder à partir du 1er janvier 2025.
Suite à l’enquète qui a ėtė faite sur l’agglo de Grenoble, il me semble qu’il est envisagé de mettre qques jours de dėrogation pour les personnes extėrieures obligėes de s’y rendre pour des raisons médicales ou administratives.
Même si ça demande à être précisé, et si ce serait (à première vue) une réponse bien modeste à la question, cela montre que les élus semblent avoir une certaine conscience du problème. C’est quelque peu rassurant. Reste à le voir confirmé dans les faits.
Mais je ne vois pas comment il serait possible de faire l’économie d’une réflexion globale incluant l’ensemble des moyens de transport au niveau régional.
[edit : Ok, il manque à la 1ère question la possibilité de répondre qu’on ne dispose pas de véhicule concerné par la vignette crit’air mais on est dans ce cas un peu en dehors du champ du sondage ]
Ca se discute. Quand on procède comme ça : avant l’interdiction, les réactions sont : « Pourquoi ils ont mis ces moyens de transport en commun ? Ca nous encombre, ça nous coûte, et ça ne sert à rien puisqu’on a nos voitures ». Et une fois qu’on met l’interdiction : « C’est scandaleux, on interdit nos voitures, et on ne met rien de nouveau à notre disposition à la place »
Alors que si on fait l’inverse, avant l’interdiction, les gens ne se rendent compte de rien. Puis il y a l’interdiction et les gens râlent, disent qu’il faut se dépêcher de trouver une autre solution. Alors on installe des transports en commun et là les gens sont tout contents de trouver une nouvelle solution et remercient ceux qui sont enfin en train de résoudre le problème.
En fait, tant que les humains ne sont pas face à un mur, ils ne changent pas leurs habitudes. Et le problème avec le dérèglement climatique, c’est que c’est un mur qui n’apparait pas assez franchement, pas assez brusquement. C’est un peu comme l’histoire de la grenouille qui reste dans l’eau qu’on fait chauffer progressivement.
Oui, peut-être as-tu raison…
En fait, il faudrait mener les deux de front. Interdire et en même temps (pas 5ou10 ans plus tard) mettre en place des solutions.
C’est tout à fait ça. Avoir préparé la solution de rechange, mais ne la proposer que quand les personnes sont dans le désarroi en constant l’interdiction. Ainsi on apparait comme des sauveurs apportant miraculeusement la solution au bon moment.
Je n’aime pas ce fonctionnement, je trouve qu’il est basé sur l’inconscience des usagers. Mais si les usagers ne se décident pas à devenir conscients et à évoluer spontanément, comment faire ? Rien que songer à les obliger, c’est déjà anti-démocratique. Mais ne pas les obliger, ça aboutit à l’inaction et à la dérive catastrophique que nous constatons actuellement.