Posté en tant qu’invité par pas2tire:
Je suis globalement d’accord avec ce qui a été dit plus haut au sujet des chiens patou.
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Il m’est arrivé de renoncer ou de modifier mon itinéraire de randonnée à cause de la présence de patous. Je précise que j’ai une pratique courante du hors-sentier et du terrain casse-gueule. Mais des randonneurs inexpérimentés ou accompagnés de jeunes enfants ???
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Des familles qui n’osent pas s’aventurer dans certains secteurs de la Vanoise ou du Queyras à cause de la réputation des patous.
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J’ai vu des traces fraîches de loups dans la neige lors d’une randonnée dans le Queyras. Mais je savais que mes chances de voir les loups étaient quasi-nulles. Ce n’est pas un stimulant, cela ne change rien à mes habitudes car j’aime évoluer sur des itinéraires non balisés. A Ceillac, des adeptes du ski de fond ont affirmé avoir vu des loups. Mais ces fondeurs sont peut-être partis sur des itinéraires non damés, une pratique traditionnelle, avec ou sans peaux, qui a ses inconditionnels dans le Queyras depuis des années.
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Ni l’un ni l’autre. Voir des isards ou des mouflons dans les Pyrénées au cours d’une randonnée sauvage est une fabuleuse récompense. Les Alpes françaises, destination phare en été dans les années 1980-1990 (boom de la randonnée), n’ont pas vu le moindre loup pendant des années, avant l’arrivée de la première meute dans le Mercantour. Et aujourd’hui, c’est la présence des chiens patous qui représente un frein, alors que la randonnée est en perte de vitesse.
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Restriction de passage : normal.
Par ailleurs, il y a certainement un problème de com avec ces histoires de loups et d’ours. Les offices de tourisme donnent parfois l’impression de ne pas savoir sur quel pied danser. On parle parfois avec passion des loups ou des ours (le grand frisson, symbole de wilderness, sacralisation du sauvage, dans des massifs où se multiplient projets immobiliers, extensions de domaines skiables, attractions payantes, activités en milieu artificialisé, aseptisé, équipé) et on répond avec agacement aux randonneurs au sujet des patous: « il suffit de contourner le troupeau » !!
Les gardiens des refuges, les offices de tourisme, les « maisons » (parc national, réserve naturelle) devraient pouvoir répondre à la question: où sont-ils ?? Les patous, pas les loups, tudieu !! Quel col, nom de nom, quelle variante, sur des itinéraires comme le GR 5, avec un gros sac, et l’orage qui menace. Certains bergers sont très coopératifs, intelligents, compréhensifs. Il les mettent (les moutons et les patous, vus de loin, ils sont difficiles à distinguer) à l’écart des itinéraires, ou dans des endroits visibles de loin.
Concernant les Pyrénées: avec la catastrophe actuelle, ces pauvres gens ont d’autres chats à fouetter.