Énergies renouvelables dans les refuges

À quand les bornes wifi également ?

toi, t’as pas lu le deuxième article
« Aujourd’hui, il faut pouvoir respecter la chaîne du froid afin de conserver les denrées alimentaires stockées dans les refuges et ainsi limiter les approvisionnements par hélicoptère, chauffer les espaces de vie, proposer de l’eau chaude sanitaire, de quoi se connecter à internet afin de gérer les réservations et permettre aux visiteurs de recharger leurs batteries de téléphones ou de GPS. »

Ah oui. Mince, on y vient finalement.

Dans ce cas,il s’agit d’un refuge privé.Le gardien en est le proprio,c’est pas si rare que ça.
La réglementation sur les pico-centrales hydro-électrique est pas si mal faite que ça .Si elle saute,ça va équiper à tout va.On peut pas faire une loi spécifique pour les refuges,donc tout un chacun pourra s’équiper.Chaque installation isolément a un faible impact,mais le cumul?
Quant aux Dreal,non ils sont pas incompétents,certains bossent dur mais ils sont en sous-effectif;Ca fait bien plaisir au Lubrizol et consorts.Si l’usine crame,c’est la faute à pas de chance!

Rien d’extraordinaire.

La page routes donne accès à 44 000 itinéraires dans 11 activités, sur toute la planète, avec 7 langues, avec recherche cartographie sur localité, avec recherche sur cartographie, avec recherche par cotation etc… Que cela nécessite une certaine pratique, pourquoi pas. Mais, c’est tout de même du lourd.

Idem pour

A nouveau, je ne comprend pas l’argument. c2c est biberonné par google qui fait sortir les pages c2c dans les premières positions, voir en première position, dans bons nombres de recherches. Ca veut dire beaucoup pour un touriste qui n’attend pas d’arriver à l’aéroport pour chercher des infos. :slight_smile: Plus de 50 millions de pages vues annuelles.

Ce n’est donc pas vraiment un problème en France pour trouver des informations itinéraires au départ des refuges. Il y a également skitour, vtttour, les sites des refuges etc…
Tout n’est pas parfait en France, mais en terme de sites webs pour les informations des sports outdoors au départ de refuge,nous ne sommes tout de même pas à la traîne.
Bien évidement, il est toujours possible de faire mieux. Mais, ça m’étonnerait tout de même que la fréquentation des refuges de haute montagne décline en France à cause du manque d’informations. Il n’y a jamais eut autant d’informations montagne en France, parfois en temps réels.

De mémoire, rien que le seul refuge du Gouter avait une fréquentation de 11 000 personnes en 2018.
Je ne dis pas que cela me plait. Mais, j’ai tout de même l’impression que ta comparaison ne veut pas dire grand chose, et que la fréquentation des refuges en NZ est très en dessous de la France.

Il y a le wifi au refuge des Grands Mulets (mais on capte bien la 4G de Cham aussi, donc bon…).

et ben, si toi tu ne vois pas la différence entre un site gouvernemental orienté vers une stratégie touristique un un site créé par des spécialistes pour des spécialistes, c’est qu’effectivement, le problème doit être ailleurs. Les douches, certainement.
Aucun doute que la prochaine fois que John MacRambo descendra de son boeing en se demandant quoi faire de ses 3 semaines de road trip en France, il aura une illumination et spontanément se dira que le must, ça serait d’aller prendre une bonne douche chaude au refuge du Goleon. Et alors il se dira « vite, checkons C2C pour chercher le compte rendu de sortie pour voir comment on y va ». Et il prendra le TGV qui le déposera au pieds du sentier, et alléluïa, on aura rebooster la fréquentation des refuges des Alpes ^^
Ou alors on plante des piquets pour faire du slalom, ça attire du monde ça.

J’ai surtout vu un site « joli » mais qui ne fait rien en dehors de la rando pédestre, avec relativement peu d’informations même pour la rando pédestre. Ce serait étonnant que la fréquentation des refuges de montagne français augmente avec ce genre de chose.

Celui qui cherche de l’informations s’en fout qu’un site soit gouvernementale, privé ou associatif. Il tappe un nom sur Google et clique sur le 1er lien. Ni plus, ni moins.

J’espère pour eux que les collègues néo-zélandais ont d’autres sources d’informations pour aller en montagne car ils vont pas aller loin avec ce site faisant uniquement de la randonnée et de la chasse.

et puis bon, 269000 nuits dans les refuges caf en 2016, contre 220 000 nuits sur les seules 16 randos les plus fréquentées de Nouvelle Zélande, dont la moitié de touristes, pour un pays comptant à peine 4 millions d’habitants, je pense qu’il y a matière à comparaison… Pour donner une idée, c’est 5% des touristes qui débarquent en nouvelle zélande. Et encore, ça ne compte pas les nuits dans les 3/4 des autres gites… En france, si les 296 000 nuitées étaient uniquement des etrangers, ça reprèsenterait même pas 0,3%…

le but n’est pas d’envoyer les gens faire de la cascade de glace, c’est d’amener les gens à parcourir les sentiers et les refuges. Il me semble que pour acceder à une grosse partie de nos refuges, il n’est pas nécessaire de faire péter le piolet ou les chaussons d’escalade.

C’est ton but.

Pour ma part, comme la plupart des alpinistes, mon but est de faire de la montagne. Au mieux le refuge est un moyen. Au pire, une contrainte gérant des nuisances pourrissant ma pratique et l’environnement.

Franchement, il n’y a pas photo entre une course avec une nuit dans un refuge puant blindé de monde faisant penser au métro en heures pointes et une course avec un bivouac dans la course.

Je suis résolument pour brûler les refuges de hautes montagnes où plutôt d’arrêter de les entretenir jusqu’à ce que la montagne fasse le ménage.

Mais installer dex turbines et autres panneaux solaires pour verdir la bière montée en hélicoptère (et la tenir au frais), c’est n’importe quoi.

Le truc de monter en camionnette au Lautaret pour y partir en vélo est tout aussi ridicule.

Ah non, c’est pas mon but. Si tu remontes le fil, tu devrais voir que je suis plutôt de ton avis. Mais à choisir, je préfère que la super association des gardiens créent un site internet, plutôt que de détruire les dréals, augmenter la superficie des refuges et planter des générateurs hydroélectriques…
Mais sinon oui, le meilleur refuge c’est la tente.

edit pas des guides, des gardiens…

Comme dit plus haut je trouve que si. Ne s’intéresser qu’à la puissance … c’est un peu cretin je trouve. J’ai lu des études qui disaient que l’installation étant de 1 kW ils devaient être dispensé d’étude d’impact parce que c’est négligeable par rapport aux 4,5 MW de la limite cas par cas / autorisation.
Je trouve qu’une rubrique spécifique sur la petite hydro avec des valeur de débit à l’étiage ce serait plus malin et permettrait aux maître d’ouvrage de se poser les bonnes questions.

Ben justement, une installation toute seule aussi petite soit elle peut avoir des impact assez fort sur le tronçon que l’installation court-circuite. Les Pyrénées pour ça c’est un peu la folie… chaque cours d’eau étant de toute façon considéré comme un habitat à Desman et à Euprocte… donc étude d’impact avec protocole spécifique d’étude pour le Desman … protocole au combien coûteux en journée d’expertise écologique.

C’est comme tout… ça dépend sur qui tu tombes cela dit.
Mais quoiqu’il en soit, oui ils sont en sous effectif, mais ils se compliquent certains dossiers justement parce qu’ils n’ont pas de temps à étudier finement les demandes de cas par cas… et donc dès que ça demande une deuxième lecture ils en viennent à demander une étude d’impact et donc une instruction plus longue et complexe. C’est le serpent qui se mord la queue… ils n’ont plus le temps de hiérarchiser les dossiers et les enjeux et donc beaucoup de dossiers sans enjeux ont le droit à la lourde étude d’impact et ils remettent souvent en question les conclusions des bureaux d’études qu’ils avaient pourtant conseillés au maître d’ouvrage de prendre.