Encordement

Posté en tant qu’invité par Laure:

Salut,
j’ai appris récemment que quand on assure quelqu’un, on doit faire passer le mousqueton à vis dans l’anneau de sangle qui relie les deux pontets du baudrier. Jusqu’à présent, que ce soit pour grimper ou assurer, j’ai toujours fait passer la corde ou le mousqueton dans les deux pontets. Personne n’a pu m’expliquer pourquoi il fallait plutôt utiliser l’anneau de sangle. Quelqu’un le sait ?

Posté en tant qu’invité par winwin:

  • de liberté de mouvement pour la corde et pour le mousqueton

Posté en tant qu’invité par jujupopo:

certains disent que passé dans les deux pontets le mousqueton a plus de chance de se dévisser…

Posté en tant qu’invité par md:

Tout simplement pour mettre l’appareil d’assurage dans l’axe de la corde.

Posté en tant qu’invité par Bilou:

c’est pour que le mousqueton soit toujours bien positionné…
Pour ne pas risquer que le mousqueton soit de coté lors d’une chute, car comme chaqun sait, il resiste moins dans son petit axe…

Posté en tant qu’invité par malopat:

Il y a du vrai dans ce qui est dit au-dessus. Un autre raison: le mousqueton use la sangle. Si tu as usé ta boucle, tu peux le remplacer facilement. Si tu as usé un des pontets, tu dois changer de baudrier. Fais tes comptes!

Posté en tant qu’invité par bruno:

Personnellement j’assure toujours au huit et du coup je prefere passer mon mousquif dans les deux pontets parce que le mousquetons se retrouve " vertical " perpendiculaire à mon axe et mon huit bien face a moi .

Posté en tant qu’invité par Arnaud SL:

Comme d’habitude chaque méthode a ses avantages et inconvénients :

  • dans les deux pontets : + permet de mettre dans un axe vertical, ça peut être pratique pour certain freins
  • dans la sangle de jonction : + plus libre, laisse la place dans les pontets pour passer la corde

Je trouve les différence assez minimes.

Posté en tant qu’invité par pat26:

Attention si l’on assure avec un huit et que le mousqueton est dans les 2 pontets , le huit peut se mettre en porte à faux sur le doigt du mousqueton à vis et le casser ( le mousquif n’a plus de débattement). pas de problème avec les tubes par contre.

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Il semble y avoir unanimité entre différentes « autorités » que sont à la fois les constructeurs de baudriers et les profs de l’ENSA :
Considérant que le pontet central (attention au termes utilisés, le pontet, comme son nom l’indique est la sangle qui relie la ceinture et le cuissard) est l’élément le plus solide du baudrier, le système d’assurage ET l’encordement sont à réaliser sur ce pontet (quant il existe ; ce qui n’est pas le cas sur de nombreux modèles). Je sais, ça fait bizarre quant on s’est toujours encordé autrement!
Outre une plus grande résistance, l’encordement sur le pontet central permet une meilleure répartition du choc sur la partie « sous-fessière » du cuissard (là où on est le plus rembouré naturellement!) afin d’« atterrir » en position assise, sans que la ceinture (donc le dos) n’encaisse le plus gros du choc.

Posté en tant qu’invité par Jé.:

Se que dit Bernard est vrai, mais le fait de s’encorder sur les deux points (ceinture et cuissard) laisse le pontet libre pour installer le systeme d’assurage. c’est bien plus pratique quand tu fais plusieurs longueurs… t’as pas a chercher 107 ans ou passer le moustif qui tient ton 8 (surtout si tu grimpe avec un rappel).

C’est sur que si tu fais uniquement des voies d’une seule longeur tu n’as qu’un « truc » au baudrier à la fois (soit le systeme d’assurage, soit la corde), mais je trouve que c’est bien d’avoir une seule façon de faire quelque soit le nombre de longueurs.

Donc, perso, je m’encorde toujours sur les deux points du baudar et j’assure toujours en utilisant le pontet.

C’est vrai que le pontet est sensé etre l’element le plus resistant du baudrier, mais si on réfléchit un peu, (on est des grimpeurs mais ça empeche pas!..) le pontet relit les deux points du baudrier, quand on s’encorde sur les deux points du baudar on fait exactement la meme choses!.. et si ton noeud est bien fait je ne vois vraiment pas de difference, c’est plus une question de « praticité » que de sécurité, point de vue securité, les deux solutions sont correctes…

voilà, bonne grimpe!

Posté en tant qu’invité par Loic:

D’accord avec tous les arguments cités ci-dessus, il y a du pour et du contre pour les 2 principes.
Juste une remarque, si tu passes ton mousqueton par les deux points du baudrier, tu diminues les éléments en série de la chaine d’assurage, donc le risque en cas de rupture de l’un deux.
C’est un principe a toujours garder en tête, toujours un maximum d’éléments en paralelle, le moins possible en série.

Posté en tant qu’invité par Pat:

100% d’accord avec ce principe que j’utilise en permanence.
La corde dans les deux points du baudart et le pontet pour l’assurage et pas de méli mélo au relais.
A+

Posté en tant qu’invité par Jé.:

Ca fait plaisir de se sentir compris!!!

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Un peu simpliste et réducteur quand même ; de nombreux baudriers n’ont qu’un seul point de liaison donc d’encordement : baudriers pour usage collectivités en général mais aussi les nouveaux Béal par ex, ainsi que certains de chez Black Diamond dont la fiabilité et la réputation n’est plus à faire.

Posté en tant qu’invité par seb:

Moi je suis d’accord avec Jé (je fais comme lui). Et de toute façon pour les baudars un seul pontet la question ne se pose même pas

Posté en tant qu’invité par Pat:

Simpliste et réducteur, pas d’accord. Dans le choix d’un baudart cela compte alors pour ceux qui comme jé et moi veulent 2 points et un pontet pour les raisons expliquées ci dessus, tu ne peux nous taxer de simplistes, c’est notre choix en connaissance de cause (pour ma part PETZL CORAX)

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Non, loin de moi l’idée de taxer quelqu’un de simpliste, c’est uniquement les méthodes dites de sur-sécurité voire sur-sécurisantes que je trouve simplistes.
Lorsque les premiers baudriers sont apparus (années 70) et avant l’arrivée du révolutionnaire « Whilans de Troll », certains enfilaient parfois 2 baudriers l’un sur l’autre (Yannick Seigneur) et beaucoup rajoutaient au moins une sangle « au cas où ». Aujourd’hui, on est loin de tout ça, le matos est hyper fiable … et on peut raisonablement adopter les procédés et methodes conseillés par les spécialistes.
En rajouter imaginant améliorer sa sécurité va parfois au détriment de celle-ci.