[quote=« matouzalem, id: 1555344, post:38, topic:137337 »]Et pourquoi les crevasses que « vous » rencontrez sont toujours perpendiculaires à la direction de marche?
Est ce vraiment obligatoire? :rolleyes:[/quote]
Bonne question . Comment et ou se forme les crevasses. Savoir les devinés permet déjà d’anticiper le bon encordement.
Pour moi les crevasses sont lié à l’apesanteur qui amène l’écoulement du glacier vers le bas . Quand il y a rupture de pente il , y forcement des crevasses.
Dans les compressions il y a de très faible risque de crevasses
Dans les pentes raides il y un faible risque de crevasse profonde
Je n’ai jamais vu de crevasse perpandiculaire au sens d’écoulement du glacier en dehors de zone proche de rocher apparent ( ilot rocheux, rimaye)
a la lecture de tout les posts. il n’y a pas de "recette ou de méthode unique " sinon ce ne serait plus de l alpinisme mais de la cuisine
avec des noeuds, sans les noeuds , longueur de 10, de 15,…, température de la neige , face sud, nord, age du gardien du refuge.
La montagne aporte le libre arbitre et la responsabilité de ces choix .
Pour profité de cette montagne oui je fais des noeuds sur un corde car cela permet d’augmenter les chances d’arret rapide d’une chute en crevasse et donc mon co equipier n’aura peut etre pas de blessure grave qui l empecheront de remonter tout seul ou de m 'aider à le remonté si les noeuds sont bloquer dans la levre .d’ailleurs avec ou sans noeuds il est plus important d’empecher que la corde continuer d’entayer la lèvre lors du mouflage que de savoir si le noeud empechera le mouflage (mise en place d’un piolet, sac , vetement , ski, …). Dans une crevasse avec un surplond en sortie et une levre fortement entayer il reste les secours et la pelle pour creuser.
Oui comme dit précédement j’adapte ma longueur d’ encordement au risque le plus élevé (chute en crevasse ou devissage) par des anneaux de buste bloquer par un cabestan sur un mousqueton directionnel au pontet et je laisse en permance un prussick sur la corde qui me permettra de transferer rapidement le poid sur le corps mort et de ne pas rester sans « blocage » lors de l’ajustement des anneaux de buste.
Oui je double mon corps du mieux que je peux (planche de bois dans le sac) pour etre sur que mon corps mort resiste aux force engendrer par un mouflage .
Oui je ne me regroupe pas sur un glacier
oui je me méfis de la trace et je la quitte si j estime qu 'elle présente un risque
Oui je n ai sur mon baudrier que le strict necessaire à laprogression sur glacier (2 broches à glace, 3 grande sangle de 120, 1 poulie autobloquante pour la tete de mouflage et des autoblocants pour faire adapter le mouflage (de simple à triple suivant les conditions resultant de l’incident) et je ne garde pas toute la quincaille utiliser après ou avant pour finir au sommet
oui je m entraien regulièrement à faire des mouflages
oui je remets en cause mes techniques apprises car les méthodes évolues (plus personne ne grimpe avec des coins de bois (en france à ce jour))
… mais tous ca c est mon choix . Ne me critique pas , ne vous critiquez pas, construise votre stratégie en reflechissant sur toute les remarques de chacun et essaye de comprendre ce qui se passe .
Pour les débutants , la FFCAM, la FFME crées des clubs , des formations et des évenements (grand parcours, initiateur montagne, …) pour aprendre . profitez de tout çà par rapport au prix de votre vie
Au plaisir de ne jamais se rencontrer dans une crevasse…