Peut-être que le refuge de la Muzelle est trop petit ? avec une soixantaine de places.
Effet des reseaux sociaux sur la pratique de la montagne (fréquentation, bivouac)
tu as mille fois raison dans ton analyse !
C’est pourquoi maintenant il y a recrudescence d’accidents en montagne du fait de randonneurs (par exemple, même en Italie, il y en a déjà plus de 100 cette saison !..) totalement inexpérimentés n’ayant aucune connaissance de base de la montagne
D’où ma remarque déjà faite ici et qui est réelle : les PGHM et Protection civile en ont assez et sont hyper sollicités et donc certains sont proche du blocage de leurs équipes (repose et renouvèlement des équipes, etc.)
J’ai vu passé l’info que le milieu professionnel (et même politique) voulait remettre sur la table le principe de la gratuité des secours selon certains cas précis (étrangers, non assurés, état de la victime ne justifiant pas de déclencher les secours, etc.); il est grand temps !
Justement, si les gens s’y prennent au dernier moment et que tu arrives avant eux, ce n’est pas encore complet !
Là c’est complet un peu avant car les gens s’y prennent en avance.
déjà discuté en long en large et en travers sur C2C.
Si les secours ne sont pas gratuits, les gens vont appeler plus tard, et potentiellement des accidents plus graves vont arriver.
Typiquement dans le cas ci-dessus, au lieu que le randonneur coincé appelle les secours, peut-être aurait-il continué et il serait tombé.
Perso je n’aime pas trop la promiscuité, donc les refuges pleins à craquer…
D’autant que tu te retrouves vite dans les bouchons le lendemain.
Je préfère aller en abris d’hiver à ski. Par -15 °C en janvier, t’es tranquille pépouze dans ta cabane.
Ah mais je ne faisais que répondre à ta formulation de loi de l’offre et de la demande, qui ne prenait pas en compte la dimension temporelle.
disons que je préfère réserver un poil en avance. Si tu arrives à la cabane et que c’est complet, c’est très chiant…
L’impact des flux touristiques sur l’économie et les écosystèmes
Rémy Knafou retrace l’historique des flux touristiques, alors que l’on atteint le chiffre d’1,5 milliard en termes d’arrivées internationales, auquel s’ajoutent les chiffres du tourisme national. Le géographe Rémy définit le surtourisme telle une présence jugée excessive des touristes au point de nuire à la société locale ainsi qu’à l’environnement.
Dans un contexte climatique et environnemental qui nous oblige à réfléchir à une transition inévitable, dans tous les secteurs de la société, le modèle touristique ne peut échapper à cette réalité. Alors, où en sommes-nous en matière de prise de conscience et de tourisme réflexif ?
Pareil, le principe de la liste d’attente m’a plusieurs fois donné une bonne surprise. De prime abord, c’est tant mieux, mais cela montre bien qu’avec ce système les annulations sont fréquentes, car faciles. A chaque fois j’ai reçu le mail annonçant que des places étaient libres 3 jours avant la date prévue, soit le jour limite avant que les arrhes soient conservées. 3 jours c’est souvent un peu court pour organiser quelque chose.
Si les arrhes, même maigres, étaient systématiquement conservées, je suis persuadé que comme par magie les refuges ne seraient plus complets tout l’été longtemps à l’avance.
Oui les listes d’attente c’est bien, parce que quelques jours avant la date souhaitée, quand par exemple la météo annonce du mauvais temps, souvent des places se libèrent.
Ah ouais c’est génial !
Comme ça si j’ai pas eu la bonne idée avant la saison de réserver des refuges en espérant que les conditions soient bonnes, je peux toujours récupérer les places qui se libèrent au dernier moment dans le coin où il fait moche. Et en plus je fais des économies sur la crème solaire !
Et après je suis sûr que ma gore-tex est imperméable pour aller faire le Ben Nevis en automne.
Tour des refuges de la Mer de Glace début août 2025, 2 pers, tout réservé l’avant veille du départ.
Les mauvaises conditions des uns ne font pas forcément des mauvaises conditions pour d’autres : les faces Nord étaient encore toutes plâtrées des orages de la semaine précédente (+ séjour en semaine) => aucun problème pour avoir une place, notamment au refuge de Leschaux alors que ça aurait du être le plein boom de la saison dans les Jorasses.
Perso, pas de soucis de reserver au Ref du Pigeonnier quelques jours avant, fin Juillet, alors que la météo annoncait pas pire le jour où j’ai reservé (dans l’occurence c’était pourri, mais bon).
La problématique se concentre surtout sur la nuit du samedi au dimanche… on peut se faire une idée en regardant les dispo sur ce mois de septembre
Sur la période de raid à ski, j’avais galéré pour monter un truc en hte maurienne printemps 2024 à cause des refuges… je m’y suis pris en avance cette année mais au final ça m’a semblé moins problématique cette année
Pour ma part, je trouve le système de résa par interne (surtout la possibilité d’annuler seulement quelques jours en amont sans avoir à donner la moindre explication) pas top pour les pratiques où les conditions de la montagne sont plus importantes qu’en simple randonnée.
moi j’aime bien, ça permet de voir où il y a du monde.
Ainsi si y’a trop de monde, j’y vais pas et je vais là où il y a presque personne.
Ca dépend !
Eté 2024, refuge de Chabournéou, complet… j’avais pris les 2 dernières places. Nous étions les seuls alpinistes ! Autant dire qu’on n’a pas croisé foule plus haut que le refuge.
Je suis d’accord, mais la difficulté de reserver même en semaine pendant la haute saison a été evoquée plus haut.
Ce n’est peut-être pas top pour les gestionnaires des refuges, mais pour les pratiquants c’est plutôt bien, non? Je vais pas non plus monter en refuge pour attendre tout le weekend pour voir un seul rayon de soleil et espérér qu’il sechera la paroi…
Je ne suis pas sûr et je n’ai pas dit qu’on ne devait pas pouvoir annuler. Mais je pense qu’avant (mode vieux con), devoir décrocher son téléphone pour dire au gardien qu’« on ne monte pas parce que la paroi sera certainement humide » était un garde fou.
Je comprends l’argument, mais en même temps, les gardiens étant de plus en plus debordés par les commandes l’aprèm, je ne suis pas sur que devoir prendre telephoniquement les annulations leur ajoutera encore pas mal de boulot…
Et réserver par téléphone reste possible dans bien des cas, et ça permet de remettre un peu d’humain dans tout ça.