Edlinger is not dead

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a influé sur la vie d’un si grand nombre de personnes.
Quand on a transformé ce qui aurait pu n’être qu’un sport en un mode de vie, en un idéal. Une philosophie presque.

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a approché de si près la Perfection et la Beauté.
Quand on a été le chef de file d’un peuple heureux.

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a inscrit son nom dans la roche millénaire.
Quand on a inscrit son image dans l’imaginaire des autres.

On reste inscrit dans tous les moments de bonheur qui en découlent. A jamais.
Patrick restera inscrit dans chaque particule de magnésie que nous utiliserons.
Invisible mais essentiel et fondateur.
Comme l’ADN de nos cellules.

R

Bel hommage Rolando… :slight_smile:

Oui, c’est beau! merci d’avoir trouvé les mots… :slight_smile:

[quote=« Rolando, id: 1447212, post:1, topic:128022 »]Quand on a inscrit son image dans l’imaginaire des autres.
On reste inscrit dans tous les moments de bonheur qui en découlent. A jamais.
Patrick restera inscrit dans chaque particule de magnésie que nous utiliserons.[/quote]

Oui, superbe!
N’empêche que ça fait mal.
**

Posté en tant qu’invité par ungrimpeurmodeste:

merci pour les mots à Rolando, merci pour le rêve à Mr Patrick.

Rip+1

Ça fait chier !!!

[quote=« Thosber, id: 1447230, post:4, topic:128022 »]Oui, superbe!
N’empêche que ça fait mal.
**[/quote]
oui…

[quote=« Rolando, id: 1447212, post:1, topic:128022 »]On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a influé sur la vie d’un si grand nombre de personnes.
Quand on a transformé ce qui aurait pu n’être qu’un sport en un mode de vie, en un idéal. Une philosophie presque.

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a approché de si près la Perfection et la Beauté.
Quand on a été le chef de file d’un peuple heureux.

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a inscrit son nom dans la roche millénaire.
Quand on a inscrit son image dans l’imaginaire des autres.

On reste inscrit dans tous les moments de bonheur qui en découlent. A jamais.
Patrick restera inscrit dans chaque particule de magnésie que nous utiliserons.
Invisible mais essentiel et fondateur.
Comme l’ADN de nos cellules.

R
http://leschronics.blogspot.fr/[/quote]
Bravo et merci pour ce très beau texte.
C’est fou comme PE était comme un « Dieu » et un « père » pour nombre d’entre nous, et à la fois un homme, simplement un homme.
Cela n’aide peut-être pas, d’être tout ça à la fois.

J’avais mis un petit mot ce matin tôt mais l’émotion compréhensible d’un autre grimpeur l’a rendu invisible.
Et puis je suis tombée sur la texte de Rolando.
Merci pour ces mots. Ils sonnent juste.

Ce matin, j’avais écrit :
Je suis orpheline et je pleure.
Il avait donné un sens à ma vie : depuis mes 13 ans, faire de cette passion un art de vivre.

Je pense à sa femme, à ses enfants, et à tous ceux à qui il va manquer.

J’espère que là où il est, il y a une belle lumière et du joli caillou et la paix dans son coeur.

Quel choc ce matin ! :frowning:
Chanceux proche habitant de Buoux, je n’ai pu m’empêcher d’y aller grimper aujourd’hui
et de refaire la Beda et surtout ressortir par le toit mythique et mimer ce célèbre « repofage » suspendu à un bras et immortalisé à jamais sur la pellicule par Patrick (pour nous ce fut avec une corde… :confused: )

Ce fut un moment particulier, et c’est assis au sommet de la voie, le vallon de l’Aiguebrun sous nos pieds que sans un mot nous avons ressenti tristesse et qu’aucun de nous ne voulait rompre ce silence rempli de respect et d’admiration pour cet Ami.
Oui un Ami, que pourtant nous n’avions jamais côtoyé, mais qui représentait tellement pour nous.
Il fut notre inspiration, il fut un Grand monsieur de l’escalade, il restera ma référence.

Toute mes pensées vont à ses proches et à sa famille.

Je trouve tous vos témoignages magnifiques.

Je suis comme nous tous, sous le choc, on a perdu notre idole, on a perdu celui qui nous a à tous donné le goût de grimper, celui qui nous a fait rêver avec ses solos et sa philosophie.

Je pense beaucoup à ses proches… mais il manquera aussi à toute une communauté, dont il était le père.

A dieu Patrick !

allons tous grimper pour te rendre hommage !

Patrick merci, et bonne dernière grimpe au Paradis ! :frowning:

eh bien moi j’ai vraiment les boules
hier soir au club d’escalade je conseillais encore à des jeunes grimpeurs de regarder les films d’Edlinger, en particulier le passage au Pradet pour se régaler et s’en inspirer pour y tenter sa chance
souvent je me repassais ses films quand je n avais pas le moral ou que je voulais me remotiver en grimpe pour m’améliorer quand je trouvais que je stagne
aujourd hui, moral en berne
et toutes mes sincères condoléances à sa famille

[quote=« Rolando, id: 1447212, post:1, topic:128022 »]On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a influé sur la vie d’un si grand nombre de personnes.
Quand on a transformé ce qui aurait pu n’être qu’un sport en un mode de vie, en un idéal. Une philosophie presque.

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a approché de si près la Perfection et la Beauté.
Quand on a été le chef de file d’un peuple heureux.

On ne meurt jamais vraiment…
Quand on a inscrit son nom dans la roche millénaire.
Quand on a inscrit son image dans l’imaginaire des autres.

On reste inscrit dans tous les moments de bonheur qui en découlent. A jamais.
Patrick restera inscrit dans chaque particule de magnésie que nous utiliserons.
Invisible mais essentiel et fondateur.
Comme l’ADN de nos cellules.

R
http://leschronics.blogspot.fr/[/quote]

Magnifique et tellement vrai…
Grace a toi Rolando je crois que souvent quand je mettrai ma main dans mon sac à pof j’aurai une pensée pour lui.

Posté en tant qu’invité par luclimb84:

merci pour ce texte adieu l’artiste merci pour tous

Posté en tant qu’invité par Chris69:

Comme une coïncidence nous sommes partis samedi matin direction Buoux pour un weekend de grimpe avec les exploits du grand blond dans un coin de nos têtes…et puis dans la voiture nous apprenions son décès et tout est remonté à la surface… J’ai rêvé ses exploits au début des années 80, j’avais 16 ans. Je me souviens de la Une d’Actuel, de lui pendu sur un bras dans le toit de DSF, de lui pieds nus dans le Verdon, de lui et de son pote Berhaut jamais bien loin, de lui et de son van, de lui de son verre d’eau et de son sandwich, de lui et de ses propos simples et humanistes, de sa philosophie parfois naïve emprunt d’un grande sincérité et qui résonne encore aujourd’hui dans une époque qui ne sonne plus que creux.
Plus que ses mots c’est cette gestuelle si particulière tellement fluide, tellement harmonieuse qui m’a marqué et au travers cette forme de plénitude qui s’en dégageait comme une évidence comme un aboutissement. La technique disparaissait, le travail s’effaçait ne restait plus que l’évident plaisir de grimper, ne restait plus que la passion simplement la passion. L’ombre du grand blond n’a pas finit de planer au dessus du Verdon et ailleurs et son esprit de nous accompagner dans nos rêves de falaises et de voies impossibles…

Merci Rolando.
Merci Patrick