Ben voila une discussion intéressante,2 remarques:
*sur les compte-tours des camions ,il y a presque toujours une zone verte elle correspond à la plage de régimes moteur pour lesquels la conso est minimale,c’est une aide précieuse pour une conduite éco.Pourquoi on en trouve pas sur les comptes tours des autos?
*mon auto est construite pour faire des pointes à 170-180 km:h,ça veut dire que le moteur,le châssis,les freins,…sont dimensionnés et éprouvés pour cette vitesse.C’est donc des équipements plus costauds et plus lourds que ceux correspondants à mon maxi soit 130 km:h,140 éventuellement pour doubler .Surpoids=surconsommation.
Constructeurs automobiles,je vous adore.
Bon admettons que les particules soient effectivement cancérigènes. Malheureusement pour les détracteurs du diesel dont tu fais manifestement partie, d’une part l’air de nos cités est beaucoup moins pollué qu’il y a trente ans grâce au progrès effectués sur les moteurs (essence et diesel) et d’autre part, l’espérance de vie des champions du diesel que sont les français est une des plus élevées en europe et dans le monde. Les moteurs diesel ont encore de beaux jours devant eux…surtout qu’à la vitesse où augmentent nos déficits publics, il serait bon sur un plan purement financier que l’espérance de vie cesse d’augmenter…
Ce serait bien d’argumenter un peu.
Plus que le simple hybride tel qu’il existe actuellement, l’hybride-rechargeable permettant de rouler électrique en ville pour des trajets de quelques dizaines de km et thermique sur les longs trajets inter-urbains sera peut-être le modèle majoritaire à l’avenir. Or sur les longs trajets le diesel n’a rien à envier à l’essence…
Argument non contradictoire avec le fait que les particules restent dangereuses : la technologie a progressé, donc il y a moins de pollution par km roulé. Mais la nature de ce que rejette ladite voiture est tout aussi néfaste. Par ailleurs, le trafic (nb de km roulé) a augmenté, ce qui annule tout ou partie du progrès technique réalisé - et sur le plan médical, les micro particules sont dangereuses parce qu’il y a cumul (même principe que la cigarette - pas étonnant, ce sont aussi des suies). En fait, la diminution de la concentration en polluant dans les centre ville constatée vient principalement de l’éloignement des centres industriels (il n’y a plus d’usine dans les villes, ou presque), de la diminution du chauffage au mazout, des efforts en matière d’isolation, et des efforts réalisés par les collectivités pour limiter la circulation.
Pour le reste, cela ne me rend pas malheureux : je n’ai aucune action chez PSA et aucune action chez les Verts, et mon employabilité ne dépends pas d’une quelconque spécialisation en petit ingénieur dieseliste… D’ailleurs, si on constate que la pollution n’est pas due qu’aux véhicules, si on mesure, par exemple, qu’au niveau national le chauffage au bois émet plus de fines particules (et certains autres polluants) que l’ensemble des véhicules diesel, et bien j’espère qu’aucun installateur de cheminée en conclura que celui qui fait ce constat a une dent contre sa profession.
Tu peux consulter un médecin : il t’expliquera que les cancers (et les maladies cardio vasculaires) sont des maladies de riches et de vieux : de riches, 1/ parce qu’on a statistiquement pu se soigner (ou bénéficier d’une sécu et d’un système de soin) de toutes les autres maladies (infectieuses, etc.) qui, dans les pays pauvres (ou sans sécu), vous tuent avant de développer le reste ; 2/ parce qu’avec l’augmentation du niveau de vie, on est de plus en plus exposé à des substances cancérigènes (mais n’en conclues pas que je suis un détracteur de l’industrie des solvants, des industriels de l’amiantes, etc. ). De vieux (statistiquement), parce ce que les cancers (pas tous) prennent du temps (des années) à se développer et (pas tous) sont favorisés par l’accumulation dans le corps des substances cancérigènes.
C’est fort probable, et c’est pourquoi il va falloir se dépêcher de supprimer les avantages fiscaux au diesel (méthode protectionniste pour donner un avantage compétitif fictif à une industrie).
Quelle est l’opinion générale de la pollution émise par les véhicules diésels de votre côté de l’océan? Içi en amérique on en a que très peu de modèles disponibles du aux restrictions environmentales plus sévères. Pour être honnête nous sommes rouge de jalousie de tous les choix qui vons sont offerts. Nous quand on reçoit un modèle européen on hérite automatiquement de la plus grosse motorisation à essence…
[quote=« tasdrouille, id: 928460, post:146, topic:80602 »]Quelle est l’opinion générale de la pollution émise par les véhicules diésels de votre côté de l’océan? Içi en amérique on en a que très peu de modèles disponibles du aux restrictions environmentales plus sévères. Pour être honnête nous sommes rouge de jalousie de tous les choix qui vons sont offerts. Nous quand on reçoit un modèle européen on hérite automatiquement de la plus grosse motorisation à essence…
C’est justement parce qu’en Europe, les normes antipollution sont moins sévères qu’au Canada et aux USA en ce qui concerne les véhicules diesel / les rejets de particules (et que le diesel coûte artificiellement moins cher à la pompe que l’essence) qu’il y a beaucoup de diesel …
A l’origine, je suppose que tout cela vient d’une politique engagée dans les années 75/80. Il fallait réduire la dépendance énergétique. Les politiques de l’époque ont tirés des conclusions en constatant que les moteurs diesels étaient plus économes que les moteurs essences. Politique fiscale : on a surtaxé l’essence et, proportionnellement, beaucoup moins taxé le gasoil. Politique industrielle : les constructeurs ont investis en R&D sur le diesel : les diesels sont devenues agréables à conduire (comparer les performances routières d’un Hdi avec celles d’un diesel de 1980 …). Au final, l’Europe a développé un avantage compétitif / marketing dans ce type de motorisation et le consommateur a été éduqué pour acheter du diesel. Par la suite il est très difficile de faire évoluer à la fois le consommateur et le producteur.
En France, les discours se focalisent exclusivement sur le CO2.
Le problème, c’est que rouler peu polluant, ce n’est pas uniquement avoir peu de rejet en CO2, c’est aussi avoir peu de rejet en particules.
Sur les derniers messages d’hybride, je suis d’accord.
Le cancer est effectivement surtout une maladie de vieux riches. Je dis surtout car il y a quand même des jeunes (moins de 50ans) qui sont touchés.
Par contre la moindre fiscalisation du gazole par rapport à l’essence en France n’a pas été décidée dans le cadre d’une politique industrielle mais suite au 1er choc pétrolier dans les années 70 pour calmer les transporteurs routiers confrontés brutalement à la hausse du pétrole. Et ensuite on est jamais revenu dessus. Les constructeurs automobiles français ont donc logiquement développé et amélioré des moteurs diesel pour les voitures particulières et pas seulement pour les utilitaires.
Je suis d’accord que ce différentiel de taxation entre gazole et essence devrait être supprimé ou au moins réduit. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi le gouvernement n’a pas profité de l’effondrement du prix des carburants il y a un an pour le faire. Sur un prix du gazole tombant de 1,5€/l à 1€/l, rajouter 5 cts voire plus de tipp par litre n’aurait pas été trop difficile à faire accepter, il me semble. Et ça aurait été déjà ça de taxe carbone en plus simplement et immédiatement applicable.
De mémoire, les motorisations diesels pour l’automobile ont été développées en France et pas en Europe.
Le diesel avait mauvaise presse, car plus bruyant (claquement des injecteurs, vibrations), plus cher à produire et donc à l’achat, moins puissant, avec une plage de régime significativement réduite, une montée en régime plus lente, une souplesse et une allonge moindres, un délai de préchauffage.
On devine que pour inciter quelqu’un à acheter diesel, il fallait des arguments de poids, notamment une taxation moindre. Malgré tout, l’automobile diesel est longtemps restée minoritaire en raison d’un plaisir de conduite moindre et un amortissement du surcoût à partir d’un kilométrage annuel atteint par peu de personnes.
Pourquoi l’état français a encouragé ses constructeurs automobiles à se lancer dans cette direction ?
Je suppose que c’est en raison d’un cour du fuel plus bas que celui de l’essence.
Pourquoi ?
Parce que lorsqu’on raffine du pétrole pour faire de l’essence et du kérosène, il ressort aussi du fuel des tours de raffinage dans des proportions liées à la nature des pétroles traités.
Et l’ensemble des composés dont le fuel doivent trouver une application.
Comme il semblerait qu’en dehors des transports de marchandise (Camions, bateaux, péniches), du chauffage, des centrales thermiques, aucun autre pays dans le monde ne consommait de fuel pour l’automobile, on imagine l’intérêt pour la France de trouver une application pour les excédents mal valorisés (plus d’offre que de demande).
Depuis, les performances des motorisations, l’insonorisation des véhicules et la filtration des vibrations ont fait de très gros progrès et d’autres constructeurs européens, notamment allemands ont emboité le pas pour accompagner un engouement pour les motorisations diesels qui ont grandement estompé leurs défauts initiaux, même dans des cas où ça ne se comprend pas bien économiquement.
Le surcoût n’étant pas amorti par des conducteurs urbains dont le kilomètrage annuel est insuffisant. De plus un diesel est plus long à chauffer et est donc mécaniquement moins adapté aux petits trajets urbains.
Je n’ai pas pris la peine de lire les 8 pages, alors je ne sais pas si vous en avez parler, mais depuis 2 ans je roule à l’huile de friture usagée avec un kangoo diesel dti, et lors du controle technique, j’ai eu la surprise d’être bien en dessous du seuil mini de polution. Voilà je trouve pour ma part que en plus d’un covoiturage , on peut rouler à l’huile, poluer un peu moins et recycler un déchet…
Un prolétaire français reste … un riche, même s’il est pauvre en France relativement au reste de la population (car il a toujours un accès aux soins, une sécu ou une CMU, parce qu’il ne meurt pas de faim - même s’il peut avoir faim - etc.) : ses revenus et le pays où il vit lui permettent déjà d’avoir le temps (l’espérance de vie) pour développer des maladies de riches, et d’ailleurs plus que les « vrais » riches français (plus d’exposition aux polluants industriels, nourriture moins variée, etc.).
De même pour les obèses : on sait que l’obésité aux USA et en UK touche plus les population pauvres de ces pays, mais ces personnes pauvres (relativement à leurs pays) sont déjà à un niveau de richesse tel qu’ils ont accès à la « mal bouffe » : il n’y a pas beaucoup d’obèses dans les populations pauvres du tiers- monde : un bon exemple, les caraïbes :il y a peu d’obèses à Haiti et à Cuba, on en trouve beaucoup plus dans les Antilles françaises …
[quote=« hybride, id: 929284, post:153, topic:80602 »]…Un prolétaire français reste … un riche, même s’il est pauvre en France relativement au reste de la population…
… sont déjà à un niveau de richesse tel qu’ils ont accès à la « mal bouffe » : il n’y a pas beaucoup d’obèses dans les populations pauvres du tiers- monde : un bon exemple, les caraïbes :il y a peu d’obèses à Haiti et à Cuba, on en trouve beaucoup plus dans les Antilles françaises …[/quote]
mouais… Evidemment on est toujours le pauvre de quelqu’un… Cependant, je ne sais pas si tu as déjà été en Haiti ou Cuba… Mais l’obésité y est également un fléau (au moins pour Haiti que je connais un peu) dans les couches pauvres du fait d’une alimentation complètement déséquilibrée (huiles de mauvaises qualité, alimentation peu variée) et d’un mode de vie devenu sédentaire.
Non, le cancer touche majoritairement les populations pauvres, c’est ainsi :
Les spécialistes s’attendent à un doublement du nombre de cas de cancers à travers le monde au cours des vingt prochaines années.
Ils estiment que plus de la moitié des 12,4 millions de nouveaux cas diagnostiqués en 2008 l’ont été dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires, une répartition qui devrait selon eux perdurer. http://www.boursier.com/vals/all/les-pays-pauvres-menaces-par-un-tsunami-de-cancers-feed-55587.htm
Ce qui est vrai, c’est qu’il y a plus de décès par cancers dans les pays pauvres (essentiellement par manque de soins performants) mais il est faux d’affirmer que les cancers sont des maladies de riches.
Non, le cancer touche majoritairement les populations pauvres, c’est ainsi :
Les spécialistes s’attendent à un doublement du nombre de cas de cancers à travers le monde au cours des vingt prochaines années.
Ils estiment que plus de la moitié des 12,4 millions de nouveaux cas diagnostiqués en 2008 l’ont été dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires, une répartition qui devrait selon eux perdurer. http://www.boursier.com/vals/all/les-pays-pauvres-menaces-par-un-tsunami-de-cancers-feed-55587.htm
Ce qui est vrai, c’est qu’il y a plus de décès par cancers dans les pays pauvres (essentiellement par manque de soins performants) mais il est faux d’affirmer que les cancers sont des maladies de riches.[/quote]
j’ai l’impression que vous dites à peu près la même chose!!
par contre c’est peut être le diagnostic du cancer qui est un truc de riche?
un pauvre qui meurt d’un cancer dans un bidonville , on saura jamais de quoi il est mort…
Pas vraiment puisque hybride affirme que le cancer toucherait majoritairement les riches alors que c’est l’inverse.
Et ce serait encore plus démontré si les diagnostics étaient plus efficients dans les pays pauvres…
Pas vraiment puisque hybride affirme que le cancer toucherait majoritairement les riches alors que c’est l’inverse.
Et ce serait encore plus démontré si les diagnostics étaient plus efficients dans les pays pauvres…[/quote]
disons que c’est un pb complexe.
les pauvres chez nous souffrent plus de cancer par une moins bonne alimentation, notamment trop grasse, … trop riche, quoi.
dans les pays pauvres on peut imaginer que c’est plutôt du à des produits chimiques plus présents, etc etc