N’ayant jamais trop fait de randonnée à haute alttitude, je n’ai jamais eu l’occasion de piocher dans les ruisseaux pour me ravitailler. Je pars toujours avec 3 litres de flottes par jour, je m’arrange pour passerp ar des villages pour me ravitailler en eau, bref, que des choses un peu confort.
Je pars bientôt pour un bon week-end dans le massif de Belledonne, j’aimerai avoir le temps de passer par les Chartreuses et j’ai déjà plannifié le GR 54 pour la mi-août.
En trançant mes itinéaires, je n’aurai pas le confort de pouvoir me ravitailler en eau dans un village et les cartes n’indiquent pas de source sur le GR549 (Belledonne). Il faudra se resoudre aux ruisseaus et j’aurai voulu savoir comment identifier les eaux potables des eaux qui ne le sont pas.
Autre point également, l’aassainissement de l’eau en cas de force majeur. J’ai vu qu’il existait des comprimés chimiques, mais j’aimerai pouvoir me passer ça, je préfèr les éléments un peu plus naturels. On m’a parlé de l’argile verte en poudre. Est-ce que quelqu’un en utilise ? Et comment on s’en sert ?
J’attend vos réponses avec impatiente, et merci de m’avoir lu.
jamais entendu parler de l’argile verte … je doute qu’elle soit efficace sur ce qu’on trouve dans les matières fécales ! car c’est ça il me semble le gros pb qu’on peut rencontrer (après ça doit quand même dépendre de la sensibilité), mais sûrement pas que …
je ne suis jamais tombée malade, mais j’ai des comprimés sur moi en cas de doute ou s’il y a des troupeaux, ou altitude que je juge trop faible
éviter aussi sous les refuges évidemment
Un peu comme Moon, je traite l’eau en cas de doute sur ce qu’il peut y avoir au dessus.
Le traitement avec du micropur laisse un goût, c’est pas terrible mais mieux que d’être malade.
Comment peux tu voir s’il n’y a pas un cadavre putréfié de bestiole qui traîne en amont ?
Cela dit j’ai toujours bu sans traité l’eau et il ne m’est jamais rien arrivé mais c’est comme même un peu la roulette russe.
Les pastilles sont effilasses et il y a aussi la solution de faire bouillir l’eau, mais pour certaines bactéries, selon un médecin avec qui je grimpe, il peut falloir 5mn à ébullition.
je crois qu’il en existe une sorte qui ne laisse pas le goût de chlore ou moins mais je ne me souviens plus[/quote]
Salut,
Utilisé pendant 4 semaines au népal, sans soucis de goût ou d’effets indésirables, il existe, en cachets ou formule liquide, l’ Aquamira, dispo chez Arklight design.com
Grosse appréhension, ne connaissant que le micropur, mais au final, très bonne surprise !
Pour la montagne: en moyenne altitude -> pastille micro-pur pour les cours d’eau, 1 pastille pour 1.5 - 2L d’eau, jamais eu de problème (ils indiquent1 pastille par litre, mais alors on à l’impression de boire la tasse à la piscine). Il ne faut pas oublier que les pastilles micro-pur sont surtout conçues pour les eaux douteuses que l’on peut trouver dans certains pays, en montagne les risques sont quand même moindres.
Si le gout de chlore est trop prononcé, un sachet de thé ou des dosettes de jus de citron (à piquer à la machine à café d’une aire d’autoroute…).
En Altitude ou si c’est de l’eau de fonte, pas de pastille mais du sel ou re-sachet de thé. Attention, l’eau de fonte douteuse + pastille micro-pur (en oubliant le sel) = risque de mal de ventre (déminéralisé + chlore…Aie)
Il faut certes porter 200g, mais on s’économise de porter 1 ou 2L supplémentaire, donc ça vaut le coup!
Pour ce qui est de l’assainissement de l’eau il existe plusieurs techniques qui ont leurs avantages et leurs inconvénients… et aussi bien sûr leur coût!
La purification chimique.
Avantage - pas cher, pas lourd, pratique.
Inconvénient - faut attendre 1/2 heure ou plus, peu avoir mauvais gout (quoique), n’enlève pas les particules en suspension.
La filtration mécanique
Avantage - permet de boire immédiatement (compte quand même 15 minutes pour reconstituer tes réserves), filtre les particules en suspension et les pollutions
Inconvénient - cher,
Filtration mécanique + charbon actif
Même chose que précédemment, mais filtre mieux les pollutions d’origine humaine (chimique notamment)
Après faut faire son choix en fonction de son activité. J’ai expérimenté le filtre à eau, et comme tout ceux qui ont testé j’ai beaucoup apprécié! Cependant en France, je pense pas que se soit incontournable. Les pastilles sont à mon avis suffisantes.
Pour la montagne: en moyenne altitude -> pastille micro-pur pour les cours d’eau, 1 pastille pour 1.5 - 2L d’eau, jamais eu de problème (ils indiquent1 pastille par litre, mais alors on à l’impression de boire la tasse à la piscine). Il ne faut pas oublier que les pastilles micro-pur sont surtout conçues pour les eaux douteuses que l’on peut trouver dans certains pays, en montagne les risques sont quand même moindres.
Si le gout de chlore est trop prononcé, un sachet de thé ou des dosettes de jus de citron (à piquer à la machine à café d’une aire d’autoroute…).
En Altitude ou si c’est de l’eau de fonte, pas de pastille mais du sel ou re-sachet de thé. Attention, l’eau de fonte douteuse + pastille micro-pur (en oubliant le sel) = risque de mal de ventre (déminéralisé + chlore…Aie)[/quote]
En montagne ou le risque de pollution est faible, pastille micropur.
Dans les autres cas et surtout à l’étranger, filtration avec charbon.
Enfin, faire bouillir l’eau … bof bof, vu la température d’ébullition de l’eau en altitude, il y a des chances que des microorganismes survivent même au bout d’un quart d’heure d’ébullition.
Pour ma part, je ne cherche pas à comprendre si l’eau pourrait être souillée ou pas, vous ne pouvez pas le savoir.
Donc dans le doute, pastille de décontamination systématiquement, jamais eu de souci.
Je trouve que certains « psychotent » un max pour pas grand chose !
Pour être allé dans pas mal de coins isolés sur notre planète, aussi bien en montagne que dans le désert, je n’ai jamais utilisé de filtre céramique ou charbon (cher, lourd, autonomie ridicule, pompage fastidieux). J’utilise les pastilles Aquatabs, mises au point à l’origine pour l’armée. Et si dans de nombreux pays il faut systématiquement considérer l’eau comme douteuse, dans nos montagnes, les eaux de torrents, de lacs ou de ruissellement sont globalement fiables.
Dans Belledonne, tu trouveras toujours sur ton parcours un point d’eau sortant directement de terre ou d’une paroi et dans ce cas la sécurité est pratiquement totale. Pour les lacs ou les ruisseaux, sauf troupeaux ou zone d’habitation (refuge) en amont, le risque de contamination est également très faible.
Les pastilles, Micropur ou Aquatabs ou autres, sont prévues avec une posologie bien définie. S’il est indiqué 1 pastille pour 1 litre (avec généralement 1 heure avant de l’utiliser), ce n’est pas pour rien. Le fait de diminuer la dose revient à ne plus avoir aucune sécurité du tout (sauf si ça fait du bien au moral !).
Archi FAUX !
Porter une eau à ébulition, quelle que soit l’altitude (donc la température d’ébullition) est le moyen le plus efficace pour rendre une eau potable (le tarif réglementaire, c’est 15mn d’ébullition). Eau que l’on aura éventuellement fait décanter et/ou filtrée auparavant si elle est trouble ou terreuse.
L’ébullition est LA méthode recommandée par tous les médecins spécialistes de médecine de « brousse », c’est ce que j’ai retenu des cours du Docteur Herry, médecin de l’ENSA, particulièrement « pointu » sur ce sujet.
Quant à l’argile verte, si ce n’est pas une plaisanterie, je rappelle que c’est un élément minéral dans lequel les bactéries et autres micro-organismes doivent se sentir plutôt bien, non ?