Peut-être bien qu’il y a un certain nombre de raisons ?
On peut aussi porter un « bleu de travail » (ou un maillot de bain !) par -20 : tout dépend de ce qu’on a mis par dessus et/ou dessous, ce que tu ne précises pas. Idem pour les conditions : -20 sous la tente, ce n’est pas -10 sous la tempête…
Doudoune compressible d'appoint en alpinisme
Effectivement…à poil sous une doudoune SIMOND, on aura toujours plus froid qu’avec une Valandré + la couche Mérinos de chez CHULANKA + une micro-polaire EIDER…
…mais en conditions équivalentes de couche et de température, ce n’est pas forcement le prix du produit qui fera la différence, c’est juste ce que j’ai voulu dire!
Salut,
Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi.
Il y a quand même une bonne différence de qualité de duvet par rapport à Valandré et triple0. ça va peut-être pas se ressentir par un différence de chaleur mais peut-être plus sur le volume et le poids de la veste.
La qualité, le contrôle qualité ainsi que les moyens de production de décathlon laisse songeur.
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La qualité je ne suis pas d’accord; Avec D4 on en a pour son argent c’est à dire pour pas cher.
D4 c’est le Lidl du sportswear et du sport, si tu cherches un produit de base premier prix c’est le bon endroit
Tu veux t’équiper en dépensant le minimum pour tester un nouveau sport, D4 c’est parfait. Tu as progressé ou tu veux du matos un peu plus haut de gamme ou plus technique ou plus résistant mieux vaut changer de type de magasin.
Depuis quand Lidl fait dans la qualité…
Je pense toutefois qu’on est du même avis. Si tu veux matériel de « qualité » il faut mieux ne pas aller chez Decathlon. Je tiens à nuancer, ils ont du matériel un peu plus haut en gamme mais on retrouve souvent les même prix que chez les grandes marques.
Par contre, j’ai acheté des chaussures de sport bas de gamme, et là il n’y a pas de contestation possible c’est vraiment de la mauvaise qualité. Mais ça servira pour l’usage que j’en ai. COmme tu le dis:
Mais comparer leur produit avec ceux de triple0, c’est n’importe quoi…
Cette fois, c’est moi qui ne suis pas tout à fait d’accord. Même si, effectivement, les « grandes marques » proposent des produits de qualité et tres techniques, les différences de prix, par rapport aux produits de chez Simond (comparaison initiale) ne sont pas toujours justifiées : une doudoune entrée de gamme chez Valandre, c’est 400 balles… Est-elle plus efficace que le modèle Dkt à 150, j’en doute.
N’oublions pas que le Carine, dàns son post, recherche une doudoune d’appoint. Flinguer une veste à 400 balles en poireautant sur un relais, ce serai dommage.
Perso, je n’ai pas les moyens d’investir des sommes faramineuses dans l’équipement de marque et je pense que ces dernières se sucrent largement : si vous êtes observateurs, les touristes qui déambulent dans les rues de Cham sont équipés comme des portes-avions mais pas sûr qu’ils aient été plus haut que la terrasse de l’Aiguille du Midi… ou de certains bistrots.
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Beaucoup de condescendance dans les propos lus içi.
D’abord chez Lidl il y a de très bons produits : mon meilleur casque de vélo et mes meilleurs gants de vélo d’hiver sont des Crivit (et j’ai du matériel haut de gamme Giro, Gore …).
Sous la marque Simond, D4 cherche à monter en gamme : ce n’est pas ce qu’il y a de mieux au monde mais c’est très honorable : par exemple le pantalon en jean Simond se voit partout en falaise, leur dernier baudrier light est très bien (et pas plus chinois que les Petzl) …
Je suis persuadé que la doudoune Simond est très bien (je l’ai essayé) et est très chaude mais effectivement il y a mieux : les Valandre et Triple zero sont sans aucun doute au dessus (j’ai du triple zero en doudoune et duvet), en particulier sur le rapport chaleur/poids et peut-être la durabilité.
Cet écart qualitatif et le made in France (partiel chez Valandre) se paye au prix fort : pour certains (dont moi parfois) ça les vaut mais de là à dire que tout ce qui n’est pas siglé de ces marques est de la daube et ne pourra remplir son usage : non !
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Pour ce qui me concerne, pour l’acquisition de ce genre d’équipements, j’ai un peu (beaucoup) le réflexe de « l’ancienne génération » (dont je fais partie), qui considère que la qualité de fabrication, mais aussi la qualité des matériaux utilisés (auxquels j’ajoute en prime un aspect très actuel concernant la maltraitante animale) sont fondamentales pour un achat qui, à mes yeux est destiné à durer.
Une veste en duvet, un sac de couchage en duvet, c’est pour moi un achat à vie.
Aussi, je crains que le cahier des charges de D4 ne remplisse en aucun cas ces objectifs.
Comme j’ai eu souvent l’occasion de le dire dans diverses discussions, j’aime bien prendre en compte le coût de mon équipement rapporté à la journée d’utilisation. Dans ce cas, ma veste GoreTex Arc’teryx payée la peau du cul en 2001 (et qui n’est pas vraiment restée dans le placard depuis), ne m’a pas coûté si cher que ça. Idem pour mes équipements en duvet de chez Triple 0.
Question achat « à vie », j’ai une doudoune marque Moncler modèle Lionel Terray, pour laquelle j’ai cassé ma tire-lire en… 1972 ! Elle est impeccable, mis à part qq accrocs rebouchés au sparadrap (mais ça se remarque à peine). Nettoyage à sec tout les 5-6 ans et elle retrouve son gonflant originel.
On ne regrette jamais d’acheter de la qualité.
(Comme disait ma grand-mère: « Je n’ai pas les moyens d’acheter bon marché »)
Ce n’est pas une vérité absolue. Il y a 25 ans j’ai consacré une grosse partie de mes premières paies pour acheter une veste Gore-Tex The North Face (le top à l’époque). Elle ne sort plus depuis un moment : j’ai désormais une veste Active Shell qui est 3 fois moins lourde, 4 fois plus respirante et qui se révèle suffisamment solide …
Je dirais que le truc vraiment important c’est d’acheter ce qui correspond vraiment à sa pratique et à sa fréquence d’utilisation.
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Certes, mais ce n’est pas incompatible. Toutes choses égales par ailleurs, on a toujours intérêt à prendre de la qualité (qui n’est pas toujours le plus cher).
Beaucoup de vérité dans les propos ci-dessus. Il n’a jamais été question de mettre en doute la qualite des produits des grandes marques : Valandre, Triple Zéro, Eider , The North Face et autres. Je crois très sincèrement que les tarifs sont très élevés et surtout pas forcément proportionnels à leur qualite en rapport avec d’autres.
@B.A, je fais également partie de l’ancienne génération et, comme toi suis sensible à la Qualite de fabrication et à la maltraitance animale mais, malheureusement, quelle fin pour les canards et les oies utilisés chez Valandre par rapport aux volatiles chinois utilisés chez D4 ( et les autres…) ? Dàns ce cas, autant utiliser les vestes rembourrées en ouate synthétique… et l’on arrêtera d’aller se les geler en altitude!
Pour les produits d’ancienne génération qui durent, je rejoins @eric_b. Certes, j’ai encore ma bonne veste en GTX Eider achetée en 1996 mais elle pèse un âne mort, la respirabilite n’est pas aussi efficace que les nouveaux modèles.
Le choix doit, effectivement se faire par rapport au nombre de journees d’utilisation ( et du domaine dans lequel on utilise ces produits). En rapport avec mes utilisations personnelles (trek en altitude, courses mixtes dans le massif du Mt Blanc ou les Écrins), je suis satisfait de la qualite des produits Simond dont l’achat soulage aussi mes économies.
Petite précision, je n’ai aucun intérêt avec la marque ni avec D4.
C’est quoi ce truc de l’ancienne génération? « Les jeunes » adorent les trucs jetables et saccager la nature?
Je pense qu’en terme de gaspillage de ressources « l’ancienne génération » ferait mieux de faire canard vu l’état dans lequel on récupère la planète 
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Salut,
Je pense que tu n’as pas lu tous les posts ou que tu n’as pas compris…ou alors, me suis-je mal exprimé : avec d’autres, nous parlions des PRODUITS d’ancienne génération, techniquement s’entend et non pas des pratiquants. D’autre part, je ne pense pas avoir de leçon à recevoir de qui que se soit dàns le domaine de la préservation de la nature. Il y a 50 ans, je ramenai deja mes déchets dans la vallée…je n’ai pas attendu que se soit à la mode, ni que l’on me le dise.
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Ce que de toute évidence tu n’as pas connu (et qui n’est en aucun cas un reproche), c’est que dans notre domaine de pratique (alpinisme / ski), il n’y avait pas 36 solutions pour s’équiper : 2 ou 3 marques de chaussures de montagne (avec 4 ou 5 modèles maxi), 1 ou 2 marques de vêtements en duvet proposant chacune 1 ou 2 modèles, 2 marques de chaussons d’escalade avec 1 seul modèle chacune (EB et Pierre Allain), etc. Et peu de magasins : dans les années 80, sur l’agglomération grenobloise, 4 magasins : 2 gros (Clavel & Jamet) et 2 petits (l’Edelweiss et un autre rue Alsace Lorraine dont j’ai oublié le nom) + Barthélémy pour la location.
Il n’y avait bien sûr aucune marque low-cost et tout était fabriqué localement, avec parfois de longs délais et des prix conséquents eu égard au coût de la vie (comme c’est encore le cas chez Triple Zéro).
Donc oui ce qu’on achetait était fait pour durer… et effectivement ça durait !
Par ailleurs les pratiquants étaient bien moins nombreux et les pratiques étaient plus concentrées : celui qui faisait de l’escalade faisait nécessairement de la rando, de l’alpinisme et du ski de rando (je caricature à peine).
Pour ce qui est du gaspillage, tout est relatif, dans la mesure où précisément on gardait plus longtemps (parfois à vie) la plupart de nos équipements qui n’étaient pas encore fabriqués dans des matériaux synthétiques. Mais effectivement la bagnole pour aller en montagne consommait 15 à 20 litres aux 100 km !!!
Pour ce qui me concerne, je ne suis en aucun cas nostalgique de ne plus avoir à marcher avec des Super-Guide ou de trimballer un pull en laine tricoté par ma grand-mère…
Moi non plus, mais il faut bien avouer que ce qu’on fabrique maintenant, c’est plutôt du jetable. J’ai gardé une paire de super-guide et quand on compare l’épaisseur de la semelle avec l’épaisseur des semelles actuelles, les semelles actuelles ça fait plutôt papier à cigarette.
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C’est parce qu’on veut du léger. Et les produits légers mais peu solides existaient déjà il y a 50 ans (et même avant).
Il existe toujours des produits de qualité qui durent, mais plus lourds, et avec une offre bien moins importante (en gros il y a souvent 3-4 modèles max par produit, comme il y a 50 ans).
Ensuite les pratiques ont évolué. On ne descend plus en rappel en S, on ramone beaucoup moins de cheminée et on remonte beaucoup moins de fissures en coinçant les chaussures au fond (en chaussons, on privilégie les réglettes en surface autant que possible, surtout si on a les malléoles à l’air).
Du coup plus besoin de chemise à col renforcé, plus besoin de knickers pour ne pas accroché le bas de pantalon dans les fissures, plus besoin de grosses chaussettes en laine pour protéger les mollets dans les fissures (et oui, ce n’était pas pour protéger du froid en face S à 2500m en août, et pour le froid des chaussettes plus fines auraient suffit, mais là il fallait surtout de la résistance à l’abrasion), etc.
La plupart des matériaux synthétiques existent depuis 40 ou 50 ans.
La réputation des sacs Karrimor en cordura s’est faite avant les années 80.
Il existe surement encore des sacs de ce genre qui durent 30 ans, mais faut accepter qu’ils fassent 3kg pour 60L.
Perso j’ai arrêté la course à la légereté pour les équipements qui me semblent vitaux et qui ne doivent pas lâcher en cours de sortie : chaussures, bâtons, chapeau 
Ton développement est très juste, notamment sur le fait que les pratiquants étaient multidisciplinaires (enfin, les quatre disciplines que tu cites) Je ne suis pas, non plus, nostalgique et ne suis pas un adepte du « c’était mieux avant » mais si l’offre n’était pas pléthorique il y a quelques années, comme tu l’as si bien écrit, je pense qu’elle est devenue largement exponentielle . Imagine : l’origine du post est « choix d’une doudoune d’appoint »… Le terme d’appoint résume déjà tout, il nous faudra bientôt un produit différent par tranche de 5°, une doudoune pour les versants nord et une pour les versants sud ou on nous en créera le besoin. Jeunes ou moins jeunes, nous sommes victimes de notre société de consommation qui est, je pense, la cause de tous les maux.
@Francois : Par contre, j’aimerais bien rechausser une paire de SuperGuide et marcher quelques heures…rien que pour voir.
J’imagine le résultat quand tu ressors d’une avalanche tout déshabillé sauf les chaussures et le chapeau… la classe 
Sinon perso pour les chapeaux, aucun des miens n’a jamais lâché mais plusieurs m’ont lâchée… pas sur un coup de tête mais sur un coup de vent… 
En fait, à volume égal, les Karrimor étaient moins lourds que la plupart des sacs récents genre Deuter et compagnie.
Ces sacs indestructibles posaient problème : le renouvellement était trop faible : les fabricants ont donc inventé des trucs marketing (système dos-bretelles complexes, nombreux accessoires), faits des sacs moins solides et moins chers à produire en passant à des matières moins couteuses (exit le Cordura).
Mon vieux Karrimor Hot 45 fait 1070g !
Sinon ça se trouve encore chez Aiguille Alpine : fait à la main en UK (Zenith 47 1120g) : voilà un choix de qualité comparable à Triple zéro et autres …