[quote=Francois]Soit on n’est pas en compétition, et les gens prennent ce qu’ils veulent. Ca les regarde et on n’a rien à dire. C’est leur affaire, pas la nôtre.
C.[/quote]
Au détail près que le mec qui se pourrit la santé, et se fini par exemple avec un cancer (si si cela existe…) et bien est pris en partie en charge par la sécu …qui est quand même financée par nos impots … !!!
Dopage à la PDG 2008!
[quote=@lain]si si c’est juste
euh pardon … … lorsqu’un produit améliore le système cardio-respiratoire …cela sert quand même directement à l’efficacité musculaire (je ne vais pas ici faire un cours sur le fonctionnement des fibres musculaire et des échanges gazeux …) !!![/quote]
Oui, les muscles seront mieux oxygénés (ce qui est différent de la tonicité musculaire, sur quoi je répondais) mais ce n’est pas l’effet principal recherché de la nicéthamide.
Enfin on entre dans un débat qui n’intéressera pas grand monde.
Certains coureurs cyclistes, même à un faible niveau amateur, connaissent les produits interdits et ce n’est pas la ‹ Coramine glucose › qui les intéresse, les initiés ont des ordonnances en régle avec prescription de testostérone, corticoïdes et autres.
Voici une liste de médicaments en vente libre et sur les listes de dopage (CHU Montpellier)
http://www.chu-montpellier.fr/publication/inter_pub/R226/A1817/MedicamentsEnVenteLibreOctobre2006.pdf
Il laisseront des traces dans les urines mais n’augmenteront que peu ou pas du tout les performances, surtout les gouttes auriculaires !
Ce sont bien sûr les molécules seules à considérer mais les listes ne font guère de distinctions et c’est pour cela que certains sportifs se font piéger en utilisant par ex. des produits pour se déboucher le nez.
La Baltringue tu lis en diagonale, d’autres avaient compris.
Un début de mal des montagne, une hypoxie, une faiblesse cardiaque, ça peut arriver à n’importe qui.
Sauf que si tu continues d’aller vers le sommet, que tu utilises ce produit pour pallier à une mauvaise acclimatation, un manque d’entrainement etc…, il n’y a guère de la différence avec tous les autres comportement dopants. Il s’agit bien d’utiliser un produit pharmaceutique pour atteindre tes objectifs ? Non. Ce n’est que le classique couplet hypocrite de l’alpinisme. C’est comme toutes les recettes plus ou moins miraculeuses permettant de favoriser la récupération. C’est quoi la différence avec du dopage. Pour récupérer, il suffit de laisser le temps à son corps de récupérer.
Jean-Pierre de Mondenard avait écrit un article intéressant - « Alpinisme et dopage » publié partiellement dans la revue du GHM Cimes 2002.
Ca ne me choque pas outre mesure qu’un gazier utilise des produits pharmaceutiques pour aller taper un sommet. C’est son choix et le risque pharmaceutique n’est qu’un risque parmi d’autres. Les chutes de pierres sont autrement plus dangereuses que des médocs. Ok, les diurétiques ont remplacés les amphétamines de la conquête des 8000m. Mais, il faut arrêter de faire l’hypocrite : c’est un comportement dopants comme dans les autres sports.
zzzzzzzzzzzzzppppp
[quote=Olivier-C.]La Baltringue tu lis en diagonale, d’autres avaient compris.
Un début de mal des montagne, une hypoxie, une faiblesse cardiaque, ça peut arriver à n’importe qui.[/quote]
Oui et non, je provoque pour mettre en evidence le fait qu’en montagne autant qu’ailleurs, on se dope au niveau amateur, et qu’on hurle en vierge effarouchée en invoquant « l’esprit montagne » quand un compétiteur le fait.
Sauf que si tu continues d’aller vers le sommet, que tu utilises ce produit pour pallier à une mauvaise acclimatation, un manque d’entrainement etc…, il n’y a guère de la différence avec tous les autres comportement dopants. Il s’agit bien d’utiliser un produit pharmaceutique pour atteindre tes objectifs ? Non. Ce n’est que le classique couplet hypocrite de l’alpinisme. .[/quote]
Ah bon, j’ai écrit ce couplet ?
Celui à qui arrive un tel problème, en principe il redescend, à moins d’avoir un comportement suicidaire.
Chez certains, ça peut se produire à partir de 3000 m.
Si jamais un jour ça t’arrive, tu pourras toujours refuser le traitement pour rester droit dans tes bottes…
Dans un sens tu as raison, ce n’est pas une question d’esprit montagne mais d’esprit sportif. Mais tu peux parfaitement aller en montagne sans considérer qu’il s’agit d’un sport avec des règles à respecter. Je ne vois pas le problème à avoir dans son sac de quoi se soigner, même si ce sont interdites en compétition et dont on peut se contre-foutre.
Qui a dit que je souhaite rester droit dans mes bottes. Pour l’instant, je n’ai pas utilisé de cachoux sauf à l’insu de mon plein grès. Etant d’une constitution normale, j’arrive à mettre au taquet à mon petit niveau en montagne. Les sensations me suffisent largement. je ne souhaite pas augmenter la prise de risque.
Néanmoins, je n’écarte pas la possibilité d’avoir des bons vieux cachetons en fond de sac à coté du kit okazou. Ne prenant pas de téléphone portable, j’ai de la place.
Par ailleurs, il est possible que je souhaite monter en altitude. Il est également possible que je ne puisse pas prendre le temps nécessaire pour m’acclimater, m’entrainer etc… Je pourrais donc faire le choix d’utiliser toute la pharmacopée classique de l’alpiniste pour faire artificiellement ce que je n’aurais pas fait naturellement. Si je le fais, j’appellerais juste les choses par leur nom et ne ferait pas semblant de parler de soins.
Posté en tant qu’invité par randonneur:
a voir interview de Florent PERRIER a propos de Patrick Blanc;
www.skichrono.com
http://www.skichrono.com/ski-alpinisme-florent-perrier-patrick-blanc-@/skipages/news/page_news.jspz?page=detail&id=1307
[lien ajouté / modération forum]
L’interwieweur n’est pas très incisif…
L’aveu de Florent Perrier est terrible : Il y avait des soupçons sur Patrick Blanc et ce n’est pas une surprise.
Ceci signifie :
(1) que c’est en toute connaissance de cause que Thierry Gachet et lui ont fait équipe avec Patrick Blanc et ont pris le risque d’une disqualification.
(2) que la FFME a accepté de sélectionner et de couvrir un coureur malgré les soupçons qui pesaient sur lui.
Bien sûr, Florent dégage l’implication de la FFME et insiste : « Il n’y a pas de dopage organisé en France ». Sans doute, mais par contre il y a au minimum complicité par omission. Pas vu, pas pris, on se tait. Vu et pris, ce n’est pas une surprise.
Patrick Blanc a donc pris de l’EPO retard, produit que l’on pensait indétectable à l’époque de la course. Ceci traduit malheureusement encore plus la volonté de dopage pas du tout à l’insu de son plein gré. Comme le dit Florent, maintenant « qu’il avoue et explique comment il s’est procuré les produits ».
Par contre, épargnons-nous et épargnons lui les condamnations excessives et les insultes. Il a failli, il risque 2 ans de suspension, ce qui pourrait bien marquer la fin de sa carrière. Même dans le cas de vices de forme qui rendraient impossible toute prise de sanction, on ne voit pas comment il pourrait recourir, car la sanction la plus terrible pour lui, c’est la condamnation et le rejet de ses pairs. De cela, on ne peut pas se remettre. C’est suffisamment terrible pour ne pas en rajouter.
Il a encore une ou plusieurs vies à vivre et a droit malgré tout au respect en tant qu’homme s’il ne peut plus y prétendre en tant que coureur.
Entendons-nous bien: il ne s’agit pas de prendre des produits pour faire des trucs qu’on est incapable de faire « normalement » ou pour pallier un manque d’entrainement ou je ne sais quoi, il est simplement question de prendre un produit pour se soigner en cas de problème de santé. On appelle ça « un médicament » je crois. Il est bien évident que si ça ne va pas, il faut redescendre mais on ne va pas, pour autant, et à moins d’être complètement abruti, se laisser crever parce qu’on est contre « les produits ».
Quand on a la grippe, ou une angine, ou la courante, ou des ampoules, ou une ophtalmie, on prend ce qu’il faut pour la faire passer.
Est-ce que je suis clair?
[quote=carrauxe][quote=jf74]Tu dis n’importe quoi en fait, deja je vois pas en quoi tu peut qualifier son message de vulgaire et pis franchement vous nous faite chier avec votre erzat de sagesse a deux balles: ya rien a comprendre de plus que c’est un mec de plus de 30 balais qui s’est dopé avec des substances vraiment spécifiques , il devait vraiment s’y connaitre!!!
Il est comme il le dit est « un pur PRODUIT de compétition » avec un esprit de merde puisqu’on sait bien maintenant jusqu’où il est allé!!![/quote]
Salut quand tu insultes les gens "vous nous faite chier ", je te propose de signer tes post, cela montrera ton courage c’est tellement facile de se planquer derrière un pseudo, et pour moi comme je suis en montagne très souvent au cas ou je vois passer ton nom sur un livre de cabane ou une discussion, je serai déjà un peut au courant de ta personnalité.
En effet je pense que la sagesse existe, peut être faut t’il vivre un peut plus longtemps pour essayer de l’acquérir.
Elie Carraux[/quote]
Tout d’abord « vous nous faite chier » n’est pas considéré comme une insulte en langue française puisque ce n’est pas le qualificatif d’une personne. En second lieu je me suis expliqué sur ces termes (un peu cavaliers de ma part je l’avoue…) avec les personnes concernés en MP.
Par conséquent personne n’a besoin de toi en qualité de médiateur voir plutôt de justicier quand on lit ton post.
Si tu veut jouer au chat et a la souris je vais directement te donner mes coordonées:
Jean Farizon, J’habite à Annecy et je fréquente les Aravis et le massif du mont Blanc particulièrement.
Situation bête :
J’ai un bon coup de pompe à Vallot, rien d’inquiétant, mon coéquipier est en bonne forme pour aller au sommet, pour lui c’est la première fois.
Je prends un produit à une dose inoffensive afin de puvoir l’accompagner au sommet mais ce produit serait interdit en compétition.
Je ne prends pas de risque particulier parce que si vraiment ça ne va pas je redescendrais. Je ne suis pas en train de réaliser un exploit, un record quelconque, je ne suis pas en compétition.
Où est le problème ?
Il n’y en pas à mon avis. Il faut juste que, si t’as un gros pépin, les secours sachent ce que tu as pris.
[quote=J2LH]Où est le problème ?
Le sommet c’est la cerise sur le gâteau, mais ce qui compte avant tout c’est que le gâteau soit bon.[/quote]
Aucun.
/* Pense juste à changer la 1ere ligne de ta signature après … */
[quote=J2LH]Situation bête :
J’ai un bon coup de pompe à Vallot, rien d’inquiétant, mon coéquipier est en bonne forme pour aller au sommet, pour lui c’est la première fois.
Je prends un produit à une dose inoffensive afin de puvoir l’accompagner au sommet mais ce produit serait interdit en compétition.
Je ne prends pas de risque particulier parce que si vraiment ça ne va pas je redescendrais. Je ne suis pas en train de réaliser un exploit, un record quelconque, je ne suis pas en compétition.
Où est le problème ?[/quote]
Il n’y a aucun problème pour moi. Mais il faut appeler les choses par leur nom : c’est une conduite dopante au même titre que dans les autres sports.
Manifestement, les alpinistes sont des personnes avec beaucoup de problème de santé. :lol: :lol:
Parce que le Diamox, Viagra et autres diurétiques servent à traiter les ampoules. :lol: :lol:
[quote=tetof][quote=J2LH]Situation bête :
J’ai un bon coup de pompe à Vallot, rien d’inquiétant, mon coéquipier est en bonne forme pour aller au sommet, pour lui c’est la première fois.
Je prends un produit à une dose inoffensive afin de puvoir l’accompagner au sommet mais ce produit serait interdit en compétition.
Je ne prends pas de risque particulier parce que si vraiment ça ne va pas je redescendrais. Je ne suis pas en train de réaliser un exploit, un record quelconque, je ne suis pas en compétition.
Où est le problème ?[/quote]
Il n’y a aucun problème pour moi. Mais il faut appeler les choses par leur nom : c’est une conduite dopante au même titre que dans les autres sports.[/quote]
Ce serait donc une conduite dopante sans problème ? Difficile de dire que c’est au même titre que dans les autres sports.
Après tout en rando, en alpi et dans la pratique de la plupart de nos activités on n’est en général en compétition avec personne. C’est quand même la compétition qui est à l’origine de la notion de dopage, que la compétition soit officielle ou non. Pas de dopage sans compétition et pour la plupart il me semble que nous pratiquons sans penser compétition. Qu’importe donc que nous ayons dans la trousse des produits qui seraient interdits en compétition ?
Dis donc, tetof, tu fais l’âne pour avoir du son ou quoi?
[quote=J2LH]Situation bête :
J’ai un bon coup de pompe à Vallot, rien d’inquiétant, mon coéquipier est en bonne forme pour aller au sommet, pour lui c’est la première fois.
Je prends un produit à une dose inoffensive afin de puvoir l’accompagner au sommet mais ce produit serait interdit en compétition.
Je ne prends pas de risque particulier parce que si vraiment ça ne va pas je redescendrais. Je ne suis pas en train de réaliser un exploit, un record quelconque, je ne suis pas en compétition.
Où est le problème ?[/quote]
aucun, chacun a le droit de se doper si c’est pas interdit.
Aucun problème pour moi, sauf si tu viens gueuler contre patrick blanc en disant que ce dernier est un salaud car il a sali « l’esprit montagne ». Ce dernier a triché contre une régle, point.