Je confirme.
En tant que ex-compétiteur en cyclisme (fins années 80, début 90, pas professionnel) mon expérience est que la plupart de coureurs prenaient des produits douteux, souvent sans savoir même qu’est ce que c’est, ou si c’est illégal ou non. Même dans le milieux pas professionnel, ou peut-être plus dans le milieux pas professionnel à cause de la manque de contrôles (à l’époque en tout cas)
Et je dirais que ce sont justement ceux qui sont le plus forts et qui ont plus des chances de passer au niveau suivant, ceux qui n’ont pas le choix de ne pas se doper. Logique. Si ta vie est le cyclisme et ton illusion passer à un équipe pro tu dois te faire remarquer et si tu sais que Machin, qui a un niveau similaire à toi, en prenne et que tu restes toujours en second parce que tu n’en prennes pas… la décision est vite prise.
En tout cas, c’est le choix de chacun. Et loin de moi de vouloir jeter la première pierre.
Après… est-ce que le dopage se donne uniquement dans le cyclisme… je ne pense pas. Mais c’est vrai, que dans le cyclisme, tout comme le courses de ski-alpinisme, l’athlétisme, ou l’alpinisme de très haute altitude, le physique joue un rôle plus important que dans d’autres sports plus techniques comme le tennis, ou le football, ou le ping-pong.
Après à niveau éthique c’est quoi la différence entre prendre un supplément de cortisone ou un concentré de vitamines et aminoacides que l’on peut acheter en n’importe quelle salle de gym?
Dans le deux cas ce sont des trucs que les uns prendront et pas les autres. Donc pas les mêmes conditions de départ pour tout le monde.
La différence est que l’un est dans une liste arbitraire de substances interdites et l’autre pas.
(noter que les listes arbitraires diffèrent les unes de les autres, selon qui les confectionne!)
Mais le but d’en prendre l’un ou l’autre est exactement le même:
écraser l’adversaire, vaincre.