Posté en tant qu’invité par osonsvosges:
Et si les assureurs apprenaient à « ANTICIPER » ???
Le grimpeur approche du point, j’anticipe, je me recule un peu (un ou deux metres en donnant doucement du mou, dans l’absolu le grimpeur n’a pas plus de mou, mais au moment où il en a besoin, je fait un ou deux pas en avant, pour lui donner ce qu’il a besoin. S’il le faut, je recule un peu parceque je lui en ai trop donné, etc…
Bref, quand j’assure, je n’ai pas les pieds vissés au sol, je me déplace, j’anticipe, je suis attentif à ce que fait le grimpeur. Ensuite, que l’appareil d’assurage permette de donner du mou rapidement ou pas n’a plus d’importance.
Bon c’est vrai ce n’est pas possible sur un relais exigüe, ou au pied de certaines voies, mais dans la plupart des cas, c’est faisable.
L’escalade demande un peu de réflexion, l’assurage aussi. La période d’assurage n’est pas une période de repos total, le cerveau continue à bosser… 