Docu : les parois de l'extrême ce soir arte

[quote=gloubi]merci mais je croyais que c’était contre leur ethique, je tombe de haut !

pour la première, ils avaient pas de perfo, si ?[/quote]
Bah! tu sais… l’éthique, ça va et ça vient. Vérité en-deça des Pyrénées, mensonge au-delà. Il est vrai que chez nous, on met des spits partout, fissures ou pas fissures.
Pour la première, au marteau et au tamponnoir. Pas de perfo. Ce qui explique qu’ils passaient des semaines en paroi et même pour certaines voies (paroi de la lumière du matin, je crois… à vérifier) pas loin d’un mois; en autonomie complète, naturellement.

Posté en tant qu’invité par gloubi:

Ah, tamponnoir malgré tout .

merci.

[quote=ThomasR]Quand même des paysages magnifiques,
de belles séances de slackline par un des maîtres du genre, Dean Potter
des images d’un ermite pur et dur du Yos, le fameux « Chongo » (et pas Chango) (google image pour « chango » sans filtre, y’a une belle photo de cul…),
des grimpeurs habités par leur passion comme des drogués, qui ont des descentes très douloureuses,
des grimpeurs à la technique irréprochable (cf les fissures, la maîtrise du matos et des manips).
C’est sûr que le speed climbing c’est pas mon truc (ça tombe bien), et on a l’impression (la certitude) que leur plaisir est plus important quand ils préparent la voie que lorsqu’ils tentent leur record.[/quote]
+1

Evidemment un peu frustré par le manque d’images de « grimpe », mais le film ne s’adressait pas spécialement aux grimpeurs, il se voulait grand public.
J’ajoute que l’aspect relationnel entre les deux frères était intéressant.
Le film n’élude pas le doute, l’échec, ça aussi j’ai bien aimé.
Et puis pétard, cette paroi elle est trop belle !

Au tamponoir pour un start, mais bien souvent une poursuite de traçage ou completement au perfo dans certaines de ces lignes.

Je parlais des grandes classiques du Yosemite, ouvertes dans un style impeccable par les Salathe, Harding, Chouinard, Frost et cie… pas des blousons de rocker actuel…
Epoque où on « ouvrait des voies », et pas où on « équipait des lignes »…

M… j’ai oublié Royal Robins et Gary Heming! Enfin, l’âge d’or du Yosemite, quoi…

Merci de confirmer mon impression …

Posté en tant qu’invité par coincoin:

[quote=Francois][quote=gloubi]merci mais je croyais que c’était contre leur ethique, je tombe de haut !

pour la première, ils avaient pas de perfo, si ?[/quote]
Bah! tu sais… l’éthique, ça va et ça vient. Vérité en-deça des Pyrénées, mensonge au-delà. Il est vrai que chez nous, on met des spits partout, fissures ou pas fissures.
Pour la première, au marteau et au tamponnoir. Pas de perfo. Ce qui explique qu’ils passaient des semaines en paroi et même pour certaines voies (paroi de la lumière du matin, je crois… à vérifier) pas loin d’un mois; en autonomie complète, naturellement.[/quote]
Oui sans doute parfois rencontrons-nous un spit en fissure, mais il vaut mieux cela que voir ce qu’ils y coincent comme poubelles dans leurs fissures les ricains (vers 6:20) en parfaite autonomie :lol:
http://fr.youtube.com/watch?v=fwV5t7IgCHI

Speedclimbinguement vôtre

[quote=Francois]Je parlais des grandes classiques du Yosemite, ouvertes dans un style impeccable par les Salathe, Harding, Chouinard, Frost et cie… pas des blousons de rocker actuel…
Epoque où on « ouvrait des voies », et pas où on « équipait des lignes »…
… j’ai oublié Royal Robins et Gary Heming! Enfin, l’âge d’or du Yosemite, quoi…[/quote]
Pour le Noze, c’est Warren Harding et d’autres collègues.
Concernant le style des ouvertures, il y a eut des grandes batailles opposant Harding et Robbins alant jusqu’au déséquipement partiels de certaines lignes.

Harding a ouvert le Noze en utilisant tous les moyens disponibles à l’époque : c’était l’artillerie lourde de l’époque. Ça a durée un peu moins de 50 jours étalés sur 2 ans. A la fin, les rangers lui avaient donné un ultimatum et on peut parier qu’il aurait utilisé le perfo s’il avait été disponible.

Posté en tant qu’invité par greg:

Je parlais des grandes classiques du Yosemite, ouvertes dans un style impeccable par les Salathe, Harding, Chouinard, Frost et cie… pas des blousons de rocker actuel…
Epoque où on « ouvrait des voies », et pas où on « équipait des lignes »…[/quote]
Avant d’écrire ça il faut lire « Camp 4 » aux Editions Guerin.

Posté en tant qu’invité par gloubi:

[quote=tetof][quote=Francois]Je parlais des grandes classiques du Yosemite, ouvertes dans un style impeccable par les Salathe, Harding, Chouinard, Frost et cie… pas des blousons de rocker actuel…
Epoque où on « ouvrait des voies », et pas où on « équipait des lignes »…
… j’ai oublié Royal Robins et Gary Heming! Enfin, l’âge d’or du Yosemite, quoi…[/quote]
Pour le Noze, c’est Warren Harding et d’autres collègues.
Concernant le style des ouvertures, il y a eut des grandes batailles opposant Harding et Robbins alant jusqu’au déséquipement partiels de certaines lignes.

Harding a ouvert le Noze en utilisant tous les moyens disponibles à l’époque : c’était l’artillerie lourde de l’époque. Ça a durée un peu moins de 50 jours étalés sur 2 ans. A la fin, les rangers lui avaient donné un ultimatum et on peut parier qu’il aurait utilisé le perfo s’il avait été disponible.[/quote]
Ok. Mais les spits du nose avaient l’air bien récents, ca veut dire qu’il est accepté aux US d’equiper à demeure certains passages improtégeables ( ou des passages d’artif ) ??

Peut-être. Mais avec des « mais » et des « si » on met le Nose en bouteille…

Pourquoi pas. On est bien d’accord qu’il est facile de refaire l’histoire. Il y a peut être un sociologue es age d’or de la valley qui te répondra mieux que moi.
Mais parler de style impeccable est un non sens car c’est justement la question du style qui opposait Harding aux « gardiens du temple » qu’était Robbins et sa « bande ».
Attention, ce n’est pas du tout un jugement sur le style des uns et des autres.

C’est compliqué, dépend des régions, des propriétaires du terrains, de la culture grimpante locale etc…
Il y a des falaises où il es totalement impensable de mettre un goujon du haut avec un perfo. IL y a des falaises sportives, falaises avec des pitons pourries de 40ans, des falaises mixtes etc… Tu as de tout.
Les USA sont plus grands que l’Europe et il existe des grandes différences suivant les états.

Posté en tant qu’invité par M. Big:

J’ai lu le bouquin de steven ropper Camp 4.
Un super livre qui retrace l’hisoire d’un des berceaux de l’escalade.
ça m’a laissé bien réveur. Les pionniers ont fait évoluer la discipline, élaborer les règles de leur jeu.
Un bien belle aventure.
Suite à ça je me pose qlq questions?
Est ce que l’aventure escalade est fini? Somme nous arrivés au bout du jeu?
ya t’il encore des perspectives d’évolution?

Posté en tant qu’invité par darkman:

the dark side of climbing,
c’est ce que m’a evoque ce reportage, interessant, mais a completer avec les bons cotes de la grimpe.

[quote=M. Big]Est ce que l’aventure escalade est fini? Somme nous arrivés au bout du jeu?
ya t’il encore des perspectives d’évolution?[/quote]
Il me semble qu’on se posait déjà la même question à la fin du XIXème siècle, après la conquête des derniers grands sommets alpins (le Grépon notamment).
Je ne suis donc pas trop inquiet pour l’avenir :wink:

…enfin bref…

Après en avoir discuté avec des grimpeurs aujourd’hui, on est tous globalement déçu par ce film qui ne reflète pas vraiment ce qu’est l’escalade… en encore moins le parcours des Huber brothers…

Une fois de plus, « on » a voulu plaire au plus grand nombre avec des images « choc »…

Posté en tant qu’invité par iaki:

ca me rassure parce que je me suis endormi devant le film…je ne renie pas leur perf mais moi j’adhère pas a ce type de grimpe. En plus ce serait dommage que les gens fassent l’amalgame entre speed climbing et la grimpe en général.

Si je comprends bien, faire un film marginal, c’est mal ? il faut absolument montrer la grimpe normative ? et que tous les films se ressemblent ?
Pour une fois qu’on nous montre quelque chose d’un peu décalé…

Il était pas mal ce documentaire ! A mon avis, il y avait trop d’interview et pas assez d’images de grimpe ou d’alpinisme.
C’est la 1er fois que je regarde un documentaire comme ça, il ressemble au films américains sur le freeride : il faut des images spectaculaires !