Disparition MétéoFrance Chamonix, Bourg St Maurice, Clermont-Ferrand, Aurillac, Montélimar

Un bon exemple de cette situation est donnée par l’efficacité des routeurs meteo au large, en himalya sans personne sur place pour voir les nuages.

Heureusement que, pour l’Auvergne et plus particulièrement le massif du Sancy, il restera Météovergne… Pour le reste…

et l’appli Android de l’excellent Paul Marquis: lameteodu13 pour les Bouches du Rhone

double post… donc je supprime

Euh… par exemple Yan Giezendanner est un vrai humain, et un fantastique routeur.
Je pense que même si nos outils d’observation et nos logiciels évoluent, on aura toujours besoin d’experts humains.

C’est fort dommage…
Nous avons un service public de plus en plus négligé et de moins en moins humain.
Tout ça sans baisse d’impôts ; la dette a bon dos …

Pour MétéoCham ; j’ai une pensée émue pour @billgrumeau :slight_smile:

2 Likes

C’est déjà le cas, pas mal de données (destinées essentiellement aux pros mais pas que, les certificats intempéries aussi il me semble parexemple) sont payantes…

De mémoire, la Cour des Comptes n’avait pas été tendre avec la gestion MF. On en avait parlé sur C2C y’a 1 ou 2 ans, le rapport doit être dispo sur le web.

Ensuite, les algos remplacent les cerveaux dans plein de domaines. Pour traiter des données massives/énormes, ils sont plus performants que des cerveaux humains. La tendance s’inversera pas. D’ailleurs vous venez sur C2C aussi pour profiter du traitement informatisé des données (recherche et classement des sorties, cartographie dynamique, etc). Ça tue les auteurs de topos, il parait.

Certains boulots d’analyse disparaissent, d’autres apparaissent (plein de jobs pour matheux et programmeurs).

1 Like

La disparition des antennes régionales de météo France ne devraient donc pas te surprendre, vu que tu n’as pas payé de redevance météo.
Par ailleurs, avec 560 000 CHF de salaire annuel, j’espère que le directeur de la ssr est effectivement bien informé, mais on peut également comprendre qu’il ait envie de défendre son (gros) bout de gras et ne soit pas tout à fait impartial quand on lui demande son opinion.

Débattre du financement, du budget, voire du fonctionnement de météo France, ce n’est pas la même chose que de débattre de son existence ou de son utilité. Les raccourcis que tu fais empêchent le débat sur les vraies questions. C’est un comportement nuisible vis à vis des personnes qui voudraient réellement s’informer.

Je précise que je n’ai pas d’opinion tranchée ni sur la pertinence de l’existence des antennes locales de meteo-france (je ne connais absolument rien sur leur travail), ni sur la nécessité de financer l’audiovisuel suisse par une redevance collectée par une société privée (les méthodes de la société actuelle sont très douteuses, mais ils vont de toute façon être remplacés l’année prochaine par une autre société et une nouvelle reglementation).

Des données toutes simples comme les cumuls de précipitations, sont payantes. Météo France cherche à gagner de l’argent la dessus, c’est sûr. Ils ont même poussé le vice jusqu’à forcer la consommation: par exemple, en hydrologie, on utilise beaucoup la donnée de pluie maximale annuelle. Or il s’avère que ce paramètre initialement facturé comme une seule donnée a été supprimé et nous oblige désormais à acheter les valeurs de pluies maximale mensuelles, soit 12 fois plus de données pour avoir ce qu’on cherche…
Je suis bien conscient que MF doit boucler un budget chaque année, mais ce côté public/prive simultané est regrettable (le fonctionnement est similaire chez l’IGN). Même des pays plus «capitalistes» comme les USA ou le canada ont une politique beaucoup plus généreuse en terme d’open data…

Ne nous faisons pas trop de soucis pur lui. Dans ce genre de manip’, que ce soit dans le public ou le privé, ce ne sont pas les gros bonnets qui trinquent mais le petit personnel. On va le recaser ailleurs avec, si ça se trouve, une augmentaion de salaire pour lui faire oublier.

1 Like

je paye des impôts, de la TVA, … donc je finance Météo France.
De même que je ne paye pas de redevance police, ni de redevance pompiers, ni de redevance entretien des routes, ni de redevance hôpital, ni de redevance éducation, ni de redevance transports publics…

La votation ne porte pas sur la collecte ou non par une société privée de la redevance, mais sur la suppression totale de ladite redevance. Quand tu supprime 75% des ressources d’une structure, tu supprime cette structure. Point. Deuxiême fin du HS pour moi.

Exact. Je rajoute même que à l’époque où je bossais au CETE de Lyon (*), l’IGN vendait ses données aux services du ministère de l’Equipement (dont il dépendait) en vrai argent. Alors qu’il existe « une monnaie de singe » qui permet de s’échanger des services entre différentes structures d’un même ministère, sans dépenser d’euros utiles à l’achat de fournitures et de paiement des salaires mais en les valorisant sur le plan comptable.
Je suppute que Météo-France fait pareil.

(*) coming out. Mais bon, c’étai temporaire, je n’étais qu’un pov’ vacataire sous payé. :slight_smile:

IEffectivement. La « dette » est une fabrication idéologique des thatcheriens. Une justification grossière d’une volonté de détourner les ressources de l’Etat vers les intérêts privés. Ce qui se passe avec l’audiovisuel public en est un bon exemple. Tout s’accélère: le gouvernement, dans sa logique de coup d’état, affirme vouloir profiter du débarquement de Gallet pour forcer la fusion, la holding et les GIE rassemblant public et privé! Mais c’est un peu gros, et, comme les mobilisations commencent (EPAHD, universités…), rien ne dit que ça passera. . Mollotov a évoqué le CICE. Du gangstérisme d’état. Tout est là: un vulgaire détournement. C’est un retour vers le Vieux Monde, moins les règles qui existaient, malgré tout, dans ce Vieux Monde. La sauvagerie. Les revendications de rétablissement des services publics, de re-nationalisation d’EDF, GDF, SNCF sont donc des nécessités non négociables. Météo France doit être rétablie comme service public. Tout est dans la question: quand les travailleurs et ceux qui en sont proches (agriculteurs, artisans, petites entreprises) auront-ils les moyens politiques (unité des Confederations syndicales CGT FO FSU) et matériels donc militaires (secteurs de la police et de l’armée passant de leur côté) d’imposer dans la grève et la rue ces revendications indiscutables? Tout cela se prépare, patiemment, sans grandes déclarations.

Et comme les algos (et les modèles météo) se créent tout seuls, tout va bien, on n’a pas de soucis à se faire.

La politique actuelle est de regrouper les centres des Alpes du Nord à Grenoble… mais tout n’est pas encore figé dans le marbre.

Oncle Bill, tu viendrais à Grenoble ?

C’était bien le but de ma remarque. Une redevance nationale n’est pas le seul moyen de financer un service publique, c’est même une situation marginale. Ça s’explique historiquement, mais en termes de bureaucratie et d’administration, je trouve que ça n’a plus de raison d’être en 2018.

Libre à toi d’interpréter le texte qui est mis en votation, mais laisse la liberté aux autres de faire de même et surtout évite de présenter tes interprétations (ou celles des autres) comme des faits: c’est ça que je qualifie de désinformation et que je trouve nuisible surtout quand cela n’apporte rien à la question qui était ouverte.

Bonjour,
Peux-tu imaginer un seul instant que la disparition de la redevance destinée à l’audiovisuel public n’entraîne pas automatiquement celle…de l’audiovisuel? Le même problème se présente en France, avec le boucher Macron. Des responsables de la Radio-Television suisse romande l’expliquent, pourtant, et ils savent de quoi ils parlent. Depuis quelques années, les fictions ont disparu de cette radio publique. Les professionnels et le public s’en désolent, mais rien ne se rétablit pour autant.
La Suisse n’échappe pas, même s’il y a quelques heureux obstacles grâce à un cadre plus démocratique, à la volonté thatcherienne des politiques de tout liquider, pour le plus grand profit des groupes privés. Groupes privés qui ne produiront jamais le moindre programme du même niveau que les télévisions et radios publiques. Tu le sais très bien.

2 Likes

Oui,justement,merci de avoir utilisé le mot « niveau »!-terme étrangement absent dans le débat politique suisse actuel concernant l’initiative. On dirait que tout le monde -même la gauche -l’évite ,de peur d’être accusé de élitisme culturel.Par un curieux retournement de situation cette accusation d’élitisme, émanant de gauche dans des temps plus anciens s’est fait approprier par la droite libérale ,qui y trouve tout son intérêt…
La télé publique suisse est une des moins mauvaises que je connaisse.
La radio publique suisse (la romande surtout) reste de excellent qualité,malgré les réstrictions mentionnés plus haut

@catherine : personne n’est forcé de bouger, les centres de Chamonix et BSM, entre autres, se vident au fur et à mesure des départs. Les agents sont remplacés à Grenoble (avec baisse global des effectifs)… mais encore faut-il des candidats !