Disparition de la pellicule photographique - Kodak et autres

C’est plutôt Kodak qui était sclérosé et n’a pas su s’adapter !

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c’est pourtant un ingénieur de chez Kodak qui a inventé l’APN
malheureusement pour eux (et pour leurs salariés), ils ont rangé l’invention dans un placard

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Nope. Kodak a le premier commercialisé des appareils numériques pros :

http://apphotnum.free.fr/N2B10.html

Mais pour un mastodonte comme Kodak, compliqué de changer complètement de bussines model comme on dit vulgairement. Un peu comme si General Motors se mettait à fabriquer uniquement des vélos électriques et des métros.

Au sujet des APN, d’autres ont bien su prendre le virage.

oui
mais je crois surtout qu’ils n’ont pas cru au développement du marché grand public des APN

Pas des mastodontes comme Kodak dont la seule activité était de vendre de la pellicule, essentiellement au grand public.

Head and shoulders aussi a souffert de la disparition de la pellicule.

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pas tout à fait
pour avoir eu une usine kodak pres de chez moi, et donc des potes qui y travaillaient, je sais qu’ils avaient des activités avec les radiologues, le cinema et d’autres choses.
Ces activités ont fonctionné après le fin des pellicules grand public

Ils avaient des labos très à la pointe pour tout ce qui touche à l’image, en numérique tout comme en analogique.

Pas trop suivi à l’époque mais de mémoire leurs apn avaient des fonctions avancées, peut-être un peu trop fermés ? Il me semble qu’il y avait une fonction de scellement de l’image pour garantir leur intégrité ? Quelqu’un a essayé à l’époque ?

Pendant des années Kodak a acheté les principaux brevets du numérique pour retarder au maximum la fin de l’analogique.
Les compagnies pétrolières (comme Shell) ont fait de même: Elles récupéraient les brevets liés à l’énergie solaire pour retarder l’émergence des nouvelles techniques.

Quand le saut technique est trop important, il est impossible de s’adapter, c’est plus facile pour ceux qui démarrent en s’appuyant sur des investisseurs financiers ou des capitaux boursiers.

On a comme exemples précédents la télé à tube remplacée par les écrans plats, les ampoules à filament remplacées par les LED.

On a comme exemple présent, celui de l’automobile avec le passage aux moteurs électriques et des constructeurs qui ne sont plus que des assembleurs des savoir-faire des autres en étant à leur merci. On sait ce que les fabricants d’ordinateurs sont devenus après avoir fini par n’être que des assembleurs de composants.

L’innovation est source de ruptures dans la croissance.

Une source ?
Acheter un brevet, ca coute des sous !!! Il me semble probable que ces entités ne se préoccupent pas vraiment de technos qui ne vont toucher leur marché que de manière très indirecte.

Oui, il ne faut pas oublier qu’avant l’avènement massif du numérique pour la prise de vue notamment professionnelle, l’impression est passée au numérique. Et le savoir-faire développé par Kodak concernaient à la fois la maîtrise des traitements se terminant par l’impression papier mais également des systèmes d’impression physiques. Dans le haut de gamme sauf erreur ça a culminé avec la gamme Versamark, technologie jet d’encre d’origine Scitex, pour impression à haut débit en continu (avec des rouleaux de papier en entrée.) Encore à la pointe en 2012 (je n’ai pas suivi après).

Les produits numériques grand public c’est sans doute moins brillant (jamais été au contact), mais tout ramener à de la résistance passéiste de la part du chimiste Kodak est vraiment réducteur.

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mouhahahar… il est ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la vie démocratique ;
la lose…

Merci pour cette belle démonstration sur

et cette belle conclusion

La rupture dans la croissance d’innovation est source

:man_with_turban:

Les connaissances qui travaillaient chez Kodak

Bel argument face à un témoignage direct sur la stratégie de l’entreprise.

F. Sauteron et Claude Desbrugères anciens patrons de Kodak France l’expliquent très bien ici:
Kodak, splendeur et décadence d’un empire - Capital.fr

Il ne dit pas la même chose…
Il dit que Kodak avait inventé (peut-être en même temps que d’autres) un appareil photo numérique, et ne l’a pas exploité parce qu’il n’y croyait pas.
Ca ne veut pas dire du tout qu’il a acheté les brevets ds le domaine. Pour ça justement il aurait fallut y croire sacrément !

D’une part tu n’avais pas dit que tu tenais ça de « qq un de chez Kodak ».
Et d’autres parts, sur un forum, l’argument « je le tiens de qq un de bien informé » ne suffit pas à me convaincre : des gens bien informés m’ont prévenu !
Et d’autres part faut à mon sens se méfier de cert

Pourtant, Il est bien persuadé que le numérique va remplacer les films: il dit jusqu’au bout, c’est qu’il y croit au bout, quand le numérique remplacera les films. Traire la vache à lait jusqu’au bout c’est bien tout faire pour faire pour retarder l’échéance, y compris en la retardant par des dépôts de brevets ou des acquisitions pour freiner la concurrence. C’est une stratégie industrielle classique.

«Nous n’avions pas le choix, explique François Sauteron, ancien cadre de l’entreprise et auteur en 2010 de La Chute de l’empire Kodak. Nous faisions des marges colossales sur les pellicules alors que nous ne gagnions rien sur les appareils. Nous avons alors décidé de traire la vache à lait jusqu’au bout…»

Quand au débat de savoir si c’est mieux d’écouter ceux qui sont informés ou ceux qui ne le sont pas, je pense que c’est une perte de temps tant la réponse est évidente.

C’est certain. Par contre il est sain de douter de ceux qui se disent bien informés sans jamais en apporter la preuve.

c’est vrai, mais c’est aussi à chacun de vérifier et la référence à quelques publications ou témoignages ne suffit pas. Les recoupements d’informations sont souhaitables.