Disparition de la pellicule photographique - Kodak et autres

Un peu facile. Tu dis que tu as des connaissances à Kodak je vois pas comment on pourrait vérifier du coup c’est une affirmation gratuite.

C’est une stratégie industrielle des plus classiques quand il y a une rupture technologique qui élimine un métier. On essai de retarder l’échéance qui vas vous éliminer. La concordance entre une situation classique et une information qui va dans le même sens, c’est un bon début pour imaginer que c’est possible.

Ici le film est condamné à disparaitre et Kodak n’a jamais fabriqué un appareil (kodak apposait sa marque sur des appareils fabriqués par d’autres).
Une autre industrie basée sur l’enduction de films a subit le même sort: la bande magnétique, très utilisée en analogique, beaucoup moins en numérique. Même si l’industrie numérique en a conservé un usage quelques temps pour les sauvegardes.

Les bandes numériques sont toujours très utilisées par les grosses entreprises pour du stockage froid (longue durée, peu d’accès). La recherche dans le domaine n’a d’ailleurs jamais cessé (notamment sur l’augmentation de la capacité : on arrive maintenant à 580 To par cartouche).

cet ancien patron Kodak France dit dans le même article (plus loin… :wink: ):
" Géant déboussolé. Refroidi par cet épisode, Kodak est alors atteint par une boulimie de rachats de start-up. Dans l’imprimerie, la pharmacie, la chimie, l’électronique… Des entreprises qu’il surpaye souvent. Le géant de Rochester devient un conglomérat fourre-tout. "

peut-être en rapport / réponse à ce que disent:

1ère phrase de l’article, qui si j’ai bien compris résume l’attitude du PDG : "Pourquoi des gens voudraient-ils voir leurs photos sur une télévision ?»
Idiot ?
En 1976, la qualité des TV n’étaient pas ce qu’elle est, les ordis portables n’existaient pas. A quoi nous servirait aujourd’hui un appareil numérique sans ordi pour visionner ou retoucher ?
Il aurait fallut être sacrément clairvoyant pour déceler l’importance de la découverte…
Si les ordis portables avaient existé à ce moment là, il est probable que l’avis aurait été très différent !

A se passer de film et de Kodak. Sans dire si c’est bien ou pas.

Le visionnage sur ordi donne un aperçu très appauvri du contenu d’une photo numérique, à cause de l’incapacité des écrans à reproduire la richesse des couleurs, même si ça progresse.

Et même au contraire :sweat_smile:

à cette époque, dans les labos, les lcd étaient connus et les ordis portables déjà dans les bureau d’études. Avec sa taille, une société comme Kodak, ne pouvait pas ignorer les développement en cours.
La grosse erreur du management de l’époque a été de vouloir protéger l’activité films.

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Merci pour l’article, qui date du jour même de la déclaration de faillite (la veille même + mis à jour) : donc de janvier 2012.

Ça faisait 5 ans que les photographes professionnels avaient entamé la bascule vers le numérique, rendue possible et même très attractive notamment avec des appareils comme le D3 Nikon (2007).

Avec le recul, il faut voir que, même si Kodak a été un acteur du numérique dans ses dernières années, la question des actifs dans l’analogique (fabrication des fils et des produits, traitements, personnel) a dû peser lourd : un regard un peu distancié (et un peu documenté) serait intéressant.

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[attaque personnel modérée] <(-_-)> récidive en faisant croire que des propos ont été tenus par d’autres.

Yoda-style :wink:

Si c’est <(-_-)> ça va ; je craignais que ce soit ^(;,;)^.

Stockage longue durée sur bande magnétique ?

Le talon d’Achille de la bande magnétique est sa relative faible durée de vie (à 30 ans la récupération est une loterie, en plus les lecteurs n’ont pas cette durée de vie) et ses lourdes contraintes de conservation, au froid au sec et la nécessité de dérouler périodiquement pour minimiser la magnétisation d’une couche sur l’autre, avec risque de déformation de la bande.
Pour de la sauvegarde (stockage court terme destiné à minimiser le risque de pertes de données, peu d’accès) c’est ok, pour de l’archivage froid, c’est un non-sens.

A noter pour le stockage sur support magnétique (disques durs) l’utilisation ultra rapide d’un principe découvert en 1988 : la magnétorésistance géante, prix Nobel en 2007 pour Albert Fert (France) et Peter Grünberg (Allemagne).
Ce phénomène est celui qui voit qu’un matériaux composé de couches magnétiques et amagnétiques superposées (à l’échelle nano) présente une résistance électrique variant (de 1 à 5) selon qu’il soit exposé ou non à un champ magnétique.
Cela est utilisé dans les têtes de lecture de tous les disques durs classiques.

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