Discuter d'une actualité dramatique

Bonjour Mario,
Tu es inscrit depuis seulement 6 jours et tes messages posent déjà problème.
Ils nous ont déjà été signalés.
La participation au forum nécessite un minimum de courtoisie et de respect.
Les règles sont ce qu’elles sont, si elles ne te plaisent pas tu peux tout à fait passer ton chemin.
Donc, soit tu changes d’attitude et tout se passera bien, soit tu persistes ce mode d’expression
et nous serons contraints de t’exclure du site.

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Bravo.

Ou alors il fait exprès…

Oui, je me demandais s’il était juste très maladroit, ou si ses interventions cachaient une mauvaise intention.

Bernard

désolé de vous dire que malheureusement vous ètes tous en train de devenir fous !!

Ils y en a qui ont la gâchette facile. Les points de vue exprimés ici s’entendent totalement, et il est assez courant de vouloir connaître les raisons d’un accident (grave ou non) en montagne quand on la pratique. Souvent pour réfléchir à ça propre pratique et ajouter (malheureusement) quelques cordes de plus à ses capacités d’analyses.
Certains ont la patience d’attendre un rapport officiel, qui vient rarement, d’autre essayent d’interpréter.
Pour le reste, vous vous montez en épingle en interprétant vos propos et c’est bien dommage.

Là il n’y a strictement rien à interpréter, il peut être arrivé à peu près n’importe quoi, on n’a pas d’infos on ne v a pas en inventer.

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Je ne suis pas d’accord avec toi.

Dans les propos de Mario, je ne vois qu’une réponse émotionnelle, qui ne cherche pas à amener quoique ce soit sur le pan sécurité. Pour exemple, ce propos :

Et je préfère sans la moindre hésitation que certains trouvent que C2C a la gâchette facile dans cette situation, plutôt que recevoir des messages de proches se plaignant du manque de respect des membres du forum.

Oui à l’analyse objective, niet pour tout le reste. Et si ca ne plait pas aux piliers de bistro, qu’ils aillent ailleurs.

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Le pb, c’est que pour faire une vraie analyse, on part de faits précis.
En général, pour les accidents de montagne, on ne les a pas (le PG les a ss doute, mais il est le seul).
et bcp ici confondent « faits » avec « ce qui est marqué dans le quotidien local », qui fait souvent bcp d’erreurs et d’approximations.

On gagnerait à analyser des presque accidents de la base Sérac, puisqu’en général on peut avoir des précisions des concernés

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Tout à fait. Je m’en suis rendu compte lors d’un accident très grave arrivé à des membres de mon club. Tous les média dans leur compte rendu de cet accident faisaient état d’une interdiction d’accès au site pour des raisons de sécurité. On pouvait donc conclure à une faute lourde et inexcusable de la part de l’encadrant de la sortie. Or cette interdiction existait réellement mais elle avait été annoncée à l’avance en prévision de travaux (je précise, travaux sans liens avec les causes de l’accident). Le jour de la sortie, il n’y avait en fait aucune interdiction mais le mal était fait.

Tiens par exemple, raison de plus de ne pas vouloir interdire la circulation d’infos sur de tels sujets, et tout débat connexe
Perso, le jour où ça devrait m’arriver, vous avez quartier libre pour débattre de tout… avec bien sûr le tact et la retenue qui s’imposent

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Personne ne veut interdire la circulation d’infos. Pour que des infos circulent il faut qu’elles existent et pour l’accident de Beaufort ces infos n’existent pas.

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Forcément en matière d’accident et de communication autour, les avis divergent…tout autant qu’en matière de gestion du deuil, chacun sa recette.

Je me demande juste s’il ne serait pas possible d’attendre « un peu » avant d’en parler ?
Non seulement pour avoir des infos tangibles comme base de discussion (toujours compliqué d’établir ce qu’est une info tangible)…mais aussi histoire que la famille et les proches aient pu leur dire au revoir ?

Pour rappel, l’accident dont il est question s’est produit il y a une petite semaine.
Une semaine sur l’échelle du deuil, c’est que dalle.

Aparté: Puisqu’il faut partager son expérience pour avoir autorité sur cette discussion
Expérience vécue très récemment. Accident brutal d’un proche (lié à une activité de loisir). Entre l’annonce de sa disparition (ne laissant peu de doutes sur la fin tragique…on ne respire pas sous l’eau), le retrouver, l’enquête pénale et pouvoir lui dire adieu, il s’est écoulé 3 semaines…
3 semaines, c’est long…
Et très sincèrement on a autre chose à faire que de répondre aux questions de gens qui ont appris que « ça c’était passé comme-ci, comme-ça…et patati patata… ». Et il faut protéger la famille, les proches de cela.
Globalement, il y a quand même de grosses inepties qui ont été élaborés autour de son accident, avec des théories bien farfelues…avant même qu’on le mette en terre.
Autant vous dire que les enseignements à en tirer sont bidons pour le moment.
Je remercie les amis courageux qui sont allés calmer les vautours des forums. Car, oui ça donne pas une autre impression quand on lit ces mots.

Il est important de tirer des enseignements des accidents (quand c’est possible !), je ne le conteste pas.
Et un jour (quand l’enquête sera finie), on retiendra peut être une leçon de l’accident de mon ami… Ou pas !
Il faut vivre avec…comme vivre avec son absence.

Avant de vivre cela, je pensais qu’il fallait observer une certaine temporalité pour discuter des circonstances d’un événement tragique. Mon avis n’a pas changé. Un temps pour tout.

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Si tu ne l’as pas suivi, tu devrais jeter un oeil au fil concernant la mort de Tomek.
Des pages et des pages de suppositions, d’interprétations et d’analyses fausses, invérifiables et inutiles, de « si » et de « elle aurait du » ou « pas du », jusqu’à ce qu’on en sache un peu plus sur cette aventure…

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et le plus souvent jamais… c’est bien le problème je trouve.

Il y eu le cas concret du drame survenu au Pigne d’Arolla il y a deux mois qui a fait l’objet d’un fil (polémique) sur ce forum.

7 morts sur une course ultra-classique, encadrée par un guide très expérimenté ça interpelle sérieusement et en tant que pratiquant, on se pose forcément la question « aurais-je pu moi aussi me trouver dans cette situation » ?
Forcément on cherche à comprendre l’enchainement qui a conduit au drame.

Le fait est que depuis l’annonce du 7e décès il n’y a eu aucune information officielle (juste des témoignages contradictoires dans la presse plus quelques avis d’« experts » visiblement pas plus informés que nous)

Je ne sais pas comment ça marche en suisse mais je suppose qu’il y a eu une enquête, une analyse des témoignages (il y a quand même eu 7 survivants dont le groupe de 4 français qui devaient avoir au moins quelqu’un d’un peu expérimenté pour mener le groupe)
A ma connaissance pas un soupçon d’information n’est passé et je met mon billet qu’on entendra plus jamais parler de l’histoire.

Pourquoi dans les cas médiatiques de terrorisme, meurtres spectaculaires, etc… les procureurs font régulièrement au cours de l’enquête des points d’informations et que dans le cas des accidents c’est le black-out complet (en particulier si il n’y a pas de procès comme ça sera le cas ici)

Ca pourrait être le rôle des Clubs Alpins suisse ou italien de tirer les leçons de ces drame mais le seul communiqué était celui du Syndicat des Guides Italiens et c’était pour dire que le guide était bien équipé, très expérimenté et qu’en gros, il n’avait commis aucune erreur… circulez il n’y a rien à voir.

Et c’est comme ça dans la plupart des gros accidents de montagne : beaucoup d’émotion au moment où ça arrive, quelques polémiques éventuelles et débats sur le respect des victimes et puis au bout d’une ou deux semaines, rideau, fermez le ban.

Et dans les cas où il y a procès, un entrefilet apparait dans la presse locale 5 à 10 ans plus tard pour dire que le guide ou l’encadrant a été condamné ou acquitté sans autre information.

Alors il y a certes la base Serac reprise sur ce site (mais sur lequel on ne retrouve pas les « gros » accidents) et une ou deux fois par an un témoignage/analyse d’avalanche dans la revue de l’Anena.

Mais je trouve dommage que rien ne soit fait pour tirer des leçons de ce genre de drames qui marquent les esprits et qui sont donc plus susceptibles de s’ « imprimer » dans la mémoire des pratiquants.

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Si si je l’ai bien suivit, d’ailleurs le tout vu que je ne bossais pas le vendredi matin du déclenchement et que j’ai été (pour des raisons qui me sont étranges) totalement capté et concerné par ce qui se passait là bas.
Mais contrairement à la majorité des accidents graves en Montagne, nous avons eu pas mal de versions finales : la survivante, l’état pakistanais, les secouristes.

Dans pas mal d’autre cas, c’est silence.

Il y a peu il y a eu un drame à St Léger, et le week-end suivant on grimpait en couenne avec des amis. On a finit par en parler, et échafauder des hypothèses. Pas spécialement pour sortir la vérité (qu’on ne connait pas), mais surtout je pense pour au final balayer tout ce qui pourrait nous faire faire une « connerie » et ainsi redoubler de vigilance en grimpant. Je n’ai jamais prêté autant d’attention à faire mes nœuds d’arrêt en bout de corde pour les rappels qu’après avoir appris le décès d’un super grimpeur car il avait oublié de les faire justement…

C’est malheureux de dire ça, mais c’est pas assez vendeur …

tout à fait!
si l’idée est d’échanger pour éviter que des accidents identiques se reproduisent, on a tout intérêt à avoir des infos précises,
et surtout, ce ne sont pas les quelques semaines qu’on laisserait s’écouler avant de débattre qui y changeront quelque chose: les habitudes ça ne se change pas en quelques semaines (surtout les mauvaises)

Je ne parle pas des médias je parle des procureurs et services de secours (PGHM et services équivalents), etc… qui a priori n’ont rien d’autre à « vendre » que de la prévention en condamnant les responsables si des fautes graves ont été commises et, pour les services de secours, en expliquant les erreurs commises et ce qui aurait peut-être permis de les éviter.

Sauf qu’au bout de deux semaines tout le monde a oublié et comme il n’y a pas d’infos, plus personne n’en parle.

Comme j’ai eu l’occasion de le dire naguère sur C2C, j’estime non pertinent et aucunement respectueux de s’abstenir de tout commentaire ou théories explicatives d’un accident.
Pour avoir comme tant d’autres eu des proches morts en montagne ou dans une activité à risque, je puis témoigner que lorsqu’un drame pareil se produit, 1. l’on ne se précipite pas sur les forums pour savoir quelles sont les réactions, 2. l’on se fiche éperdument des éventuelles énormités pouvant être exprimées ici ou là.
Ainsi ai-je appris ma mort (sans mention de mon nom) par un ami qui avait lu la relation d’un accident dont j’avais été victime. Eh bien j’ai contacté le journal en question pour leur apprendre la bonne nouvelle de ma survie ainsi que les circonstances de l’accident. Cela m’a plutôt amusé.
Pour donner un autre exemple, nous revenons périodiquement sur l’accident qui a coûté la vie à l’ex compagnon de ma femme, laquelle a plutôt souffert du peu de questions ou de tentatives d’explications autour d’elle. L’absence de commentaires peut en effet être perçu comme un signe de d’indifférence.
Plus que déplacé, cruel, serait en revanche de faire une remarque à la charge du ou des défunts.
Mais souvenons-nous ce que Rebuffat conseillait à ce propos : en parler, en parler, car l’évocation des accidents permet d’apprendre, y-compris lorsque les hypothèses formulées sont erronées. Ce qui compte est de débattre sur ces cas réels en confrontant des méthodes ou réflexes de sécurité et inversement des tendances répandue à commettre des actes dangereux.
Dans cette affaire, il est plus que normal d’essayer de comprendre comment une situation aussi banale a pu tourner au drame, ceci d’autant qu’elle concerne un guide qui plus est de haut vol, et qu’ici comme de plus en plus, les relations d’accidents par la presse dont ténues et le résultat d’un copier-coller de la dépêche de l’AFP.

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