et à l’époque, c’était coté 5b
Mais au moins ils peuvent y grimper. À l’époque ils auraient pas pu.
Digressions sur la chute en escalade, les années 60/70
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On dirait que c’était mieux avant 
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plutôt vé plus ?
ouais même pas sûr pour le +…
Oui mais quel intérêt de voler dans du 5 ?
Ne vaudrait t’il pas mieux changer de sport plutôt que de s’obstiner inutilement ?
Personnellement le manque d’élitisme dans la culture de l’escalade française est vraiment un de ces points forts. Pourquoi devraient-ils changer de sport s’ils s’amusent bien à grimper dans du 5c/6a, même sans progresser? Cette situation rassemble pourtant la plupart des grimpeurs français (d’extérieur).
C’est sur que la tendance anti-élitiste entraîne aussi des inconvénients, notamment le fait qu’ils restent peu de voies « faciles » en TA integral, surtout à basse altitude, et aussi un surfréquentation de certains sites. Mais globalement c’est une culture largement plus accueillant qu’ailleurs, et tant mieux. Je trouve ça assez réac de se plaindre du fait qu’il y des voies de 5+ où le commun des mortels peut grimper sans se faire peur…
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Le sujet de discussion n’est pas sur l’élitisme mais sur la baisse de moral avec la hauteur
De mon côté, je n’encourage pas les débutants a apprendre à voler dans du 5 ou du 6 mais plutôt à apprendre à desescalader un passage où ils n’arrivent pas à passer du premier coup
Le fait de se massacrer les chevilles ou les genoux ne fait pas progresser, bien au contraire
Je parle uniquement de ceux qui sont persuadés que pour progresser dans le 5 ou le 6, il faut prendre un maximum de vols …
Je pense qu’il ne doit pas y en avoir beaucoup, en tout cas, je l’espère
Et il y’a beaucoup plus de risque à se blesser dans des dalles inclinées et entrecoupées de terrasses
Je comprends très bien que pour progresser à haut niveau, à partir de 6B/6C, il ne faut pas avoir peur de la chute, la on attaque un autre sport, l’escalade de haut niveau
A partir de 8A, il est rare que le grimpeur ne se prenne plusieurs « plombs » au cour de la séance de travail mais là on est dans l’escalade de très haut niveau
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Excellent, la désescalade ! Tout comme monter clipper, redescendre à son dernier point de repos et y aller ensuite.
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Oui, mais personne n’a dit qu’il fallait « prendre un maximum des vols », juste quelques chutes par ci par là (dans des endroits adaptés) histoire d’arriver à se détendre.
Tout à fait d’accord sur la désescalade, très intéressante aussi pour des voies montagne/trad des qu’on se trompe…
Je dois vraiment avoir eu de la chance alors parce que dans ma progression vers les niveaux supérieurs j’ai du en prendre une centaine des vols dans ce niveau
Se dépasser mentalement et aller au bout de ses forces ? C’est un plaisir en soi. Tout le monde n’a pas la même pratique de l’escalade, à partir du moment où on accepte ça tout est plus simple à comprendre.
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ou que la corde est trop courte pour le rappel…
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Heureusement que je n’ai pas suivi tes conseils moi qui ait fait de nombreux solos dans ma jeunesse, je ne serais plus là pour en parler !
Mais c’est vrai qu’il faut évoluer avec son temps
Même Alain Robert doit se faire des vols encordé pour progresser mais quand il est en solo, vaut mieux qu’il oublie ces mauvaises habitudes…
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Mouais…
Je sais pas si c’est plus gavé de préjugés, de suffisance ou d’ignorance.
Des baltringues et des courageux y’en a eu à toutes les époques. Et faire le raccourci que de dire que les voies modernes sont suréquipées, c’est peut-être qu’en vieillissant t’as eu un penchant pour le confort et les voies rassurantes.
De tout temps il y a eu des ouvertures audacieuses et d’autres beaucoup plus raisonnées et c’est trés bien comme ça. S’il est vrai qu’il y a des ouvertures modernes grand confort, il y en a également des bien obligatoires, engagées et même franchement expo. De la même manière, il y à un paquet de vieilles voies surpitonnées et ou y’à pas de quoi en faire un flan, quand bien même elles sont parfois signées par des grands noms de l’histoire alpine.
On joue pas sa vie ni ses chevilles à prendre des plombs en dalle, je le dis par expérience, j’adore le Sapey.
Ah le haut niveau c’est 6b/6c.
Ah bon.
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Surement un mix des 3, en quantité qui dépasse le raisonnable…
Et dans le cadre d’une pratique sportive classique dans les années 2020… Pas dans des temps ou de toute façon l’auteur de la question n’était pas né!
[modéré] mais comme @PlutonianMinimalism n’est pas complètement à coté de la plaque il n’aurait surement pas donné ces conseils dans un cadre autre que l’équipement à demeure de manière sportive tel qu’il s’est développé depuis les années 80 puis resserré sur les secteurs plus ou moins école dans les décennies suivante…
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Fort heureusement mon intervention ne s’applique qu’aux voies sportives en 2024, et non pas la pratique qui était la tienne dans ta jeunesse, pratique que je respecte sincèrement mais qui encore une fois n’est pas celle de tous les grimpeurs d’aujourd’hui 
Oui surtout que c’est faux, dans les années 70/80 ça volait déjà. Dès le début des années 70 Ron Kauk s’était réjoui de sa grande forme en réussissant exceptionnellement à ne pas tomber pendant 6 mois consécutif. Si c’était exceptionnel, ça veut quand même dire ce que ça veut dire… Et ce n’était pas le premier.
Ron Kauk quand même…
Bah ne les juge pas trop sévèrement, eux, ils y arrivent. Ils comprennent qu’ils ont une corde, et que malgré la peur, la chute est souvent possible, voir même… anodine.
C’est toujours mieux que passer une carrière entière à plafonner dans le 6b et ne jamais se risquer au-dessus en se disant qu’on se fait chier a emmener une corde, des dégaines et tout le matos, mais que… Oulala… Faut surtout pas tomber tu comprends…
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Le raport c’est qu’en 1980 8a c’est le tres haut niveau alors qu’aujourd’hui ca ne l’est plus dutout! Le grimpeur moyen en 80 est dans le 5+/6a, niveau qui demande un developement musculaire specifique tres limité. Aujourd’hui c’est plus dutout la meme histoire avec un niveau moyen qui a explosé et qui demande un peu plus de developement specifique, qui est difficile a atteindre en pratiquant a une intensité trop faible.
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bouaip, je suis pas sûr que le niveau moyen ait tant explosé. De ce que je vois en falaise, la plupart des grimpeurs sont toujours dans le 5+/6a. Le 8 et plus, c’est une toute petite proportion des pratiquants.
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Je pensais ça aussi pendant longtemps… Mais maintenant j’ai plutôt l’impression que ça dépends des endroits, et des falaises.
Il faut jeter un œil au topo de la Réunion par exemple, il y a pas mal de sites où il y a un ou deux 5 max, et pas énormément de 6 non plus.
De manière générale, j’aurais tendance à dire qu’en général, il y a relativement peu d’endroits où multitude de 5+/6- cohabite avec multitude de 7 et 8, or il me semble que la plupart des gens choisissent leurs sites/secteurs avec un certain nombre de voie dans leur niveau. Ce n’est qu’un impression bien sûr, il faudrait faire quelques stats pour vérifier !
Le facteur « explosion de l’escalade en salle » joue peut-être aussi, avec beaucoup de nouveaux pratiquants, sport à la mode du moment.
Enfin ce sujet devient intéressant
Martin-G : Il y’a pas d’ignorance dans mes propos puisqu’en 70, j’y étais et toi non
Donc si il devrait y avoir un ignorant entre nous 2, je te laisse deviner ?
Cela dit, je ne cherche pas à déclencher une polémique sur le sujet de la peur en escalade mais au contraire à analyser cette peur au fil des ans
La peur est nécessaire en escalade, elle est l’essence de l’esprit de conservation qui permet de rester en vie
Mais tout comme le cholestérol, il y’a la peur utile et nécessaire et la peur qui est néfaste et empêche de progresser
Je suis d’acc avec toi, les poltrons de 70 sont les mêmes que les poltrons de 2024 et les grimpeurs exceptionnels de 2024 sont les mêmes extra terrestres que les très forts grimpeurs des années 70
Mais je persiste à dire que pour progresser dans du 5 ou du 6, c’est stupide de s’entraîner à voler alors que le but premier de l’escalade c’est d’aller en haut
Dans ce niveau il est préférable d’apprendre à redescendre et recommencer la lecture du rocher différemment
Ça devient utile pour progresser à partir du 6C et nécessaire au dessus 7B 7C et au dessus
Désolé de répéter ce que j’ai dit plus haut mais je n’ai pas changé d’avis depuis si peu
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