Digression ZSC, Lyon-Turin en Maurienne

Tu peux dire indispensable sans trop avoir peur de te tromper. Ce sont des investissements énormes que nous nous féliciterons d’avoir réalisé en temps utiles . Ces chantiers gigantesques d’intérêt général me font penser à la politique de construction des barrages dans les années 50. ça contrarie parfois fortement des intérêts locaux mais au final, à moyen terme, on s’y retrouve.
Quel est la légitimité des Soulèvements de la Terre pour chercher à provoquer le chaos ici et à vouloir freiner la transition écologique ?

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Ah, l’écotourisme durable et l’industrie lourde - les deux mamelles de la tant attendue TrAnSiTiOn ÉcOlOgIqUe. Et puis sans trains, comment on importera depuis les aciéries turinoises les millions de tonnes de rivets en métal bio pour nos futurs green Airbus ? Et sans les chantiers gigantesques de Fos ou du Havre, où arrivera le biométhane brésilien pour nos futurs véhicules décarbonés à l’hydrogène ?

« Quelle est la légitimité des technolâtres qui avec leur ‹ ordre › et leurs ‹ investissements › nous ont préparé un monde à +4°C ? » pourrait-on aussi bien se demander.

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Ca se fait déjà, sur le TGV qui rejecte dans le réseau lors des descentes.

Ne pas oublier que la problématique des pentes en train vient aussi du coefficient de frottement métal/métal des roues sur les rails et du risque de glissement à partir de pourcentages relativement faibles.

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A qui profite la dissolution ? C’est vrai que les gouverments français et italiens actuels sont des exemples de bonne gestion de l’écologie, un vrai modèle du genre.

À la place de FNE, de la LDH et de Mémorial (ah non zut ça c’est en Russie) je commencerais à chercher un bon garde-meubles…

C’est à dire qu’on nous vend (vante ?) ce tunnel pour du transport de fret et accessoirement de voyageurs alors que ce sera le contraire. Et le fret continuera par la route.
On va nous dire « oui mais le fret, par la route, il arrive à l’heure »
Alors il faut savoir ce qu’on veut et être cohérent. Soit fret à l’heure par la route et on continue de polluer hardi petit, soit on pollue beaucoup moins par le rail et on attend nos livraisons Amazone dans la semaine au lieu du lendemain.
Mais bon, la cohérence, en politique, ce n’est pas ça qui ramasse l’électeur.

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Bien sûr que si. Toutes les locomotives électriques font de la récupération d’énergie au freinage, et même certaines locomotives diesel-électrique.
Freinage régénératif — Wikipédia

C’est quoi un poids lourd pas de transit qui emprunterait le tunnel? :slight_smile:

Vu les queues au tunnel pas si sûr.
Après peut-être que la mise des camions sur les trains puis leur déchargement engendrera autant d’attente.

C’est exactement ce que je disais plus haut !
Si les roues ne glissaient pas, il n’y aurai plus de problème …
A vos stylos les Ingénieurs, y’a du boulot !
A Chamonix, ils ont pas trouvé la solution du coup ils ont mis en place des crémaillères …
Ça me donne une idée qui fait peur :
Imaginons un jour que des petits plaisantins versent de l’huile sur 1km de rails, est ce que la pente à 1% ne deviendra pas une pente à 15% pour le train ?

C’est pas une question de boulot, ce point est assez maitrisé dans la littérature, c’est une question de compromis. Si on rajoute de l’adhérence pour monter on ajoute du frottement le reste du temps ce qui fait consommer plus d’énergie. Rajoutons à ça la question de la charge admissible par rapport au revêtement des roulettes et on obtient un triangle indéformable qui n’atteindra jamais 3 coins de la pièce en même temps.

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A Lisbonne aussi et dans plein d’autres endroits du monde.
Sinon on peut mettre des pneus et remplacer les rails par du bitume. Mais ça a déjà été inventé.

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La solution d’avenir est la route avec les camions polonais de 50 m3 non soumis à la réglementation des poids lourds qui passent par le Lautaret et Montgenèvre pour ne pas payer le prix du tunnel du Fréjus ou du futur de 60km.
En plus ça crée des emplois.

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Tu lis trop Lucky Luke :grinning:

Plus sérieusement, le risque de glissement est plus fréquent avec des feuilles qu’avec de l’huile. Je me demande si ce n’est pas un patinage sur les feuilles qui a été à l’origine de l’abandon de la voie vers l’Espagne par le tunnel du Somport : le train a patiné, les mécaniciens sont descendus pour voir et le train est parti à la dérive en glissant jusqu’à détruire un pont qui n’a jamais été réparé.

Bernard

bah du coup on s’en fiche alors que la ligne en place monte et descende ? Le surplus d’énergie à la monté on le récupère à la descente.
Ou alors le rendement est tout pourri ?

La partie perdue en dissipation thermique (et oui à la montée on va tirer plus de courant donc plus de pertes de ce côté) ne peut pas être récupérée… Seule la partie énergie cinétique va servir à récupérer pendant la descente.

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C’est bien joli les crémaillères, on peut effectivement grimper aux murs avec ça. Par contre ça limite drastiquement la vitesse (et ça demande pas mal d’entretien pour être fiable/sûr)

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Surtout la partie énergie potentielle ! Qui doit représenter 99% de l’énergie récupérable.

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oui c’est à ça que je pensais. ce que je voulais dire est que le « sytème » global du train a des pertes non récupérables et que son bilan énergétique est forcément déficitaire (sinon ce serait trop facile ^^)

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soit il y a des pertes, mais c’est quoi, 10 % de pertes ou bien 90 % ?