faut pas chercher bien loin. Julie d’Aubigny, dite La Maupin.
je suis pas sur que l’escrime soit le bon exemple. Un sport de « combat » basé sur la technique, la vitesse d’exécution, du placement, de la distance, moins que sur le physique contrairement aux théories de nos grands entraineurs d’aujourd’hui.
Difference de performance femmes/hommes en escalade
Je ne m’aventurerai pas sur le terrain « scientifique » et sur l’influence des gênes X/Y sur la capacité à performer en fonction du sport/de l’effort…
Mais clairement le gros biais qui saute aux yeux en tant que guide, et ça a été évoqué ici, c’est la question du nombre de pratiquants homme/femme et de la fréquence de pratique…
Le surnombre de clients masculins est impressionnant, ainsi que la différence entre papa/maman dans la capacité à venir grimper seul en laissant l’autre garder les petits, et la fréquence à laquelle ça arrive…
Donc partant de là, même dans un sport « égalitaire » (tir ?, échecs, …), la probabilité de voir « des femmes » dépasser « les hommes » diminue sacrément
En extérieur, peut-être, mais dans les salles de grimpe je trouve que c’est plutôt très équilibré.
Peut-être même plus de femmes que d’hommes chez les jeunes (< 30 ans).
Je pense que le biais avec les salles, c’est que ce sont des endroits où on va facilement pour un temps court, donc c’est flexible… Mais ça n’implique pas qu’il y ait plus de femmes ayant une pratique « soutenue et axée sur la performance ».
Peut-être. Il faudrait regarder dans les clubs de grimpe, la différence entre les nombres d’inscrits.
Dans mon club (pratique loisir), on a du mal à trouver des garçons pour équilibrer les cours enfants/ados, on est plutôt à 40% garçons/60% filles.
j’imagine que les garçons sont plutôt dans les clubs de foot
Mais disons dans les 20-30 ans (plus grand monde dans les clubs de foot) je vois aussi peut-être plus de femmes que d’hommes.
Il n’y a pas forcément d’opposition entre les deux.
Concomitance n’est pas corrélation et encore moins causalité, mais j’ai du mal à détacher la moisson de croix que Jules Marchaland a fait ces derniers mois de la décision qu’il a prise en début de saison de se mettre à fond dans les compétitions. Certes ses séjours en falaise se sont un peu fait par dépit, suite à ses déconvenues en compèt, mais je suis persuadé qu’il a bénéficié de la préparation compèt en extérieur.
Pour clore ce petit HS, j’ai posé directement la question à Marchaland via IG, il m’a répondu par vocal.
Réponse en substance : il attribue sa moisson de croix au fait qu’il a arrêté de bosser et qu’il a eu beaucoup plus d’occasions de grimper en extérieur qu’avant. Si sa reprise des compétitions a eu une influence, c’est dans la rigueur que ça lui a permis de mettre dans son entraînement, mais ce n’est pas me facteur principal.