Devenir un bon alpiniste à 22 ans

Posté en tant qu’invité par Cloporte:

Pour moi, c’est clair : c’est trop tard…
À 22 ans, on vaut plus un copec…
Alors laisse tomber, trouve-toi un nana, achète une scénic, une maison que tu auras payée dans 25 ans, et prends des vacances au club med.
Bref, fais comme 90% des membres C2C

Ah, j’allais oublier l’essentiel : Revends ton matos avant qu’il ne soit démodé. Tiens, je t’en donne 50 euros, ça te fera un apport pour ta scénic !!!

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Salut ! J’ai 20 ans, j’ai commencéun peu plus jeune que toi (16 ans) aujourd’hui je n’ai pas le niveau que j’aurais espéré avoir à cet âge (c’est mon mental sui péche) mais je passe des caps tous les ans et j’ai compris pas mal de chose.
La première c’est qu’on peut progresser très vite techniquement mais que rien ne remplace l’expérience et qu’il est important de ne pas brûler les étapes.
La seconde c’est qu’il faut se donner les moyens de ses ambitions mais tu semble l’avoir compris ! Pour devenir bon pas de secret : l’entrainement.

Posté en tant qu’invité par Je rigole:

:lol: :lol: Et bien mon gars t’es pas encore à 8000 !!!

Moi c’est pareil. A 22 ans, je me sentais déjà vieux. Heureusement, maintenant, je suis vraiment vieux. C’est bien simple: je ne me sens plus, ça lâche de partout. Par exemple, hier soir, au lieu de faire une heure de wélo, j’ai fabriqué une tarte au citron (meringuée).

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

Salathé fut un autre alpiniste « tardif » Pas très connu en europe, plutôt spécialiste de l’artif, mais ce fut un grand nom !

Plus proche de nous, christophe Moulin a commencé à 18 ans (si j’en crois son livre solos)

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Posté en tant qu’invité par Mauvais Alpiniste:

La réponse dépend, bien évidement, de ce que signifie « bon alpiniste ». Réaliser quelques faces Nord dans des voies historiques (type Walker, Droites etc) est la portée de quasiment toutes les personnes se sortant un peu les doigts même sans avoir débuté à 10 ans. C’est simplement une question de motivation et de temps. Il n’y a pas besoin d’être un bon grimpeur, un niveau solide en 6c est amplement suffisant. De toutes façons, le problème n’est pas la difficulté technique.
S’il s’agit de faire partie de l’élite, c’est un poil plus compliqué. Il est préférable d’être dans le 7, voir dans le 8, d’avoir un foncier monstrueux et surtout une énorme volonté pour en chier avec des prises de risques important conduisant plus ou moins rapidement dans une tombe.

Si tu te poses la question, cela signifie certainement que tu n’y arriveras pas.
Comme dans beaucoup de domaine, se poser des questions est déjà un début de renoncement.

:expressionless:

Je retourne jouer aux Legos, la montagne c’est pas pour moi alors.

Posté en tant qu’invité par Mauvais Alpiniste:

Je parlais juste du niveau en escalade sportive des personnes faisant des voies historiques dans les faces Nord (Grandes Jorasses, Droites, Eiger etc).
Il n’y a pas besoin d’être un bon grimpeur. Mais, un niveau 6c en couenne sportive permet d’avoir la marge technique necessaire pour progresser sans trop se faire des nœuds au cerveau dans du 5c-6a montagne avec un sac à dos dans 1000m de paroi hostile. Ces voies historiques ne sont pas difficile techniquement. La plupart de ces voies ont été gravis dans les années 30 avec un matériel nettement moins performant, moins de connaissance, moins d’informations et moins de matériels à demeure.

Pour faire des voies normales F-PD, il suffit de savoir marcher.

entre la marche et les voies historiques en Face Nord, j’espère qu’y’aura 2-3 itinéraires pour moi alors :smiley:

Posté en tant qu’invité par manitas:

Un bon alpiniste est un vieil alpiniste…

Comme a dit gros minet, « être pressé et de se fixer des objectifs très/trop dur, c’est le meilleur moyen d’aller à la faute », c’est exactement ce qui m’est arrivé il y a quelques années!
J’ai commencé à grimper à 19 ans, j’en ai aujourd’hui 31… et j’ai failli m’arrêté à 23 pour avoir voulu aller trop fort trop vite: mon expérience en montagne était insuffisante par rapport à mon niveau technique.

Aujourd’hui je prends beaucoup plus de plaisir en montagne, même en faisant des courses ou des voies faciles. Je ne me mets plus aucune pression par rapport à mes objectifs (ou plutôt aux voies que j’ai envie de réaliser): je n’hésite à changer de plan au dernier moment car ce que j’aime avant tout c’est grimper et être en montagne, n’importe où. Par exemple il m’est souvent arrivé de transformer une sortie couloir/goulotte en une journée de rocher ou de ski… la goulotte sera surement en meilleures conditions plus tard ou l’année prochaine!
De même quand il m’arrive d’aller 15 jours dans les alpes (cham ou oisans), je pars avec des idées de courses dans ma tête, mais c’est une fois sur place qu’on décide, après avoir « pris
la température » dans le massif. La plupart du temps je ne fait que très peu de courses que j’avais prévu, en revanche j’en découvre d’autres qui m’apportent tout autant de plaisir, si ce n’est plus!

Bref, ne te mets pas de pression inutile (c’est dangereux, à mon avis), adapte toi à la montagne et à ta forme du moment, n’oublie d’être un peu parano, c’est une bonne assurance-vie te surtout, va en montagne pour te faire plaisir!

Bonne grimpe.

Toi , tu t’en fous

Tu fais du Vosginisme , pas de l’alpinisme :wink:

[quote=« HS, id: 1335991, post:32, topic:120266 »]

Toi , tu t’en fous

Tu fais du Vosginisme , pas de l’alpinisme ;)[/quote]

ah oui c vrai, mais j’ai prévu des voies PD (Particulièrement Difficiles :stuck_out_tongue: ) pour cet été en Suisse. Mais j’imagine que c’est à partir de D+ qu’on est alpiniste, moi je suis un randonneur touriste de base bien beauf.

Surveille ton langage
tu vas encore te faire modérer :confused:

Ce fil est devenu un classique dés la première page.

Tu n’as pas prévu de voies particulièrement faciles, à la portée de n’importe quel plouc ? je ne sais pas, moi… par exemple la face N de l’Eiger, ou la Walker, ou les Droites. Histoire de se mettre un peu en jambes.

exact, ça résume bien ce qu’on dit souvent :
La montagne sera encore là l’année prochaine, inutile de s’embarquer dans une course en mauvaise condition, la sagesse nous dicte quand il faut savoir renoncer.

C’est aussi ça un bon alpiniste, celui qui sait lire les signes et s’informer des conditions pour réaliser ses objectifs sans être « borderline »

[quote=« Francois, id: 1336028, post:36, topic:120266 »][/quote]
et non et non et non :lol: …

je croyais que c’était à partir de 7a ??

Posté en tant qu’invité par Mauvais Alpiniste:

Je ne parlais pas de plouc mais de

Avec l’évolution du matériel, des connaissances (entrainement, topos, conditions de course), de l’équipement, les voies de l’élite des années 30 sont à la portée de la plupart des alpinistes amateurs se donnant le temps et ayant la motivation.