Posté en tant qu’invité par Yeti:
Petite rectification :
Le probatoire est un examen (très sélectif) et pas un concours. On peut penser que le niveau est ajusté pour avoir entre 40 et 50 aspi par promo, mais ce serait avoir l’esprit mal tourné…
La formation qui suit est heureusement un vrai examen (peu sélectif). Il n’y a aucune compétition entre les stagiaires.
Dans les deux cas tu peux réussir même si la même année que toi se présentent tous les ténors du moment.
Et petit complément :
Avoir fait des études ne peut être que bénéfique pour une pluri-activité, une éventuelle reconversion ou pour le métier de guide lui même.
Surtout s’il s’agit d’étude de langues (préférer l’anglais, l’allemand ou le japonais), sport (STAPS), sciences naturelles (pour parler des petites fleurs et des cailloux), commerce ou communication (à moins d’être né dans la vallée qui va bien, les clients ne te tombent pas dans le bec tout cuit), gestion (pour traiter avec le sourire les rappels de l’URSSAF), psycho (ne pas planter son piolet dans le dos du client qui avance à 2 à l’heure en rigolant alors que la nuit approche et que tu devrais déjà être douché et au tour de rôle). Même Lettres, pourquoi pas : les magazines sont preneurs d’articles de qualité. Et Philo pour épater les client(e)s romantiques et contemplatifs.
Je ne trouve pas de matière qui ne puisse pas être un atout (Théologie peut-être. Et encore… « Plus prêt de toi mon Dieu… »).
Mais surtout, si on n’y porte pas plus d’importance que ça ne mérite, on peut s’éclater en faisant des études. On se fait plein de copain, on a plein de vacances, on a plein de réduc’, on apprend plein de choses, on est au chaud, on apprend à apprendre, on obtient des beaux diplômes qui font le meilleur effet encadré sur la cheminée, on se fait plein de copines…
Alors si on en a la possibilité ça serait dommage de s’en priver. On a toute la vie pour aller en montagne ou passer le proba. Mais pour s’éclater entre jeunes sur les bancs de la fac, il faut être… jeune.