Bonjour,
Qques rapides éléments d’explications sur le phénomène de givrage en aéronautique, donc y compris les hélico.
Lorsqu’un aéronef traverse des nuages de gouttes d’eau surfondues, un dépôt de glace se forme sur la partie frontale des différentes structures de l’appareil (ailes, pales, empennage, entrées d’air…). Cette accumulation de glace peut provoquer des modifications très importantes des profils aérodynamiques des voilures/pales et impacter de ce fait les qualités de vol de l’appareil, l’extinction des moteurs suite à l’ingestion de glace se détachant des entrées d’air, augmentation de la masse de l’aéronef, baisse de manœuvrabilité, obstruction de de prises de pression (par exemple les fameuses prise Pitot du Rio-Paris), …
Les bulletins de météo aéronautiques locaux que consultent les pilotes incluent ce risque Givrage.
Pour être autorisé à voler dans ces conditions dites « givrantes », un aéronef est équipé de dispositifs d’antigivrage (préventif - éviter que le givre se forme) ou de dégivrage (curatif - éliminer le givre accumulé). Différentes solutions techniques existent souvent basées sur de la circulation d’air chaud ou de tapis électriquement chauffants pour antigivrage et de boudins pneumatiques pour le dégivrage. Pour les EC145 de la Sécurité Civile et de la Gendarmerie, je ne sais pas dire comment de quels dispositifs ils sont équipés, ni quelles sont les éventuelles limitations.
Voilà pour la technique.
Mais surtout, tout mon soutien aux 2 alpinistes et à leurs familles